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Au tout début j'ai eu un peu de mal à m'accrocher à cette famille de la bourgeoisie anglaise, traversant les années avec leurs lots de peines, de déceptions et de joies. Mais au deuxième tome, je me suis laissée emportée par cette lecture facile, agréable et légère. J'y ai pris beaucoup de plaisir, à retrouver les uns et les autres, avec leurs questions existentielles, leurs bonheurs, leurs craintes et leurs doutes.
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Dernières aventures des Cazalet ! Neuf ans se sont écoulés entre la fin de « Nouveau départ » et le début de « La fin d'une ère », nous sommes en 1956 et une 4e génération est venue agrandir la famille. Ça commence à faire du monde et heureusement qu'il y a toujours l'arbre généalogique au début du livre parce que j'avoue y avoir eu régulièrement recours !


Ecrit 18 ans après les autres tomes de la série, il m'a semblé un peu moins réussi . Dans une succession de chapitres très courts ( deux pages parfois) consacrés souvent à plusieurs personnages, l'auteure compose une série d'instantanés sur leur vie amoureuse ou professionnelle, au cours des années 56 à 58 , et j'ai trouvé qu'elle se répétait un peu ( les discussions entre Hugh et Edward sur l'avenir de l'entreprise familiale par exemple)
Le contexte historique, social et politique , l'une des réussites de cette série, est aussi moins présent. J'ajouterai que l'évolution de certains personnages surprend un peu aussi…

Reste qu'on retrouve avec plaisir cette famille à laquelle on s'est attaché pendant les quatre premiers tomes. Ce dernier opus est celui des deuils et des renoncements, il est profondément nostalgique, comme si Elizabeth Jane Howard faisait le bilan de sa propre vie, et les dernières scènes du livre sont très touchantes.

Une saga familiale très réussie que je quitte à regret.
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Ca y est, c'est la fin. La fin d'une saga familiale que j'ai adorée, que j'ai attendue impatiemment tome après tome et que j'ai énormément conseillée autour de moi. Ce 5e tome a été écrit plusieurs années après le 4e, mais on retrouve nos chers Cazalet comme si on ne les avait pas quittés. Il y beaucoup de mélancolie dans ce dernier volet, car les temps ont changé, leur statut social n'est plus ce qu'il était et la génération de Rachel, Edward, Hugh et Rupert a du renoncer à pas mal de choses, concernant leur train de vie en particulier. La nouvelle génération est moins impactée, mais les souvenirs des merveilleux étés à Home Place rappelle tout ce et ceux qu'ils ont perdu. le clan Cazalet, malgré les difficultés, reste soudé. Et c'est une belle conclusion que nous propose l'autrice, avec une belle réunion de famille à Home Place pour Noël.
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Quand ma bibliothécaire m'a dit qu'elle n'avait pas envie de lire les tomes de « La saga des Cazalet » parce qu'elle avait vu un épisode dans la série adaptée des romans, qu'elle avait trouvé mièvre, j'ai été stupéfaite et offusquée.
Stupéfaite : mièvre, la saga des Cazalet ? Pas du tout ! Ces livres sont extrêmement psychologique et pleins d'humour.
Offusquée, car quel réalisateur a eu l'outrecuidance de métamorphoser cette famille si pétillante, si humaine en quelque chose de cucul ?

La lecture des 5 tomes a été pour moi un vrai bonheur, et j'ai accompagné la vie de tous les membres de tout mon coeur. Il faut dire que dans ce dernier tome, c'est bien de la fin d'une ère qu'il s'agit. L'entreprise de commerce du bois est en péril, les jeunes enfants veulent faire la loi, les bonnes personnes meurent… Eh oui, il faut s'y faire, à ça aussi !

Chacun évolue, personnellement et dans son couple, en bien ou en mal. La maladie et la vieillesse guettent, et nous sentons déjà affleurer l'angoisse et les rêves de la jeunesse montante. Mais ça, c'est au lecteur à se faire son propre film, et ce n'est pas le plus désagréable, au vu de la somme d'informations parsemées dans ce 5e tome.

« Changer sa façon d'appréhender les choses, avait dit miss Milliment ». C'est la clé pour être heureux. Chaque personnage a adopté, à sa façon, cette philosophie de vie, pour notre plus grand bonheur.
Au revoir, les Cazalet !
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Dernier tome de la saga. J'avais lu le tome 4 il y a déjà quelques temps et j'ai eu un peu de peine à situer tous les personnages avec une brochette foisonnante de ce côté.

Une fois remis sur les rails, le plaisir est toujours intacts à découvrir la légèreté et le brio de la plume de l'auteure. Certes, ce n'est pas un roman basé sur le spectaculaire, mais ces histoires de vie sont toutes prenantes.

