Dans cet ouvrage, l'auteure nous décrit ses observations de la nature sur un cycle annuel, dans les monts Orzak où elle s'est installée quelques années plus tôt avec son époux parti depuis vers d'autres horizons. L'auteure a monté une miellerie dans ce coin de campagne. La vie peut être dure et assez spartiate et laborieuse, elle n'en est pas moins belle. Au détour des pages, Sue nous raconte quelques menus évènements du quotidien qui nous content sa proximité avec le monde qui l'entoure. C'est sans angélisme qu'elle nous décrit le retour à la nature des citadins.
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Belle découverte. C'est un livre qui fait du bien. On part d'une histoire somme toute banale d'un retour à une vie plus proche de la nature loin du tourment des grandes villes. J'ai beaucoup aimé son approche d'une année qui va du printemps au printemps. J'y ai appris beaucoup sur les abeilles et bien d'autres choses. Elle donne envie de ralentir, d'aller vers l'essentiel. Bref un livre qui arrive au bon moment étant donné ce que nous vivons tous actuellement.
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Roman surprenant. Mais doit-on parler de roman? Sur un petit ou grand écran, nous pourrions presque parler de documentaire!
Oui, il s'agit, tout au long des 4 saisons d'une année, de la vie d'une femme ayant depuis plus de 10 ans totalement changé de vie
Oui le style et le rythme sont très travaillés.
Mais ce libre est avant tout pour moi un hymne à la nature, une description très détaillée et non romancée de son faune et de sa flore.
L'ideal serait de lire ce livre en marchant dans la campagne!
Mon bémol : la multitude des détails et le côté très descriptif des scènes nous éloignent un peu de la vie de son héroïne. Certes elle est constamment présente mais la nature reste le personnage principal, éclipsant tout le reste.
Belle préface de JMG Le Clézio
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Le quotidien de l'autrice à la campagne, au fin fond du Missouri, raconté avec drôlerie, simplicité mais aussi avec un sacré sens de l'observation et des connaissances en biologie... Ce livre ne cherche pas à épater avec de grandes envolées philosophiques ou poétiques: on est dans le concret, de la visite au ferrailleur pour changer une pièce du camion, au comportement des grenouilles, en passant par le barbecue des anciens combattants ou la méfiance des chiens pour les coyotes... et finalement c'est philosophique, poétique et instructif : on apprend beaucoup de choses sur la faune et la flore locales, on s'interroge sur notre rapport à la nature etc. A conseiller pour se changer les idées, faire une pause et se remettre à regarder le ciel et ce qui nous entoure (plutôt que son écran par exemple?)
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Si vous aimez la nature, la botanique, les insectes et les végétaux, ce roman est fait pour vous. Il ramène à l'essentiel, ce que cherchait Sue Hubbel en venant vivre dans les Ozarks et en fuyant le monde de la consommation. "La Dame aux abeilles" vit en autonomie grâce à son miel et prend le temps de s'intéresser à chaque élément de cette nature qui la passionne. Ce roman ralentit le temps et nous rend plus sensible aux éléments qui nous entourent.
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Lorsque j'ai commencé ce livre je pensais y trouver une histoire d'implantation de Sue Hubbel et son mari dans une ferme des monts Orzak dans le Missouri.
Et en fait j'y ai découvert un récit simple et rafraichissant sur la vie à la campagne intégrée dans cette nature environnante. Sue Hubbel y décrit avec détails la vie tout autour d'elle et son quotidien d'apicultrice.
Un récit plein de douceur de cette vie et dans lequel on chemine et accompagne l'auteur et qui apaise.
Une leçon sur la vraie vie au rythme d'une nature et des saisons, a déguster doucement.
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Ce livre je l'avais vu passer ici et là... et je l'ai acheté juste avant le deuxième confinement en tombant dessus dans une librairie.
Je me suis découvert une passion pour le "nature writing" et ce livre là est une pépite du genre. (s'il est bien classé là dedans :p moi je le classe là dedans)
Ce n'est pas un roman, chaque court chapitre aborde un thème( un insecte, un instant de vie, une reflexion) et peut donc se lire en mille fois si besoin.
On apprend tellement de choses (sur les serpents, sur les cafards, sur les abeilles et les coyotes), on partage les réflexions de son auteure sur la vie à la campagne, la vie d'une femme aussi quand elle n'a plus l'âge d'être une mère, ou de construire une carrière...
J'ai envie de dire qu'en cette période de pandémie, où on ne parle que de l'homme, ce livre a été une bouffée d'oxygène, une merveille de poésie.
Tout d'un coup, je me suis rappelée que partout autour de nous, la vie grouillait, et se moquait de nos misères humaines, obligée qu'elle est, de s'adapter à notre envahissante présence, respectant ses propres codes, avec son incroyable magie... Quand on pense qu'on va chercher l'inconnu dans l'espace, alors que cet inconnu est partout autour de nous.
Bref ce livre rentre dans mes ocups de coeur absolus, de toutes mes lectures de tous les temps. J'ai tjs aimé la nature, mais je ne regarderais plus jamais les blattes , ou les serpents de la même façon, parce que maintenant je sais qu'ils sont absolument incroyables, et je sais que nous sommes loin d'être si uniques que nous le pensons.
Merci pour ce livre en fait, c'est le meilleur résumé.
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Je viens de passer quelques jours en compagnie de Sue Hubbell, surnommée La Dame aux Abeilles, une bibliothécaire citadine qui a décidé de tout quitter pour s'installer dans une ferme et devenir apicultrice.
Je dois dire que j'ai été quelques peu déroutée par ma lecture D'une année à la campagne, témoignage de son expérience. le résumé est quelque peu trompeur. En le lisant, on pense que ce roman va aborder l'installation de Sue Hubbell en tant qu'apicultrice, les difficultés rencontrées, une éventuelle comparaison avec sa vie d'avant. Et bien, pas du tout. Il s'agit plutôt d'une accumulation d'anecdotes sans véritable fil conducteur. La plupart portent sur la faune et la flore de la région où elle s'est installée : les Ozarks dans le Missouri. Certaines abordent également sa vie quotidienne : réparation d'un hangar, visites des voisins, ses animaux de compagnie... Il est bien sûr aussi question d'apiculture et d'abeilles. Mais, cela n'est pas l'essentiel du livre.
Le texte est très descriptif et informatif. Si certains thèmes sont très intéressants, j'ai également trouvé qu'il y avait des longueurs. Il aurait aussi été judicieux d'accompagner les descriptions de photographies car j'ai parfois eu du mal à me représenter les insectes ou plantes évoqués. Enfin et surtout, il m'a manqué l'aspect plus personnel, le ressenti de Sue Hubbell sur son expérience.
En définitive, je n'ai pas été autant enthousiasmée par la lecture de ce roman que les critiques dithyrambiques me le laissaient espérer. Il m'a plutôt laissée sur ma faim. Malgré tout, il s'agit d'une véritable ode à la nature qui mérite qu'on s'y arrête.
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