Les Cités des Anciens, Tome 7 : Le vol des dragons

Après plus de six mois d'attente, voilà qu'arrive enfin la suite de la toute dernière série de fantasy de Robin Hobb, « Les cités des anciens », qui en est déjà à son septième volume en France contre seulement quatre à l'origine, chaque tome ayant été impitoyablement coupé en deux lors de sa sortie dans la langue de Molière. Découpage des plus déplorables qui ôte toute cohérence à l'ensemble de la série (phénomène malheureusement de plus en plus courant aujourd'hui), mais je ne m'appesantirais pas davantage là-dessus. Ce « Vol des dragons » constitue donc seulement la première partie du dernier tome de la série qui se révélera finalement un peu moins longue que les précédentes sagas de l'auteur. L'étau se ressert enfin à mesure que tous les fils de l'intrigue se regroupent vers un seul et même point : la merveilleuse cité des Anciens de Kelsingra.

C'est comme toujours un véritable plaisir de se plonger dans les romans de Robin Hobb et de retrouver ces personnages qui paraissent désormais si familiers. Encore une fois, nous avons le droit à un petit tour d'horizon de tous les nombreux protagonistes, des gardiens et leurs dragons à Kelsingra au duc de Chalcède et son entourage, en passant par les habitants du Désert des Pluies, la dragonne Tintaglia... L'enchaînement des points de vue est appréciable et nous permet de nous rendre véritablement compte de tout le chemin parcouru par les différents personnages qui ont décidément bien changé depuis le début de leur aventure, à commencer par les dragons qui commencent enfin à davantage ressembler aux créatures mortelles et majestueuses auxquelles on s'attendait. C'est non sans impatience mais aussi nostalgie que j'attends de découvrir la fin de cette histoire captivante.

A l'exception du duc de Chalcède qui augmente la pression pour avoir le précieux sang de dragon, tout le monde semble se diriger vers Kelsingra. Et alors que le fait d'y trouver un peu de confort semble avoir atténué les tensions chez les gardiens, il n'en est pas de même chez les dragons car l'humeur de ceux qui n'arrivent pas à voler ne s'arrange pas.

Alors que l'on approche de la fin de cette série, on semble avoir enfin ici tous les enjeux qui tournent autour de cette cité de Kelsingra. Robin Hobb fait habilement monter la tension à tous les niveaux et on ne peut qu'attendre avec impatience une fin que l'on aurait souhaité avoir dans la continuité et dont le découpage toujours aussi pénible de l'éditeur nous prive en rompant une nouvelle fois le rythme voulut par l'auteur.

Beaucoup d'actions dans ce tome, des poursuites, des enlèvements, des meurtres. Mais aussi des dragons qui volent et une cité qui révèle ses secrets. Les dernières pages me donnent envie de plonger directement dans le dernier tome de la saga pour connaître enfin le dénouement. Avec ce volume, je me suis rendue compte que le mélange des univers me plaisaient beaucoup, entre le faste de la Kelsingra d'antan, ses ruines actuelles, la dégaine des marins, la transformation des gardiens, etc, c'est désormais toute une série d'images très riches qui siègent dans mon esprit.


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Tandis qu'à Kelsingra les dragons évoluent et les Anciens s'organisent, Tintaglia vole vers la cité et la menace chalcédienne se rapproche. Tome de transition (avant le final) que j'ai trouvé intéressant mais un peu en dessous des autres. Les éléments du dénouement de la saga sont initiés et l'Argent, qui semble avoir un lien puissant avec l'Art - notion développée dans l'Assassin royal -, y tiendra sans doute une place importante. On a par ailleurs du goût à revoir certains personnages des Aventuriers de la mer, Malta, Reyn et Selden (ce dernier étant malheureusement en très mauvaise posture).

