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Victime d'un cancer, Lucy a subi une mastectomie. Elle n'aime pas le regard des hommes sur sa poitrine reconstruite par la chirurgie esthétique. Alors, quand elle est renversée par une voiture en tentant de sauver une pieuvre, elle choisit la solution radicale : ne pas remplacer les implants qu'on a du lui retirer. Puis, sur un coup de tête, elle décide de cacher ses cicatrices sous un tatouage, celui de pieuvres... Jem, son compagnon, accepte cet état de fait sans réellement comprendre...

Pour son premier roman, Erin Hortle réussit un coup de maître !
D'abord, l'ambiance, dans une Tasmanie rude et sauvage, à la frontière de l'eau et d'une terre que l'océan tente de submerger, où le monde aquatique des pieuvres et des phoques rejoint celui des hommes, sous le regard des oiseaux migrateurs.
Ensuite, la confrontation entre générations et cultures, entre préservation des traditions (conserves de pieuvres, pêche aux ormeaux, chasse aux poussins puffins) et envies intellectualisées de sauvegarde de la nature.
Enfin les relations humaines, faites de rudesse, d'amitié et d'amour, chamboulées par la proximité de la mort et à la recherche de nouveaux équilibres.
Et il y a encore la qualité de l'écriture (et donc de la traduction), avec des choix narratifs originaux (l'histoire se vit pour l'essentiel dans la peau de Lucy, entrecoupée de séquences de vie d'animaux), des flash back, du rythme, et un style à la fois riche et léger.
En synthèse, l'écriture et le contexte tissent un écrin autour de questions fondamentales sur les relations des humains entre eux et avec leur environnement.
Un roman singulier que l'on lit avec beaucoup de plaisir.

Traduction de l'anglais (Australie) par Valentine Leÿs.

Merci à Lecteurs.com et aux Éditions Dalva de m'avoir fait découvrir l'auteure et le livre.
Lien : http://michelgiraud.fr/2021/..
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L'octopus et moi, c'est un lieu qui fascine : Eaglehawk Neck, un isthme en Tasmanie reliant deux presqu'îles, une topographie qu'il faut bien visualiser pour comprendre l'appel de l'océan ressenti par les pieuvres pleines d'oeufs. Ce cadre naturel est magnifiquement présent, l'autrice nous invitant à saisir les lumières éclatantes courant sur l'eau et dans le ciel, leurs couleurs spectaculaires. Elle nous laisse entendre la cacophonie des oiseaux, hirondelles de mer, puffins tournant, virant au-dessus des vagues et des remous de l'océan. Tout l'amour d'Erin Hortle pour ce milieu marin fait scintiller les flots, rugir le vent du nord-est dans la baie, respirer la brise maritime et goûter l'eau glacée de l'océan.
Bien entouré par ce lieu magnétique, zoomons sur Lucy et son incident avec une pieuvre. Cette fois, pour comprendre sa curieuse rencontre avec ce céphalopode, il faut revenir sur certaines circonstances particulières : le cancer, l'ablation de ses deux seins, sa relation toute différente avec son compagnon Jem, son état d'esprit flottant, ne sentant plus qui elle est réellement. Alors, à la demande d'un certain Harry, elle raconte toute son histoire et puisque j'étais à Eaglehawk Neck, j'ai tout entendu.
Les atteintes à son corps. Pintes de bière aidant, les petites réflexions devenaient déplacées, les regards s'égaraient souvent vers son décolleté, ses faux seins d'alors. La maladie écartée, une différence d'attitude envers elle sans qu'elle puisse réagir puisque la honte la tenaillait même si elle savait que c'était absurde de penser ainsi, d'avoir honte de ça. Elle se disait que c'était de sa faute, celle d'avoir pris de faux seins, d'avoir triché sur leur taille.
Tout ce qu'elle désirait à ce moment-là c'était mettre de côté les préoccupations liées à ce corps.
Elle parle, raconte, et à la fin de la première partie, elle nous éclaire sur la traversée de l'isthme qui ouvre ce roman. La voix de la pieuvre qui capture un crabe au passage, l'appel atavique de l'océan mugissant, son corps plein, le sable collé aux ventouses, une lumière agressive et la rencontre, l'incident de l'octopus.

