AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,33

sur 255 notes
5
8 avis
4
27 avis
3
15 avis
2
5 avis
1
0 avis
Très sympa le nouveau bouquin de Nick Hornby : années 60, dans le milieu des séries tv, de l'humour british qui fait mouche... j'imagine très bien Gemma Atherton dans le rôle de Barbara/Sophie, même si elle n'est pas aussi plantureuse, mais tout aussi craquante...
Commenter  J’apprécie          00
Ce livre me laisse sur une impression mitigée.

Enchantée par le récit des dessous du milieu de la télévision/théâtre avec ses acteurs, producteurs, metteurs en scène, etc. On y découvre la réalisation d'une série télé, les joies de la notoriété mais aussi les peines, les moments de doute, les moments de gloire, et la gestion vie personnelle/vie publique.

Déçue par le style utilisé par l'auteur : les personnages sont travaillés mais laissent cependant encore de nombreuses zones d'ombre. de plus, il y a de très (trop?) nombreuses références aux années sixties anglaises, ce qui casse le rythme, voire perd le lecteur qui, comme moi, ne connaît pas forcément.

Une lecture intéressante mais pas mémorable à mon sens.
Commenter  J’apprécie          30
Nick Hornby fait partie de ses écrivains que j'ai découvert post-adolescente avec Pour un garçon et High Fidelity et que je retrouve toujours avec beaucoup de plaisir. Avec Funny girl, il embarque ses lecteurs dans les années 60, bien loin des questions sociétales d'aujourd'hui qu'il pouvait aborder dans certains de ses précédents romans. On y croise des célébrités réelles ou fictives, des articles de journaux et des photos qui se mêlent au point que le lecteur ne saura plus ce qui relève du réel et ce qui est fiction.

Découpé à la manière d'une série en saisons, Funny girl aborde des sujets d'époque, évoque la politique mais aussi les relations entre hommes et femmes, l'homosexualité (encore répréhensible là bas aussi) et l'ambivalence sexuelle, le tout avec humour et délicatesse : Nick Hornby livre un roman où rien n'est lourd, tout semble léger, mais duquel on ressort quand même un peu chamboulé car on s'est attaché à ces personnages...

Mon petit bémol tient juste à la fin que j'ai trouvé longuette... A la décharge de Nick Hornby, il n'a fait que suivre la mode des revivals de série (on se souvient du retour de Dallas...). Mais parfois, il est bon de laisser les personnages finir leur vie sans les faire revenir : ils perdent de leur charme, parfois de leur subtilité, et finissent par laisser au lecteur un goût de déjà vu. Dommage quand la grande grande majorité de l'histoire est un petit plaisir pour les amateurs des sixties, à écouter avec les Beatles ou les Stones en fond sonore !
Lien : http://croqlivres.canalblog...
Commenter  J’apprécie          30
Une époque , un autre pays , une autre culture, une société qui se dégage d'un conformisme très conservateur. Des personnages émouvants
Funny girl mais plutôt "gentille fille" nous immerge dans l'environnement de la création télévisuelle des sixties avec des gens qui aiment leur métier et ceux pour lesquels ils le font en ayant encore certaines interrogations éthiques qui sont peut être plus d'actualité de nos jours (mais sait on jamais) .
Lecture sans prise de tête.....
Commenter  J’apprécie          10
Comme ce livre abordait un sujet et une époque pour moi méconnus, je me suis lancée car la quatrième semblait sous-entendre qu'il y avait beaucoup d'humour.
Elle n'avait pas tort : le ton est léger, pétillant, parfois ironique, même si on dénonce les premiers méfaits du divertissement de masse, de la célébrité, l'homophobie.

Sophie/Barbara est la jeune ingénue peu cultivée, futée mais naïve, Bill l'auteur qui écrit des scénarios pour la télé en attendant des jours meilleurs, Clive/Jim le jeune premier tombeur de ces dames, Dennis le producteur un peu dépressif et timide...bref, une galerie de personnages bien campés.

