«La parole est le remède aux fardeaux du coeur», disaient les paysans.
Unique est la façon de naître ; multiple celle de mourir, pour nous tous.
Quand ils étaient aux champs, les femmes et les hommes sentaient la chaleur de cette terre sous la plante de leurs pieds et dans leur peau. La terre collait à leurs pieds, à leurs mains, comme tache brunes sur leur peau. Cela ne les gênait pas : c'était la vie.
Le père de Johana n'avait pas peur de la mort.
Qui fuit la mort court au-devant d'elle", disait-il.
L'exil manie le marteau des souvenirs ténébreux.