Toutes les références que l'autrice a pu glaner sur l'isthme, sur les pieuvres et leur unique couvée, sur la topographie ancestrale de ce petit bout de terre se fondent parfaitement dans son histoire, dans l'histoire de Lucy. Ici, le monde marin croise celui de l'homme et inversement. le phoque aussi joue son rôle et les confrontations se font, pour le pire, souvent, et le meilleur parfois, rarement.
Les évènements côté marin, côté humain, déferlent. Flo, Poppy, Jem, Harry sont autant de rencontres, de personnes réalistes, si différentes dans leur manière de voir et de se confronter au monde actuel. Jem, pourtant pêcheur d'ormeaux (mais dans les règles), est la voix de la colère écologique. Ses révoltes, ses coups de gueule contre les gens sans scrupules vis-à-vis des animaux dénoncent les dérives de la pêche, le manque de respect du monde animal jeté en plein jour.
L'approche de Lucy avec les pieuvres, auprès de deux vieilles femmes qui chassent la nuit pour les mettre en conserves, m'a fait grimacer. Elle décide par la suite de participer, d'aller à la rencontre de cette amitié naissante pour passer enfin un moment qui lui fera oublier son corps. L'autrice a peut-être opté pour ce choix afin qu'il marque, qu'il claque, juste avant le choc qui entraînera Lucy à se libérer, se retrouver.
Le chemin sera long, parsemé d'amitié, d'amour, de disputes, de constatations écologiques, de vagues revigorantes, de tricot, de tatouage… Il faut se défaire de la place trop encombrante que prend l'image que l'on projette vers les autres et assumer ses choix, ceux pris pour ne pas être étrangère à soi-même. Sa perception du monde s'en trouve accrue, primordiale. Ses décisions, ses choix pour se sentir bien, sont parfois surprenants mais qu'aurions-nous fait à sa place ?

Un premier roman original, documenté, bien ancré dans son somptueux paysage de Tasmanie et plein de secousses humaines, animales et océaniques.
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Voici un roman très original que j'ai découvert par hasard dans une boite à livres.
Au premier abord séduite par sa jolie couverture, à la fois simple et troublante, tout autant que son titre d'ailleurs, j'ai été accrochée par une quatrième de couverture surprenante...

Il s'agit d'un roman sur l'après. L'après-cancer.
Lucy a surmonté cette épreuve terrible et a dû subir une mastectomie. Elle est en pleine phase de reconstruction, de réappropriation de son corps lorsque lui arrive un nouvel évènement terrible. En tentant de sauver une pieuvre qui tentait de traverser une route, c'est la jeune femme qui est renversée par une voiture. L'accident est violent et, au-delà des fractures, se pose pour elle la question d'une reconstruction mammaire car on a dû lui retirer ses implants.
Lucy s'interroge longuement sur cette nouvelle réflexion, ce questionnement qui s'était déjà posé dans le passé mais qui se transforme à présent en une tempête interne. Quelles sont ses envies, ses besoins ? Cette décision doit-elle se prendre en accord et concertation avec son compagnon ? Ou bien seule et en communion avec elle-même sans trop savoir qui elle est maintenant ? Quelles sont les implications de sa décision pour elle-même et ses proches ? Ce sont grâce à de belles rencontres que la jeune femme va choisir son chemin et se lancer, dans un nouvel équilibre harmonieux avec son corps et la nature qui l'entoure.

C'est un très beau portrait de femme que nous offre Erin Hortle dans un premier roman qui laisse augurer de biens jolies perspectives livresques.
C'est déjà une très belle plongée vers cette île de Tasmanie qui m'était jusqu'ici inconnue, un pays sauvage dominé dans ce roman par la mer et sa faune, ses pieuvres et ses phoques ; un pays rude où chacun lutte pour sa survie, pour la sauvegarde de l'environnement ou pour le maintien des coutumes culturelles.
C'est aussi l'immersion dans l'esprit et la psyché d'une jeune femme qui recommence un nouveau cycle de vie avec ses interrogations, et interconnectée à cet environnement insulaire si particulier, les animaux et les habitants de l'île.
D'une écriture fine mais aussi âpre et sans concessions, Erin Hortle nous embarque dans ce roman particulier, qui nous interroge sur les rapports de l'humain avec la nature, des rapports humains tout courts. Elle nous parle surtout extrêmement bien des femmes au travers de rencontres cocasses et inoubliables, des femmes touchantes, entières mais surtout solidaires.

