Quand je suis si près d’elle, je sens ce lien entre nous que même la mort ne saurait briser. Nous sommes unis pour l’éternité.
- S'il te plaît, aide-moi à retrouver mon corps. Je ferme les yeux.
- Je n'arrêterai pas de me battre pour toi jusqu'à ce qu'on trouve. Promis
"Ce n'est pas parce qu'on en est capable qu'on en a le droit."
Chaque seconde passée avec elle était pour moi comme un éveil, à croire que je n’avais jamais vraiment ouvert les yeux avant son entrée dans ma vie.
Intéressant de constater combien le système de croyances de quelqu'un peut s'écrouler devant des choses qu'il ne comprend pas. Et là, il ne s'agit pas seulement de mon système de croyances mais aussi de mes principes, de mes valeurs, de mes objectifs, de mon cœur.
C’est mieux d’être une personne importante désintéressée qu’un rien du tout égoïste.
Prendre conscience qu'on n'est plus amoureux est pénible. C'est comme si mes poumons étaient pris dans un etau.
Je ne savais pas qu’il était possible de se sentir aussi bien avec une autre personne sans avoir pris de substances inutiles
Quand on n’était que des fœtus, on ne se rappelait pas la vie d’avant et on n’avait aucune idée de celle qui nous attendait à l’extérieur. Tout ce qu’on connaissait, c’était l’utérus. Et puis on est nés, on a quitté l’utérus pour se retrouver dans le monde actuel de l’existence. On a oublié notre existence dans l’utérus avant cette vie, on n’a aucune idée de ce qui nous attend ensuite. Et lorsque s’achèvera notre vie actuelle, on se retrouvera tous dans un autre monde, où l’on pourrait oublier celui-ci, aussi bien que celui de l’utérus. Ce ne sont que des mondes qui se succèdent, l’un après l’autre. On sait pertinemment que certains d’entre eux existent, on croit en l’existence de certains autres. Et il pourrait en exister dont on n’a même pas idée. À l’infini. Je ne crois pas qu’on puisse vraiment mourir. Son explication tient debout, à moins que je ne cède simplement au plaisir de sentir sa poitrine sous mes lèvres. Je saisis un autre préservatif tout en réfléchissant à sa théorie. Elle me semble plus plausible qu’aucune porte nacrée du paradis, ou qu’aucun lac de feu et de soufre. Je reste convaincu que la vie et la mort existent, point barre.
On s’est trouvés une fois : quand on s’est rencontrés.
Puis une autres fois: quand elle est morte.
Ce qui me fait assez croire en nous pour imaginer qu’on pourrait recommencer, une troisième fois.