Michel Honacke/5
3 notes
Résumé :
Plongée dans le monde d'un aventurier britannique intrépide, cousin d'Indiana Jones avec des airs de héros de Jules Verne.Kenya, 1889. Pendant que les grandes puissances européennes posent les jalons de la Première Guerre mondiale en s'affrontant à travers leurs colonies, de mystérieux indigènes, que l'on dit immortels, font régner la terreur en faisant prisonniers les imprudents qui s'égarent sur leur territoire.Quel secret protègent-ils?? D'obscurs industriels et ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3)
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Le voile avait été levé sur la face consternée de Parsifal Crusader mais pas sur cette étrange affaire.
L'aventurier se trouvait en mauvaise posture. Ses escapades l'avaient parfois fait tomber de bien plus haut que cette chaise, pourtant pieds et poings liés au-dessus d'un puit, ceci pouvait être sa chute la plus ultime et la plus mortelle.
Sa mission de sauvetage du Professeur Equinox au Kenya, en proie à d'étranges guerriers à la face de craie, l'avait inévitablement opposé à l'organisation qui employait le Professeur et qui n'était pas prète à partager le secret de la montagne cannibale.
Au retour de leur voyage en ballon, "le Dragon de Mangalore", Equinox n'eût pas le temps de piper mot, son secret fut soufflé d'un jet de sarbacane.
Incroyable!
La peau du scientifique fut fané instantanément, à l'identique des Guerriers-lune que Parsifal eût l'occasion de mettre hors d'état de nuire.
La haute Tswamba Salu, craint par les masaï, avait envoyée ses guerriers, ici, à Londres et Morton, l'agent secret britannique à l’œil de verre et sa brute épaisse d'écossais , avaient été missionné par quelqu'un pour travailler Parsifal au corps.
Parsifal, déguisé en bédouin, repensait aux lianes de la forêt de la montagne qui avaient avalé l'équipage d'Equinox.
Au dessus d'un puit, la situation aurait pu être pire.
"Baron, tu te mets toujours dans de beaux draps!", aurait pu lui rappeler son acolyte d'aventure, Monsieur Profit.
: Avec Parsifal Crusader, Honaker nous fait renouer avec un type d'aventuriers de la classique littérature du genre. Le Baron et son roux acolyte ne sont pas sans rappeler Bob Morane et son complice, Parsifal est à rapprocher aussi d'un Indiana Jones voire de James Bond lui-même.
Intrépide, séducteur et armé de gadgets sophistiqués pour son époque du 19 ème siècle, Parsifal a également ses "James Bond" girls avec Bettina "Tina" la gouvernante et Swala, l'esclave au charme ensorcelant. Soupçons d'amour et de séduction se glisseront dans ce cocktail d'action et d'exotisme pour grands ados.
L'intrigue de "la légende des hommes lunes" est chouette et d'une trame générale simple sur peu de pages. On n'imagine qu'il n'est pas aisé de contourner la linéarité monotone et de surprendre son lectorat. Et c'est là tout le talent d'un auteur que d'arriver à raconter autrement pour captiver, l'art du "conteur", la science de l'écrivain.
Michel Honaker relève le défi, déconstruit et retricote son histoire, conserve des pièces du puzzle et ménage le mystère pour nous ferrer, il rythme le voyage de moments d'action bien dosé. Un juste frisson sans trop en faire sur ce contexte d'avant Première Guerre Mondiale SteamPunk.
Les personnages tel que Profit, le roux irlandais génie de la mécanique et ex-mauvais garçon des rues, est un exemple des fréquentations hautes en couleurs de cet aventurier anglais original qui aime à ce revêtir de son costume de bédouin bleu pour secourir la veuve et l'orphelin.
Un auteur toujours de référence.
L'aventurier se trouvait en mauvaise posture. Ses escapades l'avaient parfois fait tomber de bien plus haut que cette chaise, pourtant pieds et poings liés au-dessus d'un puit, ceci pouvait être sa chute la plus ultime et la plus mortelle.
Sa mission de sauvetage du Professeur Equinox au Kenya, en proie à d'étranges guerriers à la face de craie, l'avait inévitablement opposé à l'organisation qui employait le Professeur et qui n'était pas prète à partager le secret de la montagne cannibale.
Au retour de leur voyage en ballon, "le Dragon de Mangalore", Equinox n'eût pas le temps de piper mot, son secret fut soufflé d'un jet de sarbacane.
Incroyable!
La peau du scientifique fut fané instantanément, à l'identique des Guerriers-lune que Parsifal eût l'occasion de mettre hors d'état de nuire.
