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Je tourne la dernière page du dernier volume de la chronique: c'est fini et c'est ma seule déception. Mais finalement, je vous connais bien, maintenant, mes très chers amis Cazalet. J'en ai pris des tasses de thé chez vous, j'en ai connu, des orages, je suis passée à travers les deux guerres, j'ai accompagné les mariages, les deuils et les rencontres, et vous m'avez accueillie, comme vous avez accueilli tous les lecteurs de cette histoire ou Histoire, alors, j'ai tourné la dernière page, mais je garde précieusement la rencontre avec vous tous. C'est tellement rare, des livres qui créent des personnages vivants, des personnages qui vivent, plus vrais que des vrais. C'est le miracle de la lecture, c'est le miracle des bons livres. Chanceux qui n'avez pas encore succombé au charme de Home Place, bienvenue chez nous, bienvenue chez vous.
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Aaaahhh… Snif… A y est, c'est finiiiiii… Je viens de terminer le dernier tome de la saga des Cazalet, et je suis très triste de me dire que je ne vais plus partager la vie de Polly, Edouard, Louise et de tous les autres. Je trouve qu'Elizabeth Jane Howard a réalisé une prouesse, en nous faisant partager sur plus de 15 ans la vie de cette nombreuse famille bourgeoise anglaise, sur une période charnière, à savoir la seconde guerre mondiale et tous les bouleversements qu'elle a ensuite engendré : le travail des femmes, la fin des domestiques, et la disparition des privilèges de certains notamment.
Ce cinquième et dernier tome a été écrit longtemps après les quatre autres, mais il est étonnant de ne voir aucune rupture dans la narration, bien au contraire : l'auteur joue avec les multiples personnages qu'elle a imaginé, et nous régale de ces petites histoires du quotidien qui délicatement nous en disent long sur la société.
Bref, un énorme coup de coeur que j'ai dévoré.
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La Saga des Cazalet, presque le nom d'une série de l'été. On sent qu'on s'embarque pour longtemps avec eux.
On les adopte en 1937 pour les quitter 20 ans plus tard dans ce dernier tome.

Entre temps, les enfants de la Duce et du Brig, membres fondateurs de cette famille, vont voir évoluer leurs 3 fils - Hugh, Edward et Rupert - et leur fille -Rachel - à travers les années. Mais pas que, les petits-enfants et même les arrière-petite-enfants auront voix au chapitre.
L'ensemble des 5 tomes est dense, très dense, écrit dans un style où la description prime dans les moindres détails. On s'immerge dans la bourgeoisie anglaise de l'époque, d'une ambiance au départ un peu surannée, elle évolue avec les époques, laissant place à des personnages modernes qui vivent de grande révolution intérieure et extérieure. On traverse la guerre, les crises, Pearl Harbor, ... Et finalement le tout est très addictif...

On s'attache à ses personnages, à leurs tempéraments , leur choix de vie si différent mais dépeint avec perspicacité et modernisme. C'est une belle plongée, qui traite de sujets divers et variés: la famille bien sûr, les femmes, la vie de couple, le divorce, l'art, l'émancipation des femmes, la maladie, la guerre, l'homosexualité, ... bref tout ce qui fait la vie.
Toutes ces femmes qui traversent l'histoire avec leurs problèmes, leurs envies sont très attachantes.

Je ne pensais pas lire cette sage en entier, je pensais me lasser, notamment de part cette écriture très riche et descriptive, mais pas du tout. Même si le tome 1 démarre tranquillement, ce sont les tomes 3 - 4 et 5 qui ont mes faveurs, on y retrouve l'émancipation de la jeunesse, des personnages en milieu de vie qui font le bilan assument ou non leurs choix.

Le tome final est très bien écrit, et l'on referme l'ouvrage en jetant un dernier coup d'oeil à l'arbre généalogique de cette famille gigantesque qui nous livre un beau panorama de la bourgeoise anglaise sur 20 ans.

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J'ai craqué
J'avais décidé de prolonger le plaisir en ne lisant les volumes qu'au gré de leur sortie poche. Et puis j'ai vu que la médiathèque les avait et je pressentais l'envie d'une lecture réconfortante, c'est à dire que j'étais quasi certaine d'aimer, alors j'ai pris le dernier volume.
Je l'ai à peine ouvert que j'étais (déjà !!!) à la troisième partie, puis décembre de l'année d'après. Polly ! Rachel ! Clary et La Famille ! Pas si vite ! Restez un peu, vous me filez entre les doigts, j'ai l'impression que le bouquin est bientôt terminé et je ne suis pas rassasiée. Ô Elisabeth Jane Howard, et si vous nous hantiez en publiant de vos Enfers la suite de tous ces gens que je ne veux pas quitter. Comme des amis lointains de papier dont je recevrais les nouvelles au fil des lettres. Décrivant les papiers peints, les menus et fleurs du jour, ou tout simplement les pensées fugaces du moment. (Je pense que ça fait partie de ce qui le lie à cette saga, le soin donné aux toutes petites choses de la vie).
C'était toujours aussi bien même si, parfois, il y avait quelques petites incohérences, répétitions ou petits manques de clarté (mais oh ! Vous aviez presque 90 ans quand vous avez écrit cette suite tant attendue, ce n'est pas rien), mais l'atmosphère, l'affect, eux étaient toujours là (et mon amour pour les personnages féminins on ne peut plus forts, et les hommes cette fois ci TOUS sans exception inconstants, faibles et décevants)(sauf Simon peut être, mais il est presqu'encore à la frontière de l'adultitude).

