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3,26

sur 171 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Lucy a 42 ans, des enfants, un divorce, une vie banale, un ex-mari alcoolique mais pas méchant, et elle est à quelques mois du référendum sur le Brexit (donc en 2016).
Joseph est noir, a 22 ans, cumule les petits emplois, rêve de devenir un grand DJ, et est plutôt pro-Brexit.

Ils se rencontrent dans la supérette du coin, où Joseph est boucher.
Évidemment, entre les deux, ça va s'avancer doucement vers une liaison, après une phase babysitting…
Entre préjugés culturels, ethniques, identitaires, politiques, générationnels, l'ex-mari, la pression policière sur Joseph en raison de sa couleur de peau, les opinions politiques, le racisme, l'idiotie des amis ou de la famille, la vie, les banalités, Lucy et Joseph se rapprochent…

Déjà que le déroulé était un peu plan-plan, avec des clichés (volontaires ou pas), la relation amoureuse en fait un ronron soporifique… il ne passe pas grand-chose, mis à part un « mini rebondissement » qui est prévisible à 20km… car tout est préjugés, banalités, dialogues sortis d'un sitcom des années 90, etc.

Aucun personnage ne m'a emballé et je ne me suis attachée à aucun… ce qui est un comble dans un roman de Nick Hornby, dont j'aime, en général la plume, la verve, la façon de pointer les travers de la société britannique, et l'humour…
Ici, quelques pointes de sourire, mais rien de transcendant… c'est tiède, pas très crédible parfois, et irritant dans la façon d'étirer des situations qui ne sont pas trépidantes…
C'est comme le Brexit… pro ou contre, fourvoyé ou pas, ce roman prône la réconciliation, la bienveillance, le politiquement correct et le bien-pensant… ce sont des thèmes intéressants mais là, non, ça ronronne, c'est long, c'est chi***….
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Très déçue par ce roman dont le résumé était franchement très prometteur.
Beaucoup de longueur je trouve dans l'histoire ; je m'attendais à une histoire d'amour un peu loufoque avec bien sûr quelques complications et je suis tombée sur deux personnages principaux sans grande personnalité, avec beaucoup de négativité, des engueulades pour pas grand chose....

C'est clair que ce roman peut montrer une réalité en ce qui concerne les aléas des couples mais j'ai trouvé que l'histoire était déprimante.

J'ai cependant adoré le caractère des deux fils de Lucy, j'ai bien rigolé grâce à leurs dialogues.