La haute Tswamba Salu, craint par les masaï, avait envoyée ses guerriers, ici, à Londres et Morton, l'agent secret britannique à l’œil de verre et sa brute épaisse d'écossais , avaient été missionné par quelqu'un pour travailler Parsifal au corps.
Parsifal, déguisé en bédouin, repensait aux lianes de la forêt de la montagne qui avaient avalé l'équipage d'Equinox.
Au dessus d'un puit, la situation aurait pu être pire.
"Baron, tu te mets toujours dans de beaux draps!", aurait pu lui rappeler son acolyte d'aventure, Monsieur Profit.
: Avec Parsifal Crusader, Honaker nous fait renouer avec un type d'aventuriers de la classique littérature du genre. Le Baron et son roux acolyte ne sont pas sans rappeler Bob Morane et son complice, Parsifal est à rapprocher aussi d'un Indiana Jones voire de James Bond lui-même.
Intrépide, séducteur et armé de gadgets sophistiqués pour son époque du 19 ème siècle, Parsifal a également ses "James Bond" girls avec Bettina "Tina" la gouvernante et Swala, l'esclave au charme ensorcelant. Soupçons d'amour et de séduction se glisseront dans ce cocktail d'action et d'exotisme pour grands ados.
L'intrigue de "la légende des hommes lunes" est chouette et d'une trame générale simple sur peu de pages. On n'imagine qu'il n'est pas aisé de contourner la linéarité monotone et de surprendre son lectorat. Et c'est là tout le talent d'un auteur que d'arriver à raconter autrement pour captiver, l'art du "conteur", la science de l'écrivain.
Michel Honaker relève le défi, déconstruit et retricote son histoire, conserve des pièces du puzzle et ménage le mystère pour nous ferrer, il rythme le voyage de moments d'action bien dosé. Un juste frisson sans trop en faire sur ce contexte d'avant Première Guerre Mondiale SteamPunk.
Les personnages tel que Profit, le roux irlandais génie de la mécanique et ex-mauvais garçon des rues, est un exemple des fréquentations hautes en couleurs de cet aventurier anglais original qui aime à ce revêtir de son costume de bédouin bleu pour secourir la veuve et l'orphelin.
Un auteur toujours de référence.
1889, Sud du Kenya. Daniel Thorpe, explorateur est en expédition. Il s'arrête car une forêt n'était pas là auparavant. Ceux qui l'accompagnent tentent d'y pénétrer mais ils sont avalés. Tout le monde s'enfuit sauf le Professeur Dexter Equinox. Ce dernier est sauvé par un dragon.
De retour à Londres, Equinox rend visite à son sauveur, Parsifal Crusader. Il est assassiné mais il a le temps de lui remettre des documents.
Un roman pour jeunes lecteurs, jeunes adolescents qui se lie très facilement et qui manie à merveille de nombreux codes, le fantastique avec des créatures étranges, des légendes, l'aventure, le domaine historique, des personnages honnêtes, d'autres moins, les voyages, l'amour mais surtout l'humour. Tous les ingrédients sont donc réunis pour que le lecteur fasse défiler les pages et ne s'ennuie pas.
le roman est magnifiquement servi par Parsifal et son compère Irlandais. Associés, certes, mais avant tout amis et protecteurs l'un envers l'autre. J'aurais aimé en savoir plus sur le début de leur amitié, comment elle est née… Cela fera peut-être l'objet d'un autre tome.
Je vais m'étendre sur le personnage de Parsifal que j'ai beaucoup aimé. Bien entendu, il est le héros de ce roman. Parsifal est Anglais, issu d'une bonne famille. Son père est décédé et il est Lord. Depuis son enfance, il a toujours eu soif d'aventures quelles qu'elles soient. On a quelques informations sur sa mère mais très peu. Les usages, les conventions, il s'en moque. Il sait, très vite, à qui il a affaire. Il a un grand respect pour les femmes. Il est tombé amoureux mais amour voué à l'échec par rapport à sa vie faite de nombreux voyages. Il ne constitue pas un bon parti. Il a soif de connaissances car il sait que ce siècle est à un tournant et que tout reste à découvrir. Il a vu autant de beauté que de misères. Il est très beau mais original. Un peu tête brûlée, idéaliste, illuminé. Il aime les défis, jouer avec le feu.
