Un second tome qui a été comme pour le premier des plus plaisants à lire, j'ai de nouveaux lus avec plaisir le malheur de la famille Vestrit et continuer à suivre en parallèle le pirate Kennit toujours aussi ignoble mais qui n'en demeure pas moins un personnage très intéressant. On commence à comprendre dans ce tome comment les deux récits vont se rencontrer et cette rencontre promet de faire des étincelles. Ainsi donc du côté de Kennit les choses vont plutôt bon train et il poursuit son but de devenir roi des pirates .
Du côté de Terrilville les choses ne vont pas mieux pour la famille Vestrit et au contraire le tout va plutôt de mal en pis mais ce n'est pour ma part pas pour me déplaire prenant un plaisir presque sadique à voir cette famille se déchirer de l'intérieur alors qu'elle devrait se montrer unie et faire face ensemble à la situation compliquée dans lequel ils sont. le marché passé avec les habitants du désert des pluies est très intéressant et j'ai hâte d'en apprendre un peu plus. le personnage de Malta que nous découvrons ici est intéressant et promet d'intéressant conflit de pouvoir au sein de la famille qui n'en a pas vraiment besoin.
À bord de la Vivacia les choses ne sont pas très gaies non plus pour Hiémain qui doit subir en plus de son père, son abrutie de second Torg qui prend plaisir à martyriser le jeune homme et la Vivacia n'est pas heureuse, quant à Althéa, Brashen, le Parangon et la très mystérieuse Ambre je ne dirais rien ici car j'en ai déjà à mon goût trop révélé. Les personnages sont trop nombreux pour pouvoir s'arrêter sur chacun d'entre eux, je l'ai déjà dit dans ma première critique mais je vais le répéter ici. Tous ces personnages sont indéniablement le point fort de cette série. Tous complexes, tous liés chacun portant sur son épaules un fardeau.
Le monde autour devient aussi de plus en plus intéressant, on a peu d'informations mais celles-ci donnent vraiment envie d'en savoir un peu plus. Les habitants du désert des pluies semblent très intéressants. Les serpents sont eux aussi un point d'interrogation important, on sait qu'ils sont importants, que tous ne semblent pas être des terribles bêtes ne pensant qu'à manger mais des êtres capables de penser, parlé et réfléchi mais on n'en sait pas beaucoup plus pour l'instant.
Enfin bref vous l'aurez sans doute compris j'ai des nouveaux beaucoup apprécié cette lecture, les pages s'étant là encore presque tourné toutes seules. Je vais de ce pas lire la suite.
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Ce deuxième volet et encore une grande réussite, même si il ne semble pas avoir réellement de début et de fin : en fait, la version originale était publiée en un premier tome regroupant les trois premiers de l'édition française. Ici, on sombre dans la noirceur, nos personnages se retrouvent tous dans de fâcheuses postures. Un petit reproche tout de même, les personnages négatifs ont tendance à l'être de manière trop caricaturale, je pense en particulier à Malta, qui aurait mérité de nous laisser nous toucher un peu plus, mais c'est aussi valable pour Kyle. Les scènes d'actions, plus rares dans ce tome n'en sont pas pour autant moins intenses, le rythme est toujours aussi fort. La saga faisant près de 3000 pages, si l'intensité ne baisse pas, ce qui parait tout à fait envisageable, ça va décoiffer sérieusement, et pour un bon bout de temps. J'ai hâte d'arriver au bout du 9e tome.
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Un découpage en 9 tomes c'est long. J'en tire mon parti en mettant à l'honneur un personnage par tome.
Pour ce second tome, je vais vous parler de Keffria.
Keffria Vestrit est la fille aînée de Ronica et d'Ephron Vestrit, fiers et honnêtes marchands de Terrilville. Elle est mariée à Kyle Havre avec lequel elle a eu trois enfants : Hiémain, Malta et Selden.
Au début de la saga, Keffria apparaît comme un personnage plutôt effacé, soumise à un mari colérique manquant d'impartialité. Elle cherche cependant à concilier tous les gens de sa famille, mais en vain.
A la mort de son père, elle deviendra l'unique héritière des biens familiaux et notamment de la vivenef, Vivacia, au plus grand dam de sa soeur Althéa, qui rêvait d'en devenir la capitaine. Dorénavant, c'est Kyle qui dirigera la vivenef familiale, seul, sans Althéa. S'opposant à tous, il en fera un navire transportant des esclaves.
Keffria devra alors faire face aux caractères forts du clan Vestrit : l'impulsivité d'Althéa, l'intransigeance et la violence de son mari, l'autorité naturelle de sa mère, la volonté ferme de son fils Hiémain à rester prêtre...
Pauvre Keffria ! Elle fait pâle figure au milieu de tous ces forts tempéraments !
Devant son incapacité à s'opposer à Kyle, son incapacité à prendre des décisions fermes, son incapacité à gérer le domaine, le lecteur ne peut que s'insurger avec Althéa de voir l'héritage des Vestrit entre ses mains !
Pourquoi mettre un tel personnage à l'honneur alors ?
Tout simplement, parce que dans ce deuxième tome, Keffria va commencer à sortir de ses gonds ! La cause en est sa fille Malta...mais je ne vous ne dis pas plus.
Quel pied, enfin, d'entendre Keffria dire ses quatre vérités à sa mère Ronica, de s'affirmer enfin !
On espère bien que cette détermination ne sera pas éphémère et qu'elle tiendra jusqu'au retour de son excécrable époux !
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Althea ne décolère pas d'avoir été évincée de la Vivacia, et, pour obtenir le certificat qui lui permettra de prouver sa valeur de marin et récupérer "son" navire, elle se travestit et devient Athel, second mousse du Moissonneur. Elle est loin de se douter qu'elle se retrouvera à bord avec... Brashen Trell !
De son côté, Kennit est toujours odieux, et personne ne s'en rend jamais compte ! Au bordel de Partage, il prend toujours la même fille, Etta, par habitue, par maniaquerie, mais celle-ci, croyant à son amour, le sauve, et, plus ou moins contraint de l'embarquer à bord de la Marietta - ce qui le consterne alors qu'il s'attache ainsi l'admiration de son équipage et la loyauté d'Etta. Avec Kennit, sur des malentendus, ça marche toujours !
Hiémain en bave de son côté sur la Vivacia, en proie au mépris de son père, à la cruauté de Torg, au désarroi d'avoir été arraché au service de Sa et à son écoeurement pour la traite d'esclaves...
Et Ronica et Keffria doivent ouvrir grand les yeux pour contenir cette cervelle brûlée de Malta, qui a le feu aux fesses et se prétend à une indépendance qui dépasse de loin sa maturité !
Bref, un second tome à la hauteur du premier !
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