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Citations sur Les fantômes de Maiden Lane, tome 1 : Troubles intentions (9)

- Ma chère mère, une femme avisée m'a dit un jour que ce n'était pas parce que l'amour ne s'exprimait pas qu'il n'existait pas.
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Silence la lui aurait volontiers ôtée pour lui embrasser le torse avant de laisser courir sa bouche plus bas.
Elle rougit de ses pensées licencieuses. William préférait que leur étreintes aient lieu la nuit, quand les chandelles étaient mouchées, et il avait raison. Il n'y avait que les créatures lubriques pour aimer faire l'amour alors que le soleil brillait - d'autant qu'elle avait été amplement satisfaite par son mari la veille au soir.
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"Ce que vous ressentez, c'est le chagrin d'une disparition, expliqua Meg. Ce chagrin, c'est de l'amour. Et, ajouta t-elle comme l'oiseau bleu, revenait dans la pièce et se posait sur la main du monarque, cela aussi, c'est de l'amour. "
"Je ne comprends pas", avoua le roi.
"Que ressentez-vous, à présent ?" s'enquit Meg.
Le roi caressa le tête de l'oiseau.
"Une grande joie."
"C'est la joie de l'amour, assura Meg avec un sourire. Si vous voulez manifester votre amour à cet oiseau, vous devez lui permettre de s'envoler. En retour, l'oiseau vous témoignera son amour en revenant."
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Pendant neuf ans, elle avait soigneusement évité toute fréquentation masculine pour ne pas succomber à ses désirs immoraux. Et voilà qu'elle se retrouvait assise en face d'un homme plus séduisant que tous ceux qu'elle avait connus jusqu'ici! Et qui savait exactement comment réveiller ses démons.
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Londres, février 1737

Une femme qui traversait à minuit le quartier de Saint-Giles était soit folle, soit complétement désespérée. Ou les deux - et Temperance Dews avait le sentiment d'appartenir à cette dernière catégorie.
- Les gens prétendent que le fantôme de Saint Giles revient hanter le quartier durant des nuits comme celle-ci, chuchota Nell Jones, la domestique de Temperance.
Cette dernière lui adressa un regard sceptique. Nell avait fait partie durant trois ans d'une compagnie d'acteurs itinérants, et elle en avait gardé un certain goût pour le mélodrame.
- Il n'y a pas de fantôme par ici, répliqua fermement Temperance.
La brise hivernale était déjà suffisamment glaçante sans qu'il soit besoin d'y ajouter un spectre.
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Elle gagna la porte, hésita un instant et lui jeta un regard par-dessus son épaule.
— Rappelle-toi, je t’en prie, que ce n’est pas parce que l’amour ne s’exprime pas qu’il n’existe pas.
Et elle quitta la pièce avant qu’il ait pu répondre.
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Finalement, sa mère fit son entrée. À sa manière habituelle : en s’arrêtant un instant sur le seuil pour qu’on admire sa beauté.
Lazare bâilla.
— Tss-tss ! Aurais-tu oublié la politesse, mon fils ? Ou est-ce la nouvelle mode, de ne plus se lever pour accueillir une dame ?
Il se leva, avec juste assez d’indolence pour se montrer insultant, et s’inclina brièvement.
— Que me voulez-vous, madame ? demanda-t-il, avant de réaliser que pareille question, témoignant de son impatience, ne pourrait qu’inciter sa mère à faire durer l’entrevue.
— Oh, Lazare, ne sois donc pas si revêche ! J’ai commandé du thé et des biscuits. Tu vas rester un petit moment ?
— Suis-je obligé ?
— Je le crains.
Il se rassit, concédant cette petite victoire à sa mère. Et ils attendirent le thé. Lazare détestait le thé. Ce n’était pas nouveau. L’avait-elle oublié, ou en avait-elle commandé uniquement pour le provoquer ?
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Une nouvelle mode s’était répandue dans la bonne société : se repaître du spectacle des malheureux et des indigents hébergés dans les hôpitaux et les asiles ou enfermés dans les prisons. La plupart venaient uniquement pour voir, mais beaucoup s’achetaient aussi une conscience en laissant quelques pièces au passage.
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- Lazare !
Il lui fit face et inclina la tête.
- Madame.
- Je vois que tu t'affiches toujours avec cette femme.
- Je suis ravi de constater que votre mémoire est intacte. Tant de femmes commencent à la perdre lorsqu'elles avancent en âge.
Il y eut un silence glacial, et Lazare crut en avoir assez dit pour inciter sa mère à déguerpir.
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