Citations sur A dix-sept ans (14)
Pour la première fois, leurs corps se touchaient complètement. Shannon pesait sur Madison. Leurs baisers devinrent torrides et l’esprit de Shannon était incapable de suivre son corps. Elle voulait caresser Madison. Oh oui ! Elle avait envie de tant de choses ! Rien que l’idée provoqua en elle une sorte de faiblesse. Elles s’écartèrent enfin, le besoin de respirer l’emportant sur celui de s’embrasser.
Shannon sentait comme de l’électricité entre elles. Elle se demanda si Madison avait déjà mis un nom sur ce qu’il se passait.
Les yeux bleus de Madison étaient toujours perdus dans les siens. Shannon dut prendre sur elle pour reculer d’un pas supplémentaire et Madison parut sortir de son état de transe. Elle enroula ses bras autour de son propre corps avant d’acquiescer.
Quels que soient les fantasmes que Shannon avait pu nourrir à propos de Madison, elle n’était pas préparée à ce que la réalité lui réservait. Leur souffle était court, leurs baisers devenaient frénétiques.
Shannon ferma les yeux quand elle sentit le frôlement du corps de Madison contre le sien. « C’est toi qui conduis », dit Madison à voix basse, son souffle chaud dans l’oreille de Shannon.
Shannon resserra sa prise autour de la taille de son amie, et contint un gémissement quand elles furent l’une contre l’autre. Son pouls battait la chamade, sa respiration s’accélérait. Elle s’ordonna de se calmer. Elles ne faisaient jamais que danser ! Pourtant, quand les doigts de Madison s’insinuèrent dans ses cheveux et qu’elle l’entendit haleter, elle comprit qu’elle n’était pas la seule à être troublée.
En pleine puberté, t’apercevoir que ta meilleure amie t’excite sexuellement, c’est flippant. Mais si sa mère nous avait surprises en train de nous embrasser… Je préfère ne même pas imaginer sa réaction. »
Charlotte éclata de rire. « Oh, je crois que justement, tu l’imaginais. Et c’est ça qui te faisait peur.
— Vous en avez discuté, Madison et toi ? l’interrogea Tracy. Parce que bon, vous aviez beau appeler ça s’entraîner, je suis persuadée que vous saviez pertinemment ce qu’il se passait en réalité.
— Oui, mais sans en parler. Elle faisait ce qu’on attendait d’elle : sortir avec Stephen Cole. En dehors de ça, dans nos vies, tout était séparé. Je vous l’ai dit, on allait dans des écoles différentes, on n’avait pas les mêmes copains, sa mère l’accablait de leçons de tennis, de danse, de natation…
Le corps en feu, Shannon ignorait absolument quoi faire. Sa main descendit sur la hanche de Madison, la caressa, poursuivit sur sa lancée, jusqu’à la limite de son short. Madison gémit une nouvelle fois quand Shannon toucha sa peau nue.
Elles s’écartèrent, hors d’haleine, les yeux pleins de questions. Shannon s’apprêtait à s’éloigner quand la bouche de Madison revint se poser sur la sienne. Quelque part dans ce brouillard sensuel, Shannon savait qu’elles devaient s’arrêter.
Les baisers hésitants et timides qu’elles avaient échangés la veille étaient loin. Shannon faillit s’évanouir au contact de la langue de Madison effleurant sa lèvre. Elle ne put retenir un gémissement lorsque Madison l’allongea sur le lit.
Pour se guider, elle n’avait que la référence des scènes de baisers dans les films. Elle ouvrit la bouche, prit la lèvre inférieure de Madison entre les siennes. Son ventre s’embrasa et elle gémit. Gênée, elle essaya de reculer, mais Madison la retint, s’ouvrit à elle.
Quand enfin, elles se séparèrent, elles avaient toutes les deux la respiration saccadée. Shannon craignait de regarder son amie, aussi, elle fut surprise quand Madison chercha de nouveau sa bouche, quand sa main remonta sur son bras, se logea dans son cou, ses doigts s’enroulant dans ses cheveux. Leurs lèvres s’accordèrent, de nouveau, plus fort.
Son désir d’embrasser Madison prit le pas sur son bon sens et elle s’avança vers elle. Elle s’humecta les lèvres, fascinée par le spectacle qu’offrait Madison : les yeux fermés, elle attendait son baiser. Soudain audacieuse – et un peu téméraire –, Shannon baissa la tête, effleura lentement la bouche de Madison, en espérant qu’elle faisait comme il fallait. Pour se guider, elle n’avait que la référence des scènes de baisers dans les films. Elle ouvrit la bouche, prit la lèvre inférieure de Madison entre les siennes. Son ventre s’embrasa et elle gémit. Gênée, elle essaya de reculer, mais Madison la retint, s’ouvrit à elle.
Quand enfin, elles se séparèrent, elles avaient toutes les deux la respiration saccadée. Shannon craignait de regarder son amie, aussi, elle fut surprise quand Madison chercha de nouveau sa bouche, quand sa main remonta sur son bras, se logea dans son cou, ses doigts s’enroulant dans ses cheveux. Leurs lèvres s’accordèrent, de nouveau, plus fort. Lorsque son corps entra en contact avec celui de Madison, Shannon manqua d’air.