Ce tome 7 m'a légèrement déçu par rapport au reste du cycle. Non qu'il soit plus mauvais, bien au contraire. Mais simplement parce qu'on sent la fin approcher jusque dans l'écriture de Robin Hobb. En effet les événements s'enchaïnent à une vitesse fulgurante, le scénario en justifie la portée. Cela créé un changement de rythme important qui contraste complètement avec les 6 premiers tomes. du coup l'action et les rebondissements prennent le dessus sur les liens et la personnalité des personnages, qui finissent par être nombreux. Robin Hobb a bien pris le temps de développer ses personnages pendant 6 tomes, au risque de perdre un certain lectorat, ses descriptions relationnelles sont extrêmement fouillées et longues, et peuvent rebuter les plus impatients parmi ses lecteurs. Mais au final, ce tome me laisse une impression de précipitation. Certains personnages sont complètement mis de côté, à l'image de malta, Reyn et de leur enfant, qui deviennent le centre d'une passionnante et déchirante histoire. Ceux ci sont totalement dépendant de Tintaglia, et comme le propre récit du dragon n'avance pas tellement, ceux ci sont relégués au second voire troisième plan, et peut être "oubliés". C'est le cas également de l'équipage du Mataf, de la Vivenef elle même, ainsi que du couple Leftrin/Alise. La profusion de personnages ( en comptant approximativement il n'y en a pas moins de 50, dont une petite vingtaine d'importants!) serait elle la cause de ces "mises au placard"?
Du coup le récit perd en vigueur et en intérêt même si l'on sent de la part de l'auteur une volonté de recentrer celui ci autour des dragons, de leur gardien et de la fabuleuse cité. D'ailleurs sur ce point, elle régale volontiers tous ces fans, car à grands renforts d'allusions judicieusement placées, elle renforce l'ancrage de ce cycle dans son univers, et développe la mythologie propre de celui ci. Les quelques événements qui nous font découvrir les liens qui unissent les gardiens, futurs Anciens à la cité et son fonctionnement, devient passionnant.

Les dragons sont fassent à une évidence, s'ils n'arrivent pas à prendre leur envol ils périront. Ils doivent accéder à kelsingra pour survivre.
Hest vit des moments plus que difficile, va d'horreur en horreur.
Mais je crois que le personnage pour moi le plus attachant par sa souffrance est selden.
Je reste en haleine page après page. Pas le temps de s'ennuyer car la vie trépidante des protagonistes ne m'en laisse pas le temps et c'est tant mieux.
La fin approche...et je m'y plonge de ce pas.

L'histoire avance vraiment dans cet avant dernier tome, nous retrouvons avec grand plaisir nos personnages favoris et moins aimés. Nous anticipons avec impatience ce qu'il leur adviendra.
L'auteur à nouveau nous fait parcourir la totalité de son oeuvre (dont l'assassin royal) avec ses puits d'argents qui ne peuvent que nous rappeler l'intrigue des dragons dans sa première série. L'envie de relire ses premiers livres se fait sentir et je ne peux que conseiller à ceux n'ayant pas lu l'assassin royal de s'y pencher car certains mystères y sont plus ou moins abordés et deviennent concret rapprocher de ce tome de la cité des anciens.

On entame la dernière ligne droite avec cet avant dernier tome. La plupart des personnages se rapprochent de Kelsingra, la cité révélant de plus en plus ses secrets. Les dragons subissent de façon bénéfique son influence. de même que les gardiens.

Quatre histoires cohabitent dans ce tome.

La première concerne Hest qui continue sur chemin vers sa femme, tout en continuant à me décevoir de plus en plus. Malgré les évènements qui lui arrive, je n'arrive pas à compatir. Il ne mérite pas mon indulgence. J'ignore comment tout va finir pour lui, mais j'espère en être débarrassé très vite.

La seconde histoire concerne Selden. Toujours emprisonné, c'est le seul personnage qui s'éloigne de Kelsingra. Il est esclave, destiné au duc de Chalcède qui souhaite s'en nourrir pour survivre. Ce projet fait froid dans le dos, surtout que pour le moment je ne vois pas de solution pour éviter cela. Mais je ne doute pas que Robin Hobb trouve une solution a ce problème.