En outre, j'ai trouvé le tableau de l'Angleterre des "Swinging Sixties"dépeint par l'auteur plutôt crédible : une facilité de vivre, un certain optimisme, des changements dans les mentalités et les moeurs mais aussi encore des rigidités morales encore visibles (condition de la femme, regard sur l'homosexualité notamment).
J'ai également beaucoup apprécié la confusion des genres entre vie des personnages et vie des acteurs.
Et e me suis attachée à la protagoniste principale : même si j'ai levé les yeux au ciel devant sa naïveté et son incompréhension de la vie, j'ai en même temps aimé cette candeur qui faisait très"fille de la campagne qui arrive à Londres".

Tout le roman se lit comme si on regardait une comédie, parfois très drôle, parfois tendre et parfois douce-amère et nostalgique.

En bref, un roman très sympathique à lire et qui m'a changé de mes lectures habituelles.
Commenter  J’apprécie          30
Le Londres du début des années 60 vu par une reine de beauté provinciale qui rêve de devenir actrice comique. Charme, humour, légèreté. Excellent !
Commenter  J’apprécie          00
1964, Blackpool, Angleterre. Barbara Parker, à peine couronnée reine de beauté, renonce à sa tiare et vole, court vivre à Londres. Car ce qu’elle veut vraiment, c’est être actrice et faire rire en jouant dans un des programmes comiques de la BBC et ressembler à son idole, Lucille Ball. D’abord vendeuse de cosmétiques, sa bonne étoile va lui faire rencontrer les bonnes personnes et Barbara, qui prend le nom de Sophie Straw, entame dès lors une ascension de star du petit écran…

Prenez Nick Hornby, son amour des Swinging Sixties, son imagination débordante, sa plume aussi fine que généreuse et vous obtenez une œuvre d’art littéraire : c’est ainsi que l’on pourrait résumer Funny Girl, qui se place sur mon podium des livres de Nick Hornby. Le fort intérêt que je porte aux années 60 et à l’Angleterre n’y est pas pour rien, il est vrai. Mais c’est surtout ce récit entraînant, fouillé, mariant le réel à la fiction qui a su me conquérir.
L’auteur a toujours su écrire avec talent sur des thématiques qui lui sont chères, dont la culture populaire, qui est une composante majeure de ses récits.

Dans Funny Girl, Nick Hornby nous fait plonger dans l’âge d’or des feuilletons télévisés comiques de la BBC, dans les années 60 : époque qui voit un tournant majeur s’opérer dans société, prise d’une effervescence et d’une folle envie de briser les tabous, de s’exprimer et dépoussiérer une société et des médias par trop lisses. Sophie Straw sert de point de départ et de filigrane à l’hommage qui est fait à cette époque, à cette culture et permet en même temps de subtilement interroger sur les ressorts de l’efficacité et de la pérennité d’une série, d’une comédie, ce qui la fait marcher, s’essouffler, non pas tant du point de vue du spectateur mais de l’intérieur, avec ses acteurs et producteurs.

Découpée en saisons pour nous mettre encore plus dans le bain, le récit de Funny Girl met en scène l’histoire de la naissance, de l’évolution, de la fin et même de la renaissance d’une série télévisée fictive, produite par la BBC : Barbara (et Jim). Et ce qui rend la chronique de cette comédie si captivante, c’est qu’elle est relatée depuis les regards de ceux qui la font vivre. Les acteurs d’abord : Sophie, qui joue Barbara, et Clive, son partenaire jouant Jim, acteur au joli minois mais insipide, qui rêve d’être aimé de tout le monde et essaie pour cela de toujours dire et faire ce qui peut lui donner le beau rôle auprès du public, et de son père, qu’il veut impressionner. Mais aussi les scénaristes, Bill et Tony, tous deux homosexuels devenus amis après une arrestation dans une pissotière, aux vies troublées, l’un étant rentré dans le rang plus ou moins par sécurité, l’autre cherchant l’art pour l’art et méprisant le succès de la série qu’il considère comme une preuve de médiocrité intellectuelle. Même dilemme pour Dennis, le producteur et réalisateur, qui bien que ravi des millions de spectateurs, doute de son intégrité et de son honnêteté quand il essaie de vendre Barbara (et Jim) comme digne d'intérêt public. Figure paternelle qui rassemble et protège, il évoque à lui seul le paradoxe d’une tentative nouvelle qui veut briser les carcans mais qui doit en même temps obéir à des contraintes serrées pour retenir son auditorat. Ces personnages hauts en couleurs offrent des perspectives différentes sur la série et permettent de nuancer l’auréole glamour dont le succès les pare tous. Star ou pas, ils sont avant tout des êtres à la recherche de ce que tout être humain veut : l’amour, la reconnaissance, la sécurité et la joie de vivre. Comme toujours, l’auteur installe et développe histoires d’amitié et d’amour compliquées et mêlent leurs interrogations professionnelles à leurs questionnements et parcours personnels. Ainsi, Nick Hornby réussit à nous faire nous attacher à eux et les rend authentiques, car leurs vies ressemblent aux nôtres.

