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Critique de Peluche0706


Autant le dire tout de suite, je n'ai pas réussi à aller jusqu'au bout. L'histoire est à la base passionnante mais j'ai été perdue par le trop grand nombre de détails.

Le dahlia noir est un fait divers très connu qui s'est produit en janvier 1947 : une femme est retrouvée coupée en deux sur le bord d'une route. le problème est qu'à ce jour, l'auteur des faits n'a jamais été identifié et encore moins arrêté.

Un mystère s'est donc installé autour de cette affaire et pas mal d'auteurs célèbres dont James Ellroy ont imaginé ce qu'il s'est passé soit au travers de romans, soit au travers de film.
Steve Hodel est un ancien policier à la retraite et à la mort de son père, il va découvrir dans l'un de ses carnets qu'Elizabeth Short ne lui était pas inconnu : une photo d'elle se trouve parmi d'autres photos. Il va alors se mettre en chasse aux indices pour vérifier ses soupçons et va vite arriver à la terrible conclusion suivante : et si son père était le meurtrier recherché ?

Avec une quatrième de couverture pareille, je n'avais qu'une hâte, c'était de savoir comment un fils peut soupçonner son propre père et entreprendre la démarche de publier ses propres conclusions dans un livre. La curiosité a été trop forte mais j'ai vite été déçue.

J'avoue qu'il faut avoir des tendances voyeuristes pour commencer ce livre. Et pour le coup, je n'ai pas vu énormément l'auteur avoir des scrupules à entamer cette démarche. Au contraire, il explique son cheminement intellectuel qu'il a eu dès le départ pour en arriver à cette conclusion terrible. Pour moi, les premiers arguments sont trop gros, ils ne démontrent en aucun cas que son père soit impliqué dans une quelconque histoire de meurtre. Si bien qu'il était tellement persuadé d'être sur la bonne piste qu'il met en avant des petits détails sans importance et les tourne en sa faveur.

Je reconnais qu'il a effectué un travail considérable et qu'il s'est énormément documenté. Il a rencontré des personnes y compris son entourage familial proche pour en savoir plus sur son propre père. D'ailleurs, à aucun moment, Steve Hodel ne se reconnaît comme étant auteur. Si bien que, souvent, j'ai dû relire plusieurs fois des chapitres parce qu'il n'y avait pas toujours des raisonnements logiques. En revanche, il a bien suivi chronologiquement son avancée dans ses recherches et parfois, même si j'ai été perdue dans des détails qui me paraissaient sans importance, ils devenaient cruciaux pour la compréhension des chapitres suivants.

En bref, je me suis arrêtée au bout de 300 pages environ il y a plus d'une semaine. J'ai mis 2 semaines pour en arriver là. J'ai arrêté parce qu'il ne m'intéresse plus vraiment. Mais je compte bien lire « qui a tué le dahlia noir ? » de Stéphane Bourgoin qui démonte les arguments de Steve Hodel. Je reprendrais donc par la suite ce livre pour piocher les arguments de l'un et de l'autre.
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