La troisième histoire concerne Leftrin, Malta et Reyn. Leftrin revient au point de départ de l'expédition pour être payé et en repartant il embarque Malta et Reyn pour la cité. Si Leftrin n'est pas vraiment mis en avant dans ce tome, il n'en est pas de même pour le couple. Ils vont souffrir dans ce tome et dans le prochain également. Malta n'est plus que l'ombre d'elle-même. Je souffre avec elle. Il s'agit de ma révélation de cette série. Autant dans la précédente, on avait fini sur une bonne note elle et moi, autant ici je suis fan du personnage. Pour moi, c'est clairement le personnage féminin principal de la série! Je croise les doigts pour que tout se termine au mieux pour elle dans le prochain tome.

Et enfin la quatrième histoire concerne Kelsingra. On y retrouve les dragons et leurs gardiens qui apprennent leur nouvelle vie et qui évoluent. On découvre également la quête qui rythmera le dernier tome je pense. C'est sympathique mais je me lasse un peu de la relation à trois de Thymara-Tatou-Kanaï. Par contre, j'apprécie de plus en plus le changement de Sédric. C'est un personnage pour qui la transformation a été la plus flagrante. A l'opposé, j'en ai marre d'Alise qui passe son temps à ruminer. En fait, je crois que j'ai un problème avec le couple Finbock (Hest et Alise), je ne peux plus les voir. Comme pour son mari, il me tarde d'en être débarrasser.

En parallèle de ces histoires, on peut suivre le vol de Tintaglia. Arrivera-t-elle à Kelsingra? C'est tout l'enjeu du prochain tome.



Tome assez dense avec des choses que j'ai aimé et d'autres moins. Mais on sent qu'on approche du but. le prochain tome (le dernier) devrait nous apporter toutes nos réponses, du moins je l'espère…

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Un tome qui rapproche l'intrigue de celle des autres livres de Robin Hobb (l'Assassin Royal et les Aventuriers de la Mer) et qui donnera envie voir certains de leurs personnages débarquer ! Surtout, qui donne envie de lire la suite !
L'histoire avance bien dans ce tome qui se lit en un rien de temps !

Enfin le 7e tome des Cités des Anciens, et vivement le dernier !
Robin Hobb a le don de nous captiver dans ses romans, et celui-là n'échappe pas à la règle.
La lecture est fluide, riche et détaillée. On n'a aucun mal à vivre ce que vivent, sentir ce que sentent les personnages. de plus j'adore aussi la petite histoire annexe de la Guilde des Oiseaux.

J'ai trouvé que le début de ce 7e tome était un peu lent et « chiant », je trouve que commencer directement sur les réflexions d'Alise et Thymara rend le début un peu lourd. C'est dommage, car c'est là que ces deux personnages affirment pleinement leurs émancipations commencées dans les précédents tomes : cette fois c'est sur, ni Alise, ni Thymara ne laisseront les autres (les hommes pour souvent) décider pour elles. Hest, Kanaï et Tatou n'ont qu'a bien ce tenir.
Dans ce tome les familles Khuprus et Vestrit ne sont pas en reste. Malta et Reyn font tout ce qu'ils peuvent pour sauver Phron, et Selden essaie de survivre en Chalcède, mais le Duc est toujours décidé à obtenir la vie éternelle via les dragons. Il y a une relation qu'on voit venir grosse comme une maison, mais bon, nous verrons bien dans la suite si j'ai raison. On en apprend aussi plus sur les dragons et sur les pierres de souvenirs, qui risque d'être l'autre danger (après les chasseurs de Chalcède) qui menace les gardiens.
Je trouve aussi que certains personnages « ressemblent » beaucoup à ceux des Aventuriers de la mer, notamment le Hest Finbok qui me fait trop penser à Kyle Havre.
Je suis aussi contente d'avoir quelques nouvelles de Hiemain, mais j'aimerai aussi qu'Althéa et Brashen refassent une apparition. J'avoue avoir du mal à me séparer des familles Vestrit et Khuprus, j'ai trop aimé les aventuriers de la mer.

La question que je me pose est : comment toutes ces différentes histoires vont-elles pouvoir se dénouer dans le 8e tome ! Vivement octobre !