On ne peut manquer d’évoquer la recherche documentaire fouillée de l’auteur, qui permet à son histoire de tenir debout et de faire émerger une atmosphère vibrante, faisant tant appel à notre imaginaire, nos représentations que nos connaissances sur l’époque : parsemant ça et là des images d’archives de personnes célèbres, de lieux connus, d’émissions réelles, il rend l’ensemble encore plus crédible et vivant.

Au sortir de ce roman, une fois refermé et le tourbillon apaisé, j’ai aimé me rendre encore plus compte qu’au final, Sophie, la Funny Girl, n’est pas le thème majeur. Certes, elle est sur le devant de la scène la majeure partie du temps, on suit toutes les dimensions de sa vie mais en même temps, elle est avant tout au service d’une comédie, un rôle, à plusieurs entrées, autour duquel s’articulent les joies, inquiétudes et angoisses de son équipe et même d’un milieu professionnel. Elle est l’épicentre qui permet de mesurer les ondes influentes et persistantes d’une époque. Profondément drôle, avec un caractère spontané, naïve et ravissante, Nick Hornby fait un portrait d’elle qui m’a plu car plutôt équilibré : si Sophie n’a pas sa langue dans sa poche et n’est pas du genre à baisser les yeux devant l’autorité du père ou du compagnon, s’amuse et n’a rien d’une fille chaste attendant le mariage comme la porte d'entrée dans la considération aux yeux de la société, elle n’est pas non plus une pionnière du féminisme, sachant se conformer à l'image qu'on veut qu'elle donne par moments. Sa métamorphose fait qu'elle devient néanmoins au fur et à mesure une London girl, loin de son Blackpool natal.

Enfin, si j’ai trouvé que le dénouement, par ailleurs brillant, traînait un peu en longueur, je me suis retrouvée comme face au générique de fin du dernier épisode d’une série particulièrement aimée, dont on sait qu’elle doit finir mais qu’on quitte à regret, avec mélancolie, heureuse du parcours des personnages et en même temps nostalgique au moment où tombe le clap de fin. Signe d’une réussite littéraire jusqu’à la dernière ligne.

Funny Girl ne peut que vous séduire et vous faire passer un roman de lecture divertissant, drôle et émouvant. L’art et le talent de Nick Hornby nous permettent une incursion vibrante dans le Londres des années 60 et son élan créatif, ses médias, sa soif de vivre et la force de sa culture populaire. Avec ses personnages attachants, drôles et touchants, l’auteur nous plonge dans un récit au rythme enlevé qui donne durablement le sourire et est source de sages réflexions.

Note :
Lecture en anglais.



Lien : http://labiblidemomiji.com/2..
Commenter  J’apprécie          130
Barbara, Miss Blackpool durant cinq minutes, est une jolie fille à la répartie fulgurante qui désire échapper à un sort de vendeuse courtisée par des messieurs mariés. Montée (descendue?) à Londres dans les années 60, elle tourne dans une Comedy Playhouse, sorte de pilote d'une peut-être future série, enregistrée en direct et en public. Rebaptisée Sophie, elle joue le rôle de Barbara de Blackpool (hé oui) que tout oppose au londonien Jim (joué par Clive). Leur couple à l'écran TV deviendra aussi pour un temps un couple à la ville, d'ailleurs réalité et fiction font un joli chassé croisé, par exemple quand il s'agit de devenir parents (à l'écran) Clive s'insurge violemment car il n'est pas prêt. "Mais, Clive, c'est juste ton personnage...".
La fine équipe du feuilleton Barbara (et Jim) comprend aussi Dennis, amoureux de Sophie, et les scénaristes Bill et Tony.

