Un si beau jour

L’amour est effrayant ! Faire le vœu d’aimer quelqu’un dans la maladie et la santé, la richesse et la pauvreté, jusqu’à ce que la mort nous sépare, est une expérience terrifiante. Pourquoi prétendre le contraire ?

Chaque famille est heureuse à sa manière, et est malheureuse à sa manière. Toutes les familles sont à la fois fonctionnelles et dysfonctionnelles.

Les gens, sont égocentriques. Ils se préoccupent avant tout d’eux-mêmes, et parfois d’une autre personne. Bien sûr, toutes les mères chérissaient leur enfant, lequel n’était qu’une extension d’elles-mêmes.

L’amour n’est pas tout : ce n’est pas de la nourriture ni de la boisson. Ni une charpente ni un toit contre la pluie…

L’amour meurt, les gens changent, personne n’est fidèle, les vœux se brisent, la trahison est réelle.

Margot enfouit le portable sans vie dans son sac, sortit, se lava les mains, puis s'étudia dans le miroir. Elle aurait du s'attendre à un tel désastre. Toute cette soirée était allée de travers, depuis le moment où Jenna avait constaté la disparition du journal.

Le désamour pouvait bouleverser n’importe qui.

Un mariage allait être célébré et on ne pouvait changer le passé, aussi tout le monde allait-il faire comme si de rien n’était – sourire et parler de choses et d’autres. Les commérages seraient pour plus tard, quand la cruelle réalité reprendrait ses droits.

Le goût ne s’apprend pas.

Tout cela pour dire que les paroles de chansons font souvent d’excellentes lectures. Essaie les Beatles. On ne se trompe jamais avec les Beatles.