AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Sevlipp


- Ella a brisé une fenêtre dans l'usine pour laquelle elle travaille,
- John a une histoire familiale malheureuse,
- Clem ne se nourrit plus,
Allez hop, à l'asile.
Voici comment étaient traités les problèmes psychiatriques au début du Siècle dernier.
Et d'ailleurs, ces gens là ne devraient pas se reproduire ; même Churchill est favorable l'eugénisme.
Le docteur Fuller pense, au départ, qu'on peut les soigner et que la musique leur fait du bien.
Et bien, qu'ils dansent dans la salle de bal le vendredi.
Mais le docteur Fuller a aussi ses failles et ses secrets et cela va dégénérer.
Le rythme est lent pour permettre de sentir la moiteur étouffante de cet été et pour s'imprégner de la psychologie des personnages.
Il y a de la folie (pas forcement ceux qu'on pense), une ambiance oppressante, de l'amour, de la pauvreté et la lutte des classes en toile de fond.
L'ambiance anxiogène est parfaitement rendue.
Le style est tout en finesse et la fin est bouleversante.
Une lecture qui marque.
Commenter  J’apprécie          220



Ont apprécié cette critique (21)voir plus




{* *}