Première partie du dernier volume , les dragons deviennent autonomes et les humains s'interrogent sur leur devenir. Ils se transforment en même temps que leurs dragons et une nouvelle vie commence. Sauf que les ennuis arrivent avec les Chalcédiens tandis que la quête du puit d'argent commence . Malta, Selden, Tintaglia sont dans la tourmente et le suspens monte. En même temps, on en apprend plus sur la cité, son intérêt et le lien dragons/ anciens. le dernier tome promet beaucoup d'actions et des retrouvailles qui pourraient mal finir ....autant dire que je vais le commencer tout de suite.
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Ce tome est beaucoup plus dynamique que les deux tomes précédents : tous les axes narratifs se rejoignent d'une façon fluide et tout à fait jubilatoire ;). La menace est maintenant bien réelle : la duplicité des marchands est telle qu'ils refusent de reconnaître le succès de l'expédition à Kelsingra et d'honorer leurs contrats ; ils cachent dans leur rangs quelques fruits pourris sensibles à la corruption. Rendons à César ce qui revient à César : sans ces marchands corrompus, point de débats acharnés autour du respect de la parole, points de tensions, point de dangers…point de septième tome aussi réussi que celui-ci.
Une lecture qui a recelé un plaisir tout enfantin : j'ai pu assister, enfin, à l'envol des dragons . Et un final qui tient du cliffhanger, un coup de chance, tant le découpage français ne répond à aucune logique autre que commerciale. Efficace, cependant : bonne raison d'attaquer la suite.
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Pas de changement de rythme pour cette première partie du dernier opus de la tétralogie originale (Blood of Dragons), la dragonne Tintaglia, blessée et affaiblie tente de retrouver ses Anciens afin qu'ils la soignent, alors qu'en Chalcède Selden est confié aux soins de Chassim, la fille du Duc, afin qu'elle le soigne pour qu'il soit propre à être consommé par son père qui compte bien retrouver la santé grâce à son sang de dragon. À Cassaric, Hest est asservi par le tueur chalcédien qui continue à le terroriser en accumulant quelques meurtres avant de remonter le fleuve afin de tuer un dragon pour récupérer des parties de son corps. le Mataf, toujours poursuivi par un navire affrété par des marchands, fait son possible pour arriver à temps à Kelsingra pour sauver Ephron, le fils de Malta et Reyn Khuprus. Tout se met en place pour une confrontation finale des multiples protagonistes.
Une rencontre qui risque de causer quelques surprises à ceux qui pensaient avoir affaire à quelques dragons déficients, à Kelsingra tous les dragons ont pris leur vol, et en compagnie de leurs Gardiens, maintenant tous transformés en Anciens, ils occupent la Cité dont ils tentent de découvrir les secrets en s'aidant des artefacts en pierre de mémoire qui jalonnent Kelsingra - le souvenir parcellaire de l'importance de l'Argent commence à émerger, l'Argent, source de Magie indispensable aux dragons s'ils veulent retrouver leur pleine puissance, une source qu'il va falloir retrouver.
En filigrane l'autrice mêle au récit de multiples romances, certaines de manière légères, mais d'autres, comme celle du trio Thymara, Tatou et Kanaï, qui dure depuis le premier tome sont vraiment très lassantes et envahissantes. L'écriture est toujours agréable, mais me semble toujours incapable de restituer la tension lors des moments d'action qui passent comme lettre à la poste.
Encore un livre lu facilement d'une traite, c'est agréable et distrayant, même si une dimension épique est toujours absente. Finalement une lecture qui procure un agréable moment de détente, mais sans vraiment être marquante …
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Il ne perçut nulle réaction du bateau ni plus aucun contact mental. Mataf était ainsi, et Leftrin, pour sa part, se réjouissait d'avoir une vivenef plus taciturne que la plupart ; il n'eût sans doute pas apprécié une pie bavarde comme l'Ophélie ni un caractère sombre et taciturne comme celui du Parangon. Mais il en allait sans doute des vivenefs comme des enfants : tous les parents jugent que les leurs sont les plus beaux, et chaque capitaine préfère son bateau à tout autre.
Était-ce les propos du dragon ou bien avait-il extirpé des souvenirs de la pierre?
Toujours est-il que Malta se sentait ensorcelée, comme si elle voyait et entendait ce qu'il décrivait. Devant elle s'étendait la place couverte de gens qui bavardaient entre eux sous le soleil du printemps. Un Ancien aux gants argentés d'où pendaient trois marionnettes complexes s'exclamait d'une voix forte à l'adresse de trois femmes élancées qui tenaient des flûtes brillantes; l'une d'elles porta son instrument à ses lèvres et lui répondit par un trille, et plusieurs passants éclatèrent de rire devant cet échange. Un dragon violet fendait lourdement la foule, les ailes incrustées d'argent, pris dans un harnais d'or complexe couvert des milliers de grelots. Les Anciens s'écartaient sur son passage et beaucoup le saluaient ou s'inclinaient devant lui; les grelots faisaient un petit tintement aigu. Un ancêtre de Mercor? Le tableau magnifique d'abondance et de prospérité s'effaça, et Malta se retrouva sur la place venteuse devant le dragon qui parlait.
N'est-ce pas ainsi qu'agissent les humains depuis des générations ? Nous nous approprions la terre et l'utilisons à notre usage : nous modifions le cours des rivières et la face du monde pour pouvoir nous déplacer en bateau, faire pousser des plantes ou paître du bétail. Et nous jugeons tout naturel de remodeler tout notre environnement pour le rendre confortable aux hommes.
Alise sourit. "C'est pourquoi "dominer" n'est pas le bon terme. Charmer ? Ensorceler ? J'ignore comment l'exprimer, mais tu sais de quoi je parle. Si ces dragons se reproduisent et se multiplient, ils gouverneront inévitablement le monde à leur profit.
- Mais ce serait de l'égoïsme.
- Tu trouves ? N'est-ce pas ainsi qu'agissent les humains depuis des générations ? Nous nous approprions la terre et l'utilisons à notre usage ; nous modifions le cours des rivières et la face du monde pour pouvoir nous déplacer en bateau, faire pousser des plantes ou paître du bétail. Et nous jugeons tout naturel de remodeler tout notre environnement pour le rendre confortable aux hommes. Pourquoi les dragons percevraient-ils le monde différemment ?
Pendant qu'elle cherchait ses mots, il reprit: "Tu te voiles la face, Thymara."
Il parlait d'une voix basse mais sans douceur.
"Tu ne te plonges pas dans la vie d'autrefois à Kelsingra, tu te caches du présent et tu vis dans le passé, un passé qui ne reviendra pas. D'ailleurs, ce n'est même pas vraiment vivre : tu ne prends aucune décision dans ce monde-là, et, si la situation devient trop difficile, tu peux t'enfuir. Tu adoptes une forme de pensée, et, quand tu reviens, elle t'influence; mais le pire, pendant que tu nages dans les souvenirs, c'est ce que tu ne fais pas ici. Quelles expériences est-ce que tu manques, quelles occasions te passent sous le nez? D'ici un an, que diras-tu de ces saisons, que t'en rappelleras-tu?"
Quand l'auteur de CHERUB revisite le mythe de Robin des Bois en mode ultra contemporain !
ROBIN HOOD de Robert Muchamore, déjà 2 tomes en librairie