Adieux mes Cazalet
Je vous ai tous vraiment aimés (oui même toi et toi).

[coup au coeur]
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Ô désespoir ! C'est le dernier volume de cette saga familiale. Comment vais-je faire ensuite ?
Donc. Double ration de tout : scones, pudding, cheesecake, cup of tea... Tout en double ration.

Ce dernier volume est sans doute le plus abouti.
Les grands-parents sont décédés, les parents ont refait leurs vies, leurs enfants construisent la leur et les petits-enfants sont plein d'une nouvelle énergie.
Cette famille aisée et privilégiée anglaise à la Down Town Abbey perd absolument tout ce qui faisait son prestige : ruine et liquidation de l'entreprise.
Comme pour les précédents ouvrages, l'autrice donne la parole à tout le monde : les femmes surtout, les enfants, les domestiques. Les thèmes abordés sont toujours d'actualité : l'homosexualité, le rejet de son enfant, la famille nombreuse alors qu'on aurait voulu autre chose, les difficultés liées à l'emploi, le plaisir charnel ou son absence, le deuil, la solitude, l'amour unique ou celui pluriel... Ces thématiques suivent les différentes générations.
Humour britannique, bienveillance, absence totale de jugement, justesse des sentiments : impossible de les détester. On a même des favoris !

J'ai aimé les cinq tomes. Celui-ci est probablement mon préféré.
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Ce tome ultime de la Saga des Cazalet se déroule de juin 1956 à Noël 1958 soit 10 ans après le précédent épisode. Il a aussi été écrit 18 ans après. Si j'ai pris plaisir à retrouver les personnages, cette lecture a aussi été une source d'agacement, de trop nombreux protagonistes se comportant de façon irresponsable à mon goût. Après la mort de leur père les trois fils Cazalet ont repris la gestion de l'entreprise familiale de négoce de bois. Hélas, cette génération née à la toute fin du 19° siècle n'a pas pris la mesure des changements économiques qu'avait entraînés la seconde guerre mondiale. Ils ont continué à nommer aux postes clés des Cazalet plutôt que des personnes capables et les voici au bord de la faillite, déplorant la baisse de revenus mais préparant un Noël mémorable où l'on s'offre collier de perles et fourrure. le Noël en question donne droit à un très long chapitre -alors que les autres sont courts- de qualité très inégale et qui clôt le livre. J'y retrouve les analyses psychologiques fines à côté de souvenirs de la vie privée des personnages auxquels l'autrice n'arrive pas à m'intéresser.

La description de la vie quotidienne matérielle reste par contre fort intéressante. J'apprécie particulièrement ce que je lis sur l'alimentation à cette époque et dans cette classe. On ne mange que des légumes de saison et topinambours, choux de Bruxelles et pommes de terre s'invitent très régulièrement aux repas. Avec de bons desserts pour faire passer : ça m'a donné envie de me cuisiner un cake aux fruits secs. Je suis frappée par la quantité d'alcool qui est ingurgitée par les personnages : apéritif tous les soirs avec double dose, repas à trois arrosé de deux bouteilles de champagne, une de vin et de digestifs. Peut-être une piste pour des économies ?

J'apprécie l'évolution du personnage de Villy. Dommage que la famille de sa soeur ait disparu.

Pour conclure c'est un livre que j'ai lu facilement et sans déplaisir majeur car j'y retrouvais des personnages connus mais je crois qu'il était temps qu'Elizabeth Jane Howard mette fin à sa saga.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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Je termine avec ce cinquième tome cette fabuleuse saga que j'ai trouvée passionnante.

Tout au long des cinq romans, l'auteure a su dépeindre avec brio la vie de cette famille ô combien nombreuse, sans jamais faire l'impasse sur un membre. L'auteure a su donner à chacun son importance, des grands-parents aux arrières petits-enfants.

On a pu suivre avec détails l'évolution de chacun, on a vu grandir les enfants qui sont devenus parents à leur tour.

On a vécu la seconde guerre mondiale à leurs côtés puis l'après-guerre.