Un petit bijou comme j'aime
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Il y a des livres qui font écho en nous sans que l'on comprenne bien pourquoi : une émotion qui résonne comme un souvenir inconscient, une vie vécue ailleurs ou dans un autre temps...Je n'ai aucune explication, mais c'est l'effet que m'a fait ce roman des jeunes éditions Dalva. J'ai été pieuvre quand Erin Hortle l'a voulu, j'ai été phoque aussi, et puis j'ai été Lucy avec ou sans seins, ou enroulée dans les tentacules de la pieuvre, ou étendue à plat ventre pour attraper le bébé puffin dans son terrier. J'ai collé à chaque mot de ce texte, j'ai ressenti les larmes et l'eau froide des bains de Lucy, j'ai vu ses tatouages comme si je les avais sous les yeux. J'ai aimé Jem et j'ai aimé Harry. J'ai refermé le roman avec nostalgie, avec l'impression de laisser un peu de moi en Tasmanie (que je ne connais absolument pas !) mais en ayant aussi la certitude d'avoir...compris ? non, senti plutôt, appris en tout cas, quelque chose. Quelque chose qui ne s'explique pas. Et que j'espère vous toucherez aussi du doigt, des yeux, des ventouses, quand vous découvrirez ce roman magique.
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Lucy, guérie d'un cancer des deux seins, se sent mal à l'aise avec sa reconstruction en silicone qui appelle tous les regards. En quête d'authenticité, elle développe un nouveau rapport à la nature et à la mer, auprès de laquelle elle vit tout au long de l'année en Tasmanie. Une nuit, en voulant sauver une pieuvre qui s'évertue à traverser une route pour rejoindre l'océan, c'est l'accident. Une voiture la percute, sa poitrine est arrachée. C'est un nouveau départ, mais cette fois, Lucy veut récupérer la maîtrise de son corps: reconstruction à plat, tatouages. Son ancienne vie finit de s'effriter, mais un nouvel avenir se dessine, une renaissance pleine de promesses, plus proche de son moi profond.
C'est un roman à part, qui résonne étrangement et durablement en fin de lecture. L'écriture est talentueuse, la narration originale : elle donne parfois la parole aux animaux, rappelant inmanquablement Wajdi Mouawad et son "Anima".
-Le rapport à la nature et surtout à la mer comme être vivant, respirant, et qui soulagé.
-Les pieuvres, une manière différente de "sentir", de vivre le monde.
À leur sujet, il existe un étonnant documentaire sur Netflix, "la sagesse de la pieuvre", qui raconte les liens construits pendant un an entre un plongeur et un "octopus vulgaris". Vraiment intéressant...
Merci à DALVA, nouvelle maison d'éditions prometteuse, pour cette belle découverte.
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Tasmanie, des paysages que je ne verrais jamais à priori, des photos prisent sur le net agrandies, une Ortie stupéfaite par ses paysages… l'océan, la plage, la flore. 

La pointe d'Eaglehawle bay qui recouvre la péninsule de Forestier.

Ce livre est envoûtant dès ses premières pages, il vous fait perdre pied avec la réalité et pourtant…

Pourtant, notre héroïne, qui vient de frôler la trentaine, Lucy vit de terribles épreuves physiques et psychologiques. 

Elle s'en sort, mais son corps et son esprit resteront à jamais marqués par le coup du sort.

Lucy qui se sent coupable, qui a l'impression que son corps s'afflige d'un costume, qui a l'impression de tricher, qui se déteste, qui s'en veut de s'en vouloir et qui a honte d'avoir honte et qui ne supporte plus de ne plus avoir le choix.

Est-ce que ce scénario est sa crise malthusienne personnelle ? (Théorie de Thomas Malthus : La nature a prévu des freins à la croissance de la population humaine pour éviter qu'elle ne dépasse les ressources naturelles).

Elle rencontre un couple de femmes étonnantes sur l'Eaglehawle Bay, Flo et Poppy la grecque, qui se nomment elles-mêmes “les vieilles biques”, il faut les voir pêcher le poulpe, leur couper la tête, les frapper pour les ramollir, puis les découper en gros tronçons, et les mettre dans des bocaux stérilisés et rempli de vinaigre.

Elles sont comme des chasseuses cueilleuses, immergées dans la nature, en symbiose. Elles transmettent des secrets de femme qui vivent du produit de la terre et cela permet à Lucy de s'oublier, de s'évader de ce corps meurtri. 

Dans ce livre la reconquête, les rencontres déterminantes, les choix, les idéaux.

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Quel démarrage ! JE SUIS poulpe, ventre plein, luttant pour rejoindre le grand marin où je pourrai déposer mes oeufs! La nature, les vents, la mer, la lutte pour la vie, les impératifs de la reproduction, le premier chapitre "traverser l'isthme" est éclatant d'émotions, de sensations, de poésie comme les petites bulles au sommet des vagues. Deuxième chapitre, voilà Lucie, vous voulez la version courte ou longue de l'histoire ? Vous aurez donc les deux !