Ce dernier tome porte bien son nom : c'est à la fois la fin d'une ère et la fin d'un monde. Il s'ouvre d'ailleurs avec la mort de la Duche et se termine par la vente de la maison familiale et la faillite de l'entreprise.

Le lecteur partage sans peine les inquiétudes des personnages et l'autrice sait faire passer le doux parfum de la nostalgie au travers de son récit et notamment de ce dernier Noël en famille.
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 "Et maintenant - ce qui était encore mieux - on allait avoir besoin d'elle." Ainsi se termine le cinquième et dernier tome de la Saga des Cazalet.

L'édition française de cette magnifique saga - 2 760 pages - a été publiée sur deux années, 2020/2022. L'histoire raconte vingt ans de la vie d'une famille de la bourgeoisie industrielle anglaise de 1938 à 1958.

Dans ce dernier tome des chapitres assez courts portent le nom d'un ou plusieurs membres de la famille l'autrice évoque des instants de leur vie, fait le point sur leurs situations familiale, affective, professionnelle et financière.  

Pour la fin du roman E.J. Howard offre une sorte de feu d'artifice : La réunion de la presque totalité de la famille pour fêter Noël à Home Place. Ce sera la dernière fois, Home Place doit être vendu.

D'avoir côtoyé cette famille (50 personnages y compris le personnel) pendant deux ans je m'y suis attachée. Aussi, et sans doute idiot, mais je me sens triste à l'idée de ne plus recevoir de leur nouvelle. 

Conclusion : excellente saga, écriture fluide, style parfait
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C'est avec une grande joie que je retrouve la famille Cazalet pour ce cinquième volume, mais également une certaine tristesse car ce volume marque la fin de leurs aventures et la fin pour moi de l'attente du volume suivant !
J'aime toujours autant la palette de personnages dépeinte dans le roman. Les voir grandir, mûrir, vieillir et vivre tout simplement au fil de la lecture de ces cinq volumes m'ont procuré une foule de sentiments, que ce soit de la joie, de l'inquiétude ou de l'impatience.
J'ai particulièrement aimé le personnage de Polly, qui avance dans la vie de façon stable et constante malgré les épreuves.
Cette saga se place sans problème dans mes sagas préférées et dans mes lectures doudous !
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Habituellement je n'aime pas trop les sagas.
J'ai découvert le tome 1 de la série "Cazalet" par hasard. Mais j'ai lu les tomes 2 - 3 - 4 - 5 parce que j'étais devenue accro à cette famille, aux personnages qui la composent, et surtout à la qualité de la narration. L'auteur ne s'est pas essoufflée au fil des livres.
On suit l'histoire de la famille au fil des années qui passent, des événements locaux ou mondiaux, à travers chacun des personnages. Tous, quels que soient leurs âges, sont dépeints avec délicatesse, amour. Chacun occupe une vraie place. Une réussite. Pour résumer, car il y aurait tant à dire : j'ai beaucoup - beaucoup aimé.
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C'est avec impatience que j'attendais la sortie du volume 5 de « La Saga des Cazalet », une impatience d'autant plus vive qu'il s'agit du dernier opus de cette ample fresque familiale.
J'ai malheureusement trouvé que « La Fin d'une ère » était un peu en deçà des précédents. Est-ce parce que Jane Elizabeth Howard l'a écrit dix-huit ans après ?
Si j'ai retrouvé avec plaisir les personnages qui m'ont accompagnés depuis la parution du premier tome en mars 2020, j'ai regretté que les petites-filles de la Duche n'aient pas réalisé, à part Clary, leurs rêves d'adolescentes. Comme leurs mères avant elles, elles sont rentrées dans le rang en se mariant et en procréant.
J'ai déploré aussi que l'arrière-plan historique qui faisait le sel des quatre livres ait quasiment disparu.
En revanche, le titre de cet ultime livre colle parfaitement au récit de l'épreuve que doivent affronter Hugh, Edward et Rupert, les héritiers de l'entreprise que Brig, leur père, avait développée. le capitalisme paternaliste a vécu. Bienvenue aux investisseurs dont l'unique objectif est de rentabiliser leurs mises de fonds.



Lien : http://papivore.net/litterat..
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Le terme qui définit le mieux mon sentiment en refermant cet ultime volet de la saga Cazalet est japonais : « nagori » ,la nostalgie de la saison qui vient de nous quitter . En l'ouvrant , la dominante était de plaisir anticipé à l'idée de retrouver la tribu de Home Place , où les générations se renouvellent. A la lecture , je fus émerveillé par la cohérence maintenue malgré les dix-huit ans d'écart avec le quatrième volume : j'ai retrouve la finesse dans l'analyse des caractères , le refus de l'apitoiement malgré les décès et les ruptures , l'empathie et le discret humour qui ont fait mes délices tout au long de la série. « So long » les Cazalet et grand merci à E.J.Howard ,partie elle aussi , pour cet immense plaisir de lecture.
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