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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai été attirée par cette histoire d'assassinat d'un vieil homme et de grimoire volé, mais très rapidement des incohérences et une surenchère de faits et d'actions dignes d'un James Bond sont venues entacher le récit.
La fille de l'homme assassiné veut découvrir qui a tué son père, jusqu'à là, ça m'a semblé plutôt normal, mais en même temps qu'elle comprend que cette quête est dangereuse, car elle concerne une secte fanatique, elle découvre qu'elle a « une louve en elle qui ne demande qu'à s'exprimer » et là, j'ai beaucoup souri, tellement les scènes liées au pouvoir du sexe sont ridicules.
Alors que cette femme était limite frigide depuis 20 ans, d'un coup, elle se met à coucher avec un inconnu, à s'acheter de la lingerie sexy et des accessoires de domination, elle ne parle plus que de « sa louve » qui cherche à sortir par tous les moyens….
Les dialogues sont souvent grotesques et les scènes d'action se succèdent à un rythme que même un mannequin habitué à faire tous les défilés européens de la fashion-week en quelques jours ne pourraient pas suivre !
Et que je prends l'avion de New-York à Londres, et que je fais un détour par l'Italie avant de rentrer aux Etats-Unis, et que je repars dans la foulée en Suisse, tout en échappant à plusieurs tentatives de meurtres au passage et en ayant quelques orgasmes foudroyants par-ci par-là.
C'est dommage, car tout ce qui concernait le fameux grimoire, le Malleus Maleficarum, un livre qui a servi aux inquisiteurs lors des chasses aux sorcières était passionnant et véridique.

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Le professeur John O'Connell, chirurgien de renom et bibliophile averti, se voit offrir par un de ses patients un mystérieux grimoire. Il demande l'avis de son ami Giuseppe Antonelli, également collectionneur de livres rares, lequel se comporte bizarrement. Béatrice, fille du docteur O'Connell, le soupçonne de ne pas avoir révélé tout ce qu'il savait.
Le lendemain, John est abattu par balle chez lui, sa bibliothèque dévastée. Curieusement, rien ne manque parmi les objets précieux que possédaient le docteur. Rien, sauf le grimoire...Anéantie, Béatrice promet à son père de tout faire pour trouver le coupable et pour le venger, sans se douter qu'elle se lance dans une aventure des plus périlleuses.
Les semaines passent. L'enquête de la police n'aboutit à aucun résultat. Béatrice se morfond dans son chagrin et ne sait comment agir au mieux face aux questions qui l'assaillent. Pourquoi le père Morton s'intéresse-t-il au grimoire avec insistance? Qu'est précisément l'institut Duarte dont il est l'un des administrateurs? Pourquoi la jeune femme se sent-elle sur le qui-vive en présence de l'onctueux ecclésiastique? Pourquoi Lovelock, vendeur et restaurateur de livres anciens auquel son père avait demandé conseil, refuse de répondre à ses questions, insinuant même qu'elle court un grand danger?
C'est alors que Stephen, son ex-mari, réapparaît trois ans après leur divorce. Informé du meurtre du docteur, il lui propose son aide pour l'aider à retrouver le ou les assassins. Peu à peu, ils collectent informations et indices sur la route périlleuse du grimoire qui semble porter malheur à tous ceux qui l'ont possédé. Sur les traces d'une secte menant une lutte meurtrière contre les femmes, ces sorcières sans qui l'homme serait bien plus heureux, le danger les guette à chaque pas. Parviendront-ils à démasquer les tueurs? Se sortiront-ils des griffes de ces hommes prêts à tout pour récupérer le grimoire?
Bien que son intrigue aborde des thèmes couramment abordés dans ce genre de littérature, le Grimoire recèle des qualités indéniables: richement documenté sur les grimoires et le monde de la magie noire; des portraits de personnages complexes, intéressants, à la psychologie fouillée; une mise en scène soignée.
Pour en savoir plus, suivez le guide...

Lien : https://legereimaginarepereg..
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Le Dr O'Connell, bibliophile renommé reçoit un cadeau de la part d'un patient parce qu'il lui a sauvé la vie.
Le fait est qu'il s'agit d'un grimoire, le Malleus Maleficarum.
Le Dr O'Connell, afin de comprendre ce livre curieux fait appel un courtier en livres, devenu aussi son ami, Giuseppe Antonelli.
De suite, on perçoit qu'un détail cloche sur cet ouvrage de par la réaction D Antonelli, vif intérêt et non-dits que Béatrice, la fille de O'Connel, décèle immédiatement, elle en fait part à son père.

Béatrice s'absente pour rejoindre son correspondant Luis Diaz dans une de ces boutiques d'amour, en quête de quelques informations.
Après un moment inopiné et sulfureux, elle rentre chez son père chez lequel elle vit.
Un drame est arrivé.
Son père est mort, abattu par balle et la maison est sens dessus dessous.
Malgré la maison mise à sac, rien ne semble manquer SAUF le grimoire.
Evidemment et compte tenu de l'attitude D Antonelli à la découverte de l'ouvrage, les éléments sont réunis pour faire de lui le parfait coupable.

Le grimoire est au coeur de ce roman, un grimoire aux illustrations immondes, un grimoire qui hait la femme, sur fond de chasse aux sorcières.
Béatrice n'a, dès lors, qu'un but : découvrir qui a assassiné son père et pourquoi, persuadée que l'assassinat de son père et le grimoire sont liés.

J'ai apprécié ce roman sur certains points, parce que, d'une part, remettons les choses dans leur contexte, il s'agit d'un roman publié en 1994 et vingt huit ans plus tard, le sujet sur la place de la femme dans notre société, abordé dans ce roman, est résolument très en phase avec notre époque, ce qui me laisse, en tant que lectrice et femme, presque perplexe.
Je fus littéralement absorbée par l'univers de ce roman, cette ambiance ésotérique, certaines petites noirceurs qui s'installent dans certains passages.
J'ai trouvé que l'analyse de certains sujets était très convaincante pour la cartésienne que je suis.

Mais il y a d'autres points que j'ai beaucoup moins aimé, notamment le profil de certains personnages quelque peu ”tiré par les cheveux”.
Certains sujets manquaient, selon moi, de profondeur, de décorticage.
Et enfin, j'aurais aimé beaucoup plus de noirceurs, d'obscur plus prononcé.
J'ai également rencontré quelques difficultés à raccorder certains personnages entre eux mais peut- être, à cause du rythme très (trop?) intense de l'action dans ce roman.
J'imagine que point trop n'en faut et pourtant, c'est une adepte des romans à “cadence soutenue” qui dit ça.

Pour conclure, je suis globalement assez mitigée, j'ai dévoré certains passages mais je me suis ignoblement ennuyée sur d'autres.
Peut-être aussi, de par sa couverture, son titre, j'en avais de grandes attentes…
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