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3,6

sur 293 notes
Un incident dans un grand restaurant parisien : un enfant un peu trop agité, un serveur qui manque de tomber et qui lui prend le bras pour légèrement le pousser, le père de l'enfant qui se lève et frappe violemment le serveur. Les autres clients regardent, médusés, mais personne n'intervient.

Qui étaient ces clients ? Parmi eux un couple de Russes, elle universitaire, lui oligarque russe ; deux jeunes Français, traders ; un gros entrepreneur américain (celui qui a frappé), son fils, sa femme. Et Sila, le serveur. Qui sont-ils, pourquoi sont-ils là ce soir-là, où en sont-ils de leur vie ?

Fabrice Humbert va nous faire tout à tour partager leur itinéraire jusqu'à cette soirée au restaurant où quelque chose va changer pour chacun d'eux. Rien ne sera jamais plus pareil après cet incident.

Dans ce magnifique roman, Fabrice Humbert nous dresse un tableau féroce de personnages qui tentent de réussir coûte que coûte dans ce monde, même et surtout en écrasant les plus faibles. le monde de la finance y est méticuleusement décrit, sans jamais lasser. Les personnages sont bien présents avec leurs forces et leurs faiblesses mais comme soumis à un destin inéluctable. En revanche la morale est sans appel : moins on est honnête, mieux on réussit dans notre société ! Ce n'est pas nouveau, certes, mais ici c'est montré avec beaucoup de cruauté et la "fortune" de Sila est bien prise dans le sens "hasard" et non pas "richesse" !

Un dernier compliment à Fabrice Humbert : voilà un auteur qui sait terminer ses romans !

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La scène: Sila, jeune serveur dans un grand restaurant chic de Paris se fait frapper par un client.
Les acteurs: Matt et Simon, témoins donc de cette scène, qui ne bougent pas. Deux jeunes adultes diamétralement opposés, l'un exubérant et séducteur, l'autre perdu dans ce monde trop grand pour lui. Ils vont découvrir le monde de la finance mais pas du même côté.
Elena et Lev, un couple de Russes. Elle, professeur de français passionnée par Balzac et qui regarde, choquée, la non réaction de son mari et lui, donc, ancien professeur aussi devenu oligarque à la chute de l'Empire Russe et pour qui cette scène n'a duré que trop longtemps et que l'on passe vite à autre chose.
Soshana, la femme de la brute qui frappe Sila, qui est juste effrayée de la surréaction de son mari justement et qui n'arrive plus à le voir autrement que comme une gargouille monstrueuse.
Ruffle, la brute, ancien joueur de foot américain blé ssé et frustré qui ne voit le monde qu'à travers l'argne tet le pouvoir et qui cherche à se donner un rôle autre que le fils à papa qu'il est.
Au centre de tout ça, il y a Sila, un jeune africain qui a dû s'échapper de son village et qui arrive en France sur un bateau. Un clandestin qui porte la lumière en lui selon ses "protecteurs" et qui va vivre toute cette période narrée comme une feuille qui suit le vent...
Un très bon roman qui fait se croiser à distance et réellement des personnages qui ont en commun de vivre pour l'argent et le pouvoir ou contre cet idéal justement. On traverse la période troublée de la fin de l'URSS, la mainmise des richesses par quelques personnes de cet énorme pays , l'ascension de la finance et tout ce que ces évènements vont provoquer en 2008.
Encore un livre pris au hasard et j'adore le hasard...
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Humbert Fabrice - "La fortune de Sila" - éditions "le passage", 2010

Après lecture de son premier roman "L'origine de la violence" publié en 2009, je tenais à lire le deuxième roman de Fabrice Humbert. Autant le préciser d'emblée, ça ne vaut pas le premier, mais il faut bien reconnaître que ce jeune auteur avait placé très haut le seuil de qualité avec ce premier roman.

Le deuxième est sans doute un bon roman, mais il pêche par certains côtés : globalement, le récit n'est pas assez littéraire, il sent trop la documentation accumulée laborieusement sur des phénomènes non vécus directement. Ce défaut tient au sujet lui-même : Humbert tente une vaste fresque croisant les turpitudes actuelles aussi bien en France, qu'en ex-URSS devenue Russie, aux Etats-Unis et en Afrique.

Pour ce faire, il use d'un stratagème ingénieux : dans un restaurant de luxe parisien, en juin 1995, un serveur stylé – "mais" noir – se fait violemment tabasser par un abruti sous le simple prétexte qu'il a osé dire, poliment bien sûr, au rejeton du riche imbécile qu'il devait regagner sa place à table et ne plus courir dans les jambes des serveurs. D'autres convives assistent à la scène, constatent combien cette agression est injuste, hésitent à intervenir et ne font finalement rien (là, c'est du très très bien vu, il n'y a qu'à se rappeler ce qui se passe aujourd'hui lors d'une agression en plein jour, même en plein Paris). Et l'auteur nous narre brièvement le passé de chacun de ces protagonistes, jusqu'à ce que le lecteur sache pourquoi telle ou telle des convives se trouvait là ce soir-là. Il y a les deux amis français qui fêtent l'embauche de l'un d'eux dans un important groupe bancaire international basé à Londres. Il y a un couple russe, elle est universitaire, son mari a profité de l'effondrement du communisme pour devenir un chevalier d'industrie. L'abruti états-unisien flanqué de son épouse et de son rejeton est un parvenu flottant sur la bulle des spéculations financières liées à l'immobilier vendu aux pauvres. Enfin, il y a le serveur lui-même, venu de l'un de ces pays africains ruinés par leur dictateur appuyé par ses "amis" occidentaux.
Après quoi, le lecteur voit se dérouler l'histoire et la vie de chacun de ces protagonistes, qui repense fugitivement mais régulièrement à sa lâche non-intervention, que son épouse lui rappelle également à diverses occasions.

