Il goûta son thé et se demanda s’il y avait beaucoup d’hommes victimes d’érection en buvant du thé.
Le printemps, froid et pluvieux, lorsque les fermiers doivent planter, mais pas trop tôt sinon le gel ravage tout, et les brebis qui mettent bas toutes au même moment... L'été, long et chaud, où les moutons sont en pâture sous le ciel bleu, où l'on regarde croître les plants. L'automne, où l'on espère que le soleil brillera pour pouvoir réussir une bonne moisson. Si le soleil brille, les gens sont heureux, ils font la fête. S'il est absent, ils arborent des mines sombres et anxieuses. Et puis il y a l'hiver, morne, qui s'éternise. Les fermiers et leur famille restent assis au coin du feu dans leur cottage. Ils racontent des histoires, des contes, en attendant le printemps.
Leurs ébats avaient dû lui laisser un mauvais souvenir. Il lui avait fait mal, et elle n’avait nulle envie de raviver la douleur. Mais cette douleur, elle ignorait qu’elle appartenait désormais au passé, que faire l’amour ne serait plus que plaisir, qu’il ne lui apporterait que du bonheur.
La dernière fois que j’ai entendu parler d’elle, elle écartait les jambes pour un verre de gin. Une fille de la campagne, ça tient pas le coup longtemps en faisant la putain dans un bar.
Il est difficile de trouver un homme accompli. Parfois, je me dis qu’il serait plus aisé de mettre la main sur la poule aux œufs d’or. J’ai rencontré tellement d’hommes qui ont la cervelle vide ! Ils se considèrent capables de séduire et garder une femme, et s’en tiennent à cela.
— ... ne peuvent-ils embrasser simplement pour, je ne sais pas moi… montrer de l’amitié ou quelque chose comme cela ?
— Non. Sauf si l’homme pense qu’aller au lit fait partie de l’amitié. Croyez-moi, madame, la moitié du cerveau d’un homme marche tout le temps dans ce sens : comment trouver le moyen de mettre la femme dans son lit.
Les hommes étaient esclaves de leurs sens, ils refrénaient mal leurs impulsions, ne maîtrisaient pas leurs désirs. Une femme, une lady en particulier, devait prendre garde à ne pas allumer la mèche.
Ma mère se prétend d’une santé très délicate. C’est une malade imaginaire. Elle passe son temps à inventer toutes sortes de maux dont elle se croit atteinte et à chercher des traitements plus farfelus les uns que les autres.
Il est de notoriété publique que la canaille mûrit plus vite que les gens honnêtes.
D’ordinaire, une femme ne possédait pas de terres. Ou alors elle était mariée, voire avait un frère qui gérait ses affaires. Le véritable pouvoir était détenu par un homme, même s’il restait dans l’ombre.