La voie du souffle

Dukkha, c'est « ce qui ne va pas, ce qui n'est pas aligné, ce qui est dissonnant ». La cessation de Dukkha n'est rien de moins que le célèbre nibbâna ou nirvâna.

Vous voilà en position, immobile, silencieux, les yeux clos. Vous contemplez l'instant présent, ici et maintenant. Rien d'autre à faire qu'être, du verbe « être », un verbe d'une puissance infinie. Vous êtes, et rien de plus.

Laissez un apaisement naturel s'installer en douceur.

Observez la danse des phosphènes en souriant... Quelle profonde béatitude!
Comprenez-vous maintenant pourquoi les méditants bouddhistes se satisfont généralement d'une vie simple, bien loin de l'idéal de consommation du « matérialisme à tout prix » ?

Dans la présence du corps, il y a cette rondeur
qui m’enveloppe, ce frémissement vital. Je me sens
de retour chez moi, dans cet espace charnel qui
est “moi” le temps d’une vie certes éphémère, mais tellement intense, belle, passionnante. La méditation est avant tout un retour au corps. Et je remercie
le Bouddha pour cela, pour ce retour au corps qu’il a su ancrer dans les cœurs et les esprits, et retransmettre à travers les âges.

La méditation s'apparente, par son acte existentiel, à une révolution. Et elle est beaucoup plus significative que ce que certains décrivent comme un simple outil pour "gérer" notre mode de vie trépidant

"le stress et la plupart des tensions accumulés au cours de la journée y sont comme miraculeusement dissous."