En conclusion, l'auteure écrit bien, on sent une réelle maîtrise de la langue mais l'histoire très décevante est très décevante pour moi ; possible que ce roman ne me corresponde tout simplement pas !!!
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Mon avis est discordant si j'en crois ce que je lis ou entends de-ci de-là sur "Tout comme toi", car je n'ai pas guère aimé ce livre. Je ne connaissais pas Nick Hornby, mais je ne vais pas enterrer trop vite cet auteur en affirmant que ce sera le premier et dernier livre que je lirai de lui.
L'action se déroule à Londres dans les mois précédents le référendum sur le Brexit en 2016. Lucy, une enseignante blanche de 42 ans opposée au Brexit et mère célibataire de deux enfants, trouve inopinément l'amour avec Joseph, un jeune homme noir de 22 ans plutôt favorable au Brexit, cumulant les petits boulots et rêvant de devenir DJ. "Tout comme toi" suit les hauts et les bas de cette relation interraciale, interculturelle et intergénérationnelle dans un pays chaque semaine de plus en plus divisé.
Tout commence donc avec une alléchante histoire d'amour dans un schéma pourtant très classique pour une comédie romantique. Malgré l'intitulé du titre, tout différencie Lucy et Joseph, l'âge, la couleur de peau, les opinions politiques, tout les sépare et pourtant une mystérieuse attraction les réunit. Surpris de les voir tomber amoureux l'un de l'autre, j'étais curieux de découvrir comment cette relation allait évoluer. Des conflits légers maintiennent l'intérêt de l'histoire : dérapages des uns ou des autres et en particulier de Lucy qui étale quelques préjugés culturels ou identitaires, zizanie semée par l'ex-mari alcoolique de Lucy, harcèlement de Joseph par la police en raison de sa couleur de peau, opinions radicales des amis ou la famille qui viennent mettre leur grain de sel dans la relation. Mais malheureusement pour moi, ce n'était pas suffisant.
Le problème de ce trop long roman de Nick Hornby est qu'il ronronne, qu'il ne décolle jamais et ne m'a pas emporté. Une fois que Lucy et Joseph sont ensemble, il ne se passe plus grand-chose. La structure du récit est prévisible avec des passages qui alternent entre Lucy et Joseph et se répondent en miroir de manière trop téléphonée. Les thèmes controversés ou les questions électriques sont abordés de façon légère et auraient mérité selon moi un traitement plus sérieux et approfondi. le racisme est l'un d'eux et la plupart des conversations que Lucy et Joseph tiennent à ce sujet sont assez conventionnelles. La seule discussion sérieuse a lieu au sein de la famille de Joseph, mais de débat il n'y a pas puisqu'ils n'ont jamais rencontré Lucy. Bien que ce soit un sujet pertinent, Hornby n'a rien à dire sur le racisme sauf qu'il existe et qu'il est mauvais.
L'idée d'utiliser le Brexit comme la métaphore d'une relation amoureuse était un angle intéressant. Rester avec quelqu'un ou le quitter ? Rester dans l'Union européenne ou la quitter ? Quels sont les avantages et les inconvénients de la relation en amour ou en politique ? Nick Hornby met en scène le référendum sur le Brexit comme le grand révélateur des fractures de classes sociales, de races et de générations. Dans l'entourage de Lucy, voter pour le Brexit est inconcevable même si le personnel de son école est plutôt divisé. Joseph n'est pas sûr de lui, il n'idéalise pas l'Union européenne, conscient du racisme endémique qui y sévit. Son père, monteur d'échafaudages, est par contre favorable au Brexit parce que cela permettrait de se débarrasser des étrangers et de créer plus d'emplois pour les ouvriers comme lui. Auteur conciliant, Nick Hornby ne prend pas parti et botte finalement en touche en faisant dire à son héroïne Lucy que « le référendum offrait un prétexte à engueulade à des catégories de gens qui ne s'appréciaient pas, ou du moins échouaient à se comprendre. » Rien de bien déconcertant ou de contestable derrière cette position et l'auteur m'a semblé manqué d'épaisseur sur le sujet.
Finalement, j'ai fini par penser que "Tout comme toi" pouvait être lu comme un gentil livre sur la réconciliation entre personnes que tout oppose. L'été approchant, si vous cherchez une brise légère de lecture pour la plage, ce roman pourrait faire l'affaire.
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Un roman divertissant mais qui ne me marquera pas plus que cela
Les personnages sont gentillets mais je ne me suis pas forcément attachée à eux
Une histoire d'amour sur fond de différence permet de dénoncer des préjugés raciste et générationnels
Quelques passages sur les différences de génération m'ont toutefois fait sourire
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Ayant de Nick Hornby l'image d'un auteur culte - il m'avait été chaudement recommandé par un ami - me voilà avec "Tout comme toi" dans les mains - premier roman de l'auteur pour moi. Et mon dieu, quelle déception ! On ne croit pas un seul instant à cette histoire d'amour, les personnages sont fades, empreints d'une fausse profondeur et ne parviennent pas vraiment à nous intéresser. le style enfin est pauvre et j'ai fini par me demander si le livre aurait trouvé éditeur si l'auteur ne s'était pas appelé Nick Hornby. Je tenterai toutefois High Fidelity puisque c'est ce livre qui - semble-t-il - est son roman phare. Nous verrons bien...!
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"- Je n'abandonne jamais un livre en cours de lecture.
- Pourquoi ?
- Parce que... je ne sais pas. J'ai peur, si je commence, que ça devienne une habitude."
Cet échange, survenu quasiment à la fin du récit, m'a frappé comme une évidence, pourquoi je tiens encore entre mes mains ce bouquin à la page 395 ?
Certainement parce que j'ai adoré Nick Hornby. J'ai beaucoup ri et été ému à la lecture de ses précédents romans. Une histoire de fidélité donc.
Mais là, encéphalogramme plat, quasiment rien à spoiler. Pourquoi ce livre ?
(Et pourquoi ces coquilles ?)
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