L'auteur termine un chapitre avec un élément que l'on retrouve, bien souvent sous une autre forme, dans le suivant. Comme quelques auteurs déjà lus auparavant, il donne un titre à son chapitre, mots ou phrases que l'on retrouve dans le corps de ce dernier, donnant ainsi plus de poids à l'histoire. Ce roman est donc une bonne histoire d'aventure avec son lot de rebondissements, des héros qui n'ont pas peur de grand chose. C'est rapide, entraînant, sans ennui. L'auteur distille quelques informations instructives sur les pays, l'histoire…
Lien : https://jelistulisillit.word..
De retour à Londres, Equinox rend visite à son sauveur, Parsifal Crusader. Il est assassiné mais il a le temps de lui remettre des documents.
Un roman pour jeunes lecteurs, jeunes adolescents qui se lie très facilement et qui manie à merveille de nombreux codes, le fantastique avec des créatures étranges, des légendes, l'aventure, le domaine historique, des personnages honnêtes, d'autres moins, les voyages, l'amour mais surtout l'humour. Tous les ingrédients sont donc réunis pour que le lecteur fasse défiler les pages et ne s'ennuie pas.
le roman est magnifiquement servi par Parsifal et son compère Irlandais. Associés, certes, mais avant tout amis et protecteurs l'un envers l'autre. J'aurais aimé en savoir plus sur le début de leur amitié, comment elle est née… Cela fera peut-être l'objet d'un autre tome.
Je vais m'étendre sur le personnage de Parsifal que j'ai beaucoup aimé. Bien entendu, il est le héros de ce roman. Parsifal est Anglais, issu d'une bonne famille. Son père est décédé et il est Lord. Depuis son enfance, il a toujours eu soif d'aventures quelles qu'elles soient. On a quelques informations sur sa mère mais très peu. Les usages, les conventions, il s'en moque. Il sait, très vite, à qui il a affaire. Il a un grand respect pour les femmes. Il est tombé amoureux mais amour voué à l'échec par rapport à sa vie faite de nombreux voyages. Il ne constitue pas un bon parti. Il a soif de connaissances car il sait que ce siècle est à un tournant et que tout reste à découvrir. Il a vu autant de beauté que de misères. Il est très beau mais original. Un peu tête brûlée, idéaliste, illuminé. Il aime les défis, jouer avec le feu.
L'auteur termine un chapitre avec un élément que l'on retrouve, bien souvent sous une autre forme, dans le suivant. Comme quelques auteurs déjà lus auparavant, il donne un titre à son chapitre, mots ou phrases que l'on retrouve dans le corps de ce dernier, donnant ainsi plus de poids à l'histoire. Ce roman est donc une bonne histoire d'aventure avec son lot de rebondissements, des héros qui n'ont pas peur de grand chose. C'est rapide, entraînant, sans ennui. L'auteur distille quelques informations instructives sur les pays, l'histoire…
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geniallll !
Citations et extraits (2)
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Sur le mont cannibale
Sud du Kenya, printemps 1889.
Alors que le soleil se cachait derrière l’horizon, étendant une ombre sulfureuse sur la savane, un frisson parcourut la montagne tout entière…
Cette myriade de chuchotis qui tissent le silence de la nuit africaine se tut.
Toute chose se figea, et ce changement aussi bizarre que soudain glaça les sangs de Daniel Thorpe. L’explorateur leva le bras pour ordonner halte à la douzaine de personnes qui composaient l’expédition dont il avait la charge depuis Mombasa. C’étaient des porteurs kikuyus1 qui à son signal se dévisagèrent avec inquiétude. Ils avaient entamé l’ascension en début d’après-midi, et déployé de grands efforts pour parvenir à ce plateau situé à mi-hauteur du Tswamba Salu dont le sommet, noyé dans les nuées, paraissait encore lointain.
L’ancien volcan avait un autre nom : la Montagne Cannibale.
On racontait que ceux qui osaient s’aventurer sur ses flancs ne revenaient jamais dans leur village. Daniel Thorpe connaissait l’existence de ces ragots. Il ne leur avait jamais prêté beaucoup d’attention. Jusqu’à cet instant où, face à cette jungle ondoyante qui barrait le passage, son instinct lui dictait de ne plus avancer d’un pas.
— Que se passe-t-il, Dan ? Un problème ?
Jusqu’alors, le professeur Dexter Equinox n’avait pipé mot. L’exercice physique n’était pas celui où excellait le biologiste, qui préférait les allées et venues entre les éprouvettes et les microscopes. Toute la journée, il avait eu peine à suivre l’allure imposée. L’arrêt de la colonne lui permettait de retrouver un peu de souffle. Il ne s’en plaignait pas. Thorpe secoua la tête et esquissa un geste vague en direction du rideau de végétation.