On a partagé les mariages, les naissances mais aussi les décès. On a partagé leurs joies, leurs doutes, des moments intimes, sincères et touchants.

Dans ce dernier tome qui se déroule de juin 1956 à décembre 1958, la Duche nous quitte et il va malheureusement falloir se séparer de Home Place. J'ai trouvé cette fin tout à fait réaliste, une façon de clore le roman, de clore cette saga familiale sur la fin de l'ère Cazalet. Il va être aussi difficile pour eux de se séparer de ce lieu commun à toute cette dynastie, que pour nous de quitter ces personnages si attachants.

Ce roman a permis de se recentrer sur chacun des membres de la famille Cazalet, comme une façon de leur dire au revoir avant de les quitter.

J'ai rarement lu de sagas historiques si complètes, si réalistes. L'auteure nous a livré une fresque familiale incroyable !

Note : 18/20
https://labibliojoe.blogspot.com/2024/02/la-saga-des-cazalet-tome-5-la-fin-dune.html

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Il s'agit du dernier tome de la saga des Cazalet. Oui oui, j'ai réussi à terminer une saga 🙈

Je ne peux pas trop vous en dire puisqu'il s'agit d'un tome 5, mais on retrouve les personnages en 1956, 9 ans après la fin du tome 4.

J'ai trouvé ce tome plus dynamique que les autres, avec des chapitres courts. Nous avons des nouvelles de tous les personnages, même les secondaires et j'ai beaucoup apprécié. On sent la nostalgie de l'autrice.

Quant à la saga en général, j'ai adoré. On suit la famille Cazalet, famille anglaise, de 1937 à 1958, on s'attache forcément. Un peu à la downtown abbey, on suit le quotidien de la famille, des domestiques. Tome après tome, des personnages sont introduits.

Je trouve que c'est une saga exigeante : beaucoup de personnages. Heureusement, il y a un arbre généalogique. Les tomes sont gros, avec peu de chapitres.

Mais j'aime beaucoup la plume de l'autrice, sa manière de décrire les événements. Elle donne souvent la parole aux femmes. Je trouve ça très intéressant, notamment pendant la seconde guerre mondiale, où nous avons le point de vue des femmes et des enfants, leur vie quotidienne.
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Cette saga (1937-1958) nous plonge dans la vie d'une famille bourgeoise anglaise.

Ce tome 5 commence en 1956, 9 ans après la fin du tome 4 par la mort de la Duche. Les petits enfants sont devenus des adultes et ont agrandi la famille.
On est confronté aux déboires sentimentaux, professionnels et financiers de chacun des membres. le tout se terminant par un dernier Noel à Home Place.

Un roman en demi-teinte, j'étais contente de retrouver tous les membres de la famille mais beaucoup de nostalgie, de mélancolie.
Peut-être le tome de trop?
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Je viens tout juste de terminer la lecture ce dernier tome, que j'ai beaucoup appréciée !

Comme dans les autres tomes, j'ai retrouvé la manière si intéressante dont l'autrice traite ses personnages et les fait évoluer. Elle le fait sur des thématiques encore très actuels et dont on peut se sentir proche, et lorsque ce n'est pas forcément le cas, c'est si bien écrit qu'on voit très bien le point de vue de chaque personnage et qu'on a l'impression de vivre avec lui sa vie et d'y réagir. Parmi les nombreux thèmes abordés, il y a l'amour, la parentalité, la famille, la place de la femme mais aussi celle de l'homme, la résilience, le bonheur ou non dans le travail, l'homosexualité, la manière dont on vieillit, etc. Et tout ça, elle le fait avec des remarques tellement fines et justes qu'on en apprend beaucoup sur le caractère et le comportement humain. L'autre côté plaisant, c'est bien sûr tout le côté anglais et historique.

Ce tome diffère des autres par la vitesse à laquelle l'histoire défile, c'est-à-dire très vite, surtout par rapport aux tomes 1 et 2. Bien que je sois plutôt une adepte de ce type de rythme, j'ai trouvé qu'on avait moins le temps de se glisser dans la peau des personnages et dans l'ambiance, ce qui est un peu dommage. D'autant plus que cela permet moins de "tension" vers l'évènement final, et c'est ce qui fait tout le sel des tomes précedents il me semble, surtout le 3 et le 4. Mais c'est peut-être mieux de clôturer ainsi ce dernier récit : c'est juste la vie qui arrive et à laquelle il faut souvent s'adapter, comme le font les personnages.

Au final, c'est une saga tellement riche, captivante et intéressante que j'ai très envie de la relire ! Je la conseille à tous, tout en sachant qu'il faut laisser et le temps au tome 1 de planter le décor et de vous happer. Mais une fois que c'est fait, vous n'en sortirez plus ;)
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