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Citations sur Tu redeviendras poussière (21)

- De décider ce que tu veux faire, suggéra Kate, à titre de proposition supplémentaire sur cette liste.
- Je sais ce que je veux faire, répondit-il simplement.
Il se tourna vers elle, assise à côté de lui sur le banc, et prit ses mains dans la sienne.
- J'ai besoin de quelque chose dans ma vie qui me fasse du bien, Kate. J'ai besoin de quelque chose de beau, et de chaleur. J'ai besoin de toi. J'ai besoin de nous. Toi, de quoi as-tu besoin ?
[...]
Pour la première fois en 5 ans, elle éprouvait une sensation de chaleur, de paisible douceur, au lieu de ce vide dur et douloureux qu'elle avait fini par ne même plus sentir tant il l'avait engourdie. Elle avait passé ces cinq années sans John, existant à peine. Il était temps de vivre. Après l'omniprésence de la mort, au propre comme au figure, il était temps, pour tous les deux, de vivre.
- J'ai besoin de tes bras autour de moi, John Quinn, lui déclara-t-elle, en souriant avec douceur. Tous les jours et toutes les nuits, toute la vie.
Quinn laissa échapper un soupir contenu, et un large sourire fendit son beau visage.
- Il t'en a fallu du temps, pour répondre.
Il la prit dans ses bras, avec précaution, très attentif à ses blessures, et la serra contre lui. Il s'imaginait pouvoir sentir le battement de son ceur à travers la toile épaisse de son manteau.
- Mon ceur est tout à toi, Kate Conlan, lui promit-il, en enfouissant son nez glacé par le froid dans l'épaisseur soyeuse de sa chevelure. Tu l'as eu tout à toi, pendant tout ce temps. J'ai vécu trop longtemps sans ça.
Kate sourit contre sa poitrine, sachant que c'était ça, sa maison - son étreinte, son amour.
- Eh bien, manque de pot, John Quinn, lui annonça-t-elle, en levant les yeux vers lui dans la dernière lumière du soleil couchant. Ton coeur, je ne vais pas te le rendre.
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- Est-ce que tu regrettes, Kate ? Pas la manière dont ça s'est terminé, mais nous. Nous.
Kate ferma les yeux très fort. De regret, elle en avait un camion plein, qu'il lui fallait dégager de son chemin, tous les jours, afin d'être capable d'avancer dans l'existence. Mais ce qu'elle n'avait jamais pu trouver en elle, c'était la force de regretter de s'être tournée vers lui. Elle regrettait d'avoir eu envie de plus encore. Elle regrettait qu'il n'ait rien eu de plus à lui donner. Mais elle était incapable de songer au moindre contact, à un seul baiser, à une seule nuit passée dans ses bras, sans en regretter jusqu'à la dernière seconde. Il lui avait offert son amour et sa compréhension, sa passion et sa compassion, sa tendresse et son réconfort, quand elle en avait eu si cruellement besoin, quand elle avait eu si mal, quand elle s'était sentie si seule. Cela, comment pourrait-elle le regretter?
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- Tu m'avais dit que c'était ce que tu voulais, reprit-il. Tu voulais en sortir. Tu voulais une cassure nette. Tu voulais partir, tout reprendre à zéro. Qu'est-ce que j'étais censé faire, Kate?

Me demander de ne pas m'en aller. Partir avec moi. Les réponses étaient là, tout près, aussi fougueuses qu'hier, et tout aussi futiles.
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Certains êtres sont des tueurs-nés. D’autres le deviennent. Et il arrive parfois que la source du désir homicide aille se perdre dans cet entrelacs de racines que créent une enfance monstrueuse et une jeunesse dangereuse. Si bien que personne, jamais, n’est en mesure de savoir si cette impulsion est le produit de l’inné ou de l’acquis.
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Chaque être était la victime de quelque chose. Ce qui différenciait les gens, c'était leur manière d'agir à partir cette donnée initiale : succomber, surmonter ou passer outre.
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Il valait mieux ne croire en rien plutôt que d'attendre une déception inévitable qui tomberait comme un couperet.
[...]
Elle ferma les yeux et cadenassa son esprit, sans même prendre conscience des larmes qui lui coulaient sur les joues.
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La malédiction de la victime. Comprenant ses propres faits et gestes, mais apres coup. Haissant ce monde débridé, sans frein d'aucune sorte, qui l'environnait. Toute l'épreuve se résumait ces termes : était-on capable de prendre de la hauteur vis-à- is de ce monde-là, de se hisser pour le laisser derrière soi, et, grâce à l'expérience, de grandir ?
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Dieu, que le moment était mal choisi pour redécouvrir l'amour ! Mais étant donné leurs professions et leurs existences, quel autre choix avaient-ils ? Ils étaient tous deux trop conscients de ce que la vie ne présentait aucune garantie. Trop conscients d'avoir déjà laissé filer trop de temps, um temps qu'ils ne pourraient jamais rattraper, à cause de leur peur, de leur fierté et de leur douleur.
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La vie n'offrait aucune garantie de quoi que ce soit. Jamais il n'a existé aucune promesse qui ne pût être rompue. Cela, elle le savait au premier chef. Elle avait trop promis, et dans la meilleure des intentions, pour voir ensuite ses promesses se fendiller et tomber en morceaux.
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- Est-ce que tu regrettes, Kate ? Pas la manière dont ça s'est terminé, mais nous. Nous.
Kate ferma les yeux très fort. De regret, elle en avait un camion plein, qu'il lui fallait dégager de son chemin, tous les jours, afin d'être capable d'avancer dans l'existence. Mais ce qu'elle n'avait jamais pu trouver en elle, c'était la force de regretter de s'être tournée vers lui. Elle regrettait d'avoir eu envie de plus encore. Elle regrettait qu'il n'ait rien eu de plus à lui donner. Mais elle était incapable de songer au moindre contact, à un seul baiser, à une seule nuit passée dans ses bras, sans en regretter jusqu'à la dernière seconde. Il lui avait offert son amour et sa compréhension, sa passion et sa compassion, sa tendresse et son réconfort, quand elle en avait eu si cruellement besoin, quand elle avait eu si mal, quand elle s'était sentie si seule. Cela, comment pourrait-elle le regretter?
- Non, avoua-t-elle, en se retournant, la tasse de thé fumante entre eux. Tiens. C'est bon pour ce que tu as. il
Sans la quitter des yeux - les yeux sombres, brûlants, habités d'émotions intenses - il prit cette tasse et la posa.
- Pour ce qui est de nous, je ne regrette pas , admit-il à son rour. Il m'est arrivé de croire que je le devais, mais je n'ai pas regretté, et je ne regrette toujours pas
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