— Je ne sais pas, Professeur… C’est cette forêt… J’aurais juré qu’elle n’était pas là lors de ma dernière ascension.
— D’après mes observations, fit Equinox en renouant avec le ton professoral qu’il affectionnait, une forêt ne met jamais que quelques décennies à se former. Voire quelques siècles. Vous devez faire erreur.
Il coupa un morceau de liane qui courait à ses pieds et le glissa dans sa poche.
— Je suis certain de ce que j’avance, insista Thorpe. C’est très curieux.
Equinox avait bien son idée, mais il la garda pour lui.
— J’analyserai cet échantillon dès mon retour à Londres. À première vue, c’est vrai, je ne reconnais aucune des espèces qui la composent… Si nous voulons atteindre le sommet, nous devrons pourtant la traverser. Nous n’avons guère le choix. Poursuivons, voulez-vous ?
— Vous êtes éreinté, Dexter.
— Non, non… Je vais bien. Je vais bien, je vous assure.
— On devrait camper ici jusqu’au matin. Cela ne me dit rien de m’y risquer à la seule lumière des torches.
— Le temps nous est compté, Thorpe, rechigna Equinox. Mes commanditaires sont pressés…
— J’entends, mais je suppose qu’ils désirent nous voir revenir en vie, pas vrai ?
Sud du Kenya, printemps 1889.
Alors que le soleil se cachait derrière l’horizon, étendant une ombre sulfureuse sur la savane, un frisson parcourut la montagne tout entière…
Cette myriade de chuchotis qui tissent le silence de la nuit africaine se tut.
Toute chose se figea, et ce changement aussi bizarre que soudain glaça les sangs de Daniel Thorpe. L’explorateur leva le bras pour ordonner halte à la douzaine de personnes qui composaient l’expédition dont il avait la charge depuis Mombasa. C’étaient des porteurs kikuyus1 qui à son signal se dévisagèrent avec inquiétude. Ils avaient entamé l’ascension en début d’après-midi, et déployé de grands efforts pour parvenir à ce plateau situé à mi-hauteur du Tswamba Salu dont le sommet, noyé dans les nuées, paraissait encore lointain.
L’ancien volcan avait un autre nom : la Montagne Cannibale.
On racontait que ceux qui osaient s’aventurer sur ses flancs ne revenaient jamais dans leur village. Daniel Thorpe connaissait l’existence de ces ragots. Il ne leur avait jamais prêté beaucoup d’attention. Jusqu’à cet instant où, face à cette jungle ondoyante qui barrait le passage, son instinct lui dictait de ne plus avancer d’un pas.
— Que se passe-t-il, Dan ? Un problème ?
Jusqu’alors, le professeur Dexter Equinox n’avait pipé mot. L’exercice physique n’était pas celui où excellait le biologiste, qui préférait les allées et venues entre les éprouvettes et les microscopes. Toute la journée, il avait eu peine à suivre l’allure imposée. L’arrêt de la colonne lui permettait de retrouver un peu de souffle. Il ne s’en plaignait pas. Thorpe secoua la tête et esquissa un geste vague en direction du rideau de végétation.
— Je ne sais pas, Professeur… C’est cette forêt… J’aurais juré qu’elle n’était pas là lors de ma dernière ascension.
— D’après mes observations, fit Equinox en renouant avec le ton professoral qu’il affectionnait, une forêt ne met jamais que quelques décennies à se former. Voire quelques siècles. Vous devez faire erreur.
Il coupa un morceau de liane qui courait à ses pieds et le glissa dans sa poche.
— Je suis certain de ce que j’avance, insista Thorpe. C’est très curieux.
Equinox avait bien son idée, mais il la garda pour lui.
— J’analyserai cet échantillon dès mon retour à Londres. À première vue, c’est vrai, je ne reconnais aucune des espèces qui la composent… Si nous voulons atteindre le sommet, nous devrons pourtant la traverser. Nous n’avons guère le choix. Poursuivons, voulez-vous ?
— Vous êtes éreinté, Dexter.
— Non, non… Je vais bien. Je vais bien, je vous assure.
— On devrait camper ici jusqu’au matin. Cela ne me dit rien de m’y risquer à la seule lumière des torches.
— Le temps nous est compté, Thorpe, rechigna Equinox. Mes commanditaires sont pressés…
— J’entends, mais je suppose qu’ils désirent nous voir revenir en vie, pas vrai ?
j'ai l’impression qu'un ailleurs m'appelle en permanence, ou je me sentirais moi-même.
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