Durant ces années 60 parfaitement reconstituées, avec quelques photos d'époque, les émissions télé se terminaient tôt et il n'y avait pas pléthore de chaînes, mais déjà existait le débat sur la distraction offerte aux téléspectateurs. On sait maintenant vers quoi le tout divertissement s'est dirigé...

"Tout tenait en fait à la forme, au principe du feuilleton : il portait en lui la promesse d'un lendemain, d'un prochain épisode, d'une nouvelle saison; il offrait de l'espoir à ses personnages, et à tous ceux qui s'identifiaient à eux. Tony ne pensait pas désirer écrire un jour autre chose que des comédies d'une demi-heure. Elles détenaient la clé de la santé, de la prospérité et du bonheur."

"Mon interlocuteur (...) a qualifié le public de Barbara (et Jim) de bande de hyènes hilares."

"Le divertissement avait pris le contrôle du monde, et Sophie n'était pas certaine que le monde fut devenu meilleur pour autant. Parfois, tout laissait à penser que tous les habitants de ce pays, sans exception, voulaient écrire pour la télévision, pousser la chansonnette, apparaître dans des films. Plus personne ne voulait prendre un rouleau de peinture, concevoir des moteurs, ni même trouver un remède au cancer."

Partie pour une lecture de "comédie british comme je les aime", je n'ai pas été déçue, c'est drôle, en effet, mais pointe pas mal de nostalgie, ces swinging sixties comme l'on dit voyaient encore l'arrestation des homosexuels dragueurs. Cerise sur le gâteau, les dialogues sont un vrai régal de sous-entendus que les interlocuteurs doivent souvent décoder, pour le plus grand plaisir des lecteurs. J'ai adoré cette plongée dans ces années là, on s'y croit vraiment!
Lien : http://enlisantenvoyageant.b..
Commenter  J’apprécie          20
Ce livre m'a plongée dans l'univers de la télévision anglaise des années 1960 et plus précisément au coeur de l'élaboration d'une série humoristique pour la BBC. Cette série se proposant d'être un miroir de la société de l'époque, le roman devient à son tour une jolie chronique sur l'industrie du divertissement des sixties, à travers le parcours de quelques uns de ses rouages. En tête du casting, l'irrésistible Barbara, reine de beauté qui a quitté son Angleterre profonde pour Londres et la vie excitante qu'elle promet. Mais si Barbara rêve d'être actrice, ce n'est certainement pas pour jouer la potiche ni les faire-valoir : ce qu'elle veut, c'est faire rire. Évitant les pièges et la facilité, elle devient rapidement une vedette du petit écran. Bientôt, cette comédienne née qui n'a pas la langue dans sa poche mais la tête sur les épaules découvre que son personnage dans la série est bien plus qu'un alter ego aux yeux du public.

Autour de ce personnage solaire gravitent acteurs, scénaristes, producteurs et metteurs en scène. Comme il y a peu de personnages, Nick Hornby peut développer le caractère et la vie de chacun. Aussi, même si Barbara est clairement au coeur de ce roman, les seconds couteaux n'en sont pas vraiment, ne serait-ce que parce qu'ils occupent une place centrale dans la vie de la jeune actrice. Les dialogues quant à eux sont aux petits oignons : percutants et plein d'esprit. On suit la petite équipe sur plusieurs années – qui correspondent aux saisons de la série – au rythme des évolutions professionnelles et personnelles des personnages. le roman reste égal du début à la fin : toujours difficile à lâcher. Je n'avais pas envie de quitter cette ambiance sixties et d'être séparée de cette joyeuse bande disparate.
Lien : http://federicosabeleer.fr/2..
Commenter  J’apprécie          00
Hornby est au mieux de sa forme et apporte plus de profondeur dans ses personnages que dans ses précédents. Une portrait malicieux de l'Angleterre des seventies.
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (501) Voir plus



Quiz Voir plus

Compléter les titres

Orgueil et ..., de Jane Austen ?

Modestie
Vantardise
Innocence
Préjugé

10 questions
20255 lecteurs ont répondu
Thèmes : humourCréer un quiz sur ce livre

{* *}