Nous voilà à l'autre bout du monde, en Tasmanie, Eaglehawk Neck, spot de surf, pêche, royaume d'oiseaux et d'animaux marins, phoques et poulpes. Ces animaux, objets de prédation à titre divers, conserves, pâtés et autres, luttent pour leur survie et leur reproduction, dans une parfaite indifférence. Pas tout à fait, car l'écologie a taillé sa route, interdit certaines pratiques, remet en question notre relation au milieu.. Quel rapport avec Lucy et ses seins, malades, mutilés, reconstruits, reperdus ? Plus de reproduction, difficulté à assumer sa nouvelle image et à se reconstruire, à reprendre une place... Les poulpes vont l'aider, mais chut, restons en à la version courte d'une histoire d'amour, de vie, de survie .
La parfaite maîtrise des différents thèmes du récit, ces vies qui se croisent et s'entrecroisent, l'habileté à donner la voix aux animaux, les connaissances du milieu aquatique, le ton à la fois réaliste et poétique du récit, les enjeux écologiques, pour un premier roman, c'est bluffant !
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Lucy , jeune femme australienne qui vit et travaille en Tasmanie, rencontre une nuit une pieuvre qui cherche à traverser une route pour rejoindre la mer et y pondre ses oeufs. Rencontre improbable et violente qui  va mettre le corps de Lucy a rude épreuve (alors qu'il a déjà été mis à mal par le cancer ) et la forcer à reconsidérer tout à la  fois ce qui fait sa féminité et sa place dans la Nature.
Ce roman est tout à la fois l'occasion de découvrir un territoire sauvage, ses habitants (qui se définissent eux-mêmes en "bouseux" ou "hippies") , un territoire malmené par certains alors que d'autres essaient, parfois juste en paroles de le préserver.
Il est aussi question de la volonté de "ne pas seulement vivre de la nature  mais dans la nature, l'immersion.", ce qui ne va pas sans rudesse ni contradictions. Et c'est bien ce qui fait, en plus de l'écriture précise et poétique de ce premier roman, la richesse de ce texte.
Lucy se cherche, tâtonne, commet des erreurs et n'assène jamais de vérités inébranlables. Son rapport au corps, tout comme ses sentiments, évolue et les passages consacrés à certains animaux proposent des  contrepoints originaux. L'humain n'est donc pas le seul ici à donner son point de vue.
roman où il est aussi question de conserves, de tricot, de pêche et de tout ce qui peut paraître banal, mais crée du lien. Un roman souvent sur le fil et qu'on ne peut lâcher qu'à regret.
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L'octopus et moi d'Erin Hortle
10/18
Il y a quelques années, j'ai lu un livre « Nos années sauvages » de K.J. Fowler. Il y était question d'une famille américaine et de leurs trois enfants, je dois dire que le troisième enfant était un peu particulier. Ce livre traitait du comportement humain et animal et de la mince frontière qu'il peut y avoir entre les deux quand l'amour et l'éducation s'en mêlent, condition animale, innée, acquis et ce fameux cerveau reptilien qui parfois refait surface.
Dans l'octopus et moi, il est grandement question des animaux.
Eaglehawk Neck, Tasmanie, de part et d'autre de l'isthme, sont répartis les bungalows, ce soir-là une pieuvre guidée par son instinct traverse, elle veut gagner l'océan afin de pondre ses oeufs.
Ce soir, aura lieu un accident et juste avant, la rencontre. Une rencontre inattendue entre Lucie et l'octopus, les yeux dans les yeux, peau contre peau. La pieuvre et la femme en pleine reconstruction suite à la double mastectomie. Plus rien ne sera pareil, c'est une prise de conscience, c'est le début d'un nouveau chemin, d'accepter ce qui n'est plus et c'est enfin, la force d'aller vers un renouveau.

Cette aventure humaine en terre australe, terre hostile et magique à la fois, nous amène à reconsidérer la cause animale, l'écologie et à reconsidérer notre part d'humanité.
Une histoire qui fait la part belle aux rencontres de hasard, qui détricote les idéaux.

C'est une lecture atypique, aux très belles pages naturalistes et une ode puissante à la nature et aux éléments.
Comme le livre Les années sauvages m'avait bousculée, L'octopus et moi va me poursuivre longtemps.




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Le premier chapitre est raconté par une pieuvre. Celle ci narre sa vie en Tasmanie, en particulier son rapport à ses sens, elle voit-goûte-touche la mer et son environnement. Après une rencontre avec une voiture, elle survit et retourne à la mer.

La suite est racontée par Lucy, la trentaine. Lucy a eu un cancer du sein et subit une double mastectomie. Elle est en rémission et a accepté une reconstruction de la poitrine. Originaire de Sidney, elle vit en couple avec Jem, pêcheur local d'Ormeaux.

Sans en dire plus sur l'histoire, j'ai beaucoup aimé.

Tout d'ailleurs : l'histoire (intéressante sans être mièvre), les personnages (Lucy, Jem, Harry, Flo la Tassie ainsi qu'une tatoueuse qui aura une importance capitale dans la reconstruction (physique et morale) de Lucy. Les anecdotes sonnent vraies (je pense à plusieurs séances de tricot et à la psy de Lucy). La nature est encore sauvage (la pieuvre est une narratrice mais il y a aussi un jeune phoque qui « prend la parole » plusieurs fois)

Alors j'ai quitté à regret la Tasmanie, les embruns, les puffins, Lucy et les autres….

Beaucoup d'émotions, des sourires, des frissons… bref un régal…
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