L'idée est incontestablement originale, bien menée, mais l'auteur n'a pas encore assez vécu le monde, si bien qu'il s'appuie largement sur une documentation de seconde main, et ça se perçoit : les personnages manquent de profondeur, les réalités décrites manquent de ces petits détails qui les rendraient beaucoup plus crédibles. Il y a là-dedans des passages entiers d'une justesse remarquable sur ce qui mène le monde actuellement.

Ceci étant admis, ce récit est tout de même prometteur...

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Un roman sidérant sur le comportant de la société vis à vis de la violence, mais surtout vis à vis de ce que produit l'argent. Une société qui ne vis que pour augmenter sa richesse personnelle, égoïste, sans penser aux autres.
Un triste portrait de la société, pourtant bien réaliste.
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Roman sur la violence ordinaire, le manque de courage…Dans un grand restaurant trois tables sont occupées, Lev Kravchenko Russe enrichi avec l'arrivée au pouvoir de Eltsine avec sa femme , un peu plus loin Matthieu et son meilleur ami Simon fêtant la fin de leurs études et l'entrée dans la vie active, et enfin Mark Ruffle Américain, mal dans sa peau, sa femme et son fils. Un jeune serveur va faire éclater leur monde, il va être frappé par Ruffle pendant son service, devant les clients et tout ce petit monde ne va pas bouger, ils continueront leur repas comme si rien ne s'était passé. A partir de là, nous allons faire connaissance avec chacun d'eux. Leur soif insatiable pour la « réussite » sociale, leur soif de l'argent, du pouvoir. Nous parcourons le monde si puissant de la finance aussi bien en Russie, États-Unis et l'Angleterre. un livre que l'on ne lâche pas jusqu'à la dernière page Nena
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Une démonstration très pédagogique sur l'implosion morale des élites mondialisées.
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Voici un livre au ton singulier, à mi-chemin entre la fable et la peinture sociale.
La scène inaugurale, d'une brutalité crue, sonne comme une véritable parabole : un couple de richissimes Américains et leur jeune fils turbulent dînent dans un grand restaurant parisien. Tandis que le petit garçon entrave le ballet des serveurs, l'un d'entre eux, un jeune Noir, lui suggère aimablement de se rasseoir et, d'un geste, le ramène vers sa table. le simple fait d'avoir touché l'enfant lui vaut d'être aussitôt violemment frappé au visage par le père, sans que quiconque ne réagisse, chacun souhaitant que l'établissement retrouve au plus vite l'ordre et le silence qui le caractérisent.
Le contraste entre l'atmosphère feutrée du lieu et le comportement primaire de cet homme est saisissant et donne le ton à ce qui va suivre.

Cette scène, extrêmement brève, apparaît peu crédible : on se dit que de tels comportements de nature animale sont généralement proscrits de ces lieux. Pourtant, la violence n'est pas étrangère aux plus privilégiés d'entre nous. Au contraire, l'auteur démontre que plus les enjeux financiers sont importants, plus cette violence semble pouvoir se manifester insolemment, sans fard et sans pudeur. C'est précisément cette violence que le roman va s'efforcer de mettre à nu en nous décrivant le cheminement des divers spectateurs de cette scène, tous confrontés d'une manière ou d'une autre à l'attrait de l'argent élevé au rang de valeur suprême.

Du petit professeur russe devenu un oligarque capable d'adopter les méthodes les plus expéditives pour étendre son empire sur les ruines de celui de l'Union soviétique au WASP prétendant incarner le rêve américain pour bâtir sa fortune sur la crédulité de ceux qu'il va réduire à la misère par le biais des crédits immobiliers, en passant par la trader aux dents plus que longues, c'est une galerie de portraits d'un cynisme totalement écoeurant que nous présente Fabrice Humbert.

Même si l'on ne doute pas de la crédibilité des situations et des personnages, une telle concentration finit par donner le vertige et provoquerait un véritable dégoût du genre humain s'il n'y avait la présence de Sila, qui donne par ailleurs son titre au roman. Quelle est donc cette fortune qui serait celle du seul protagoniste à ne pas se montrer fasciné par l'argent ? Ce personnage un peu énigmatique qui semble venir d'Afrique, mais non d'un pays précis, plutôt d'un village fantasmagorique, à l'allure quelque peu christique que lui confèrent ses attitudes, sa gestuelle et sa propension - presque - inconditionnelle à pardonner ceux qui l'ont offensé, sauve le roman de l'abjection et le pare d'un caractère étrangement poétique qui en fait tout le charme.
La juxtaposition du point de vue de Sila, pour qui la valeur de l'argent se mesure à l'aune du travail accompli, et celui des autres protagonistes, pour lesquels l'argent est une valeur en soi justifiant leur avidité, ne fait qu'accentuer l'absurdité et le néant de cette quête insondable.

A l'aube d'un monde nouveau façonné par la recherche effrénée et insatiable du profit, de la chute du mur de Berlin à la crise financière de 2008, Sila apparaît comme le seul être en accord avec lui-même, en capacité de conduire sa vie sans se compromettre ni chercher à soumettre autrui, et finalement à conserver sa part de liberté et de choix.
Avec cette vision très noire de notre société mondialisée, Fabrice Humbert nous offre un roman dense et fulgurant qui se lit d'une traite.

Lien : http://delphine-olympe.blogs..
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A travers les destins croisés de 7 personnages, Fabrice Humbert dresse un portrait de la société contemporaine, dominée par la mondialisation et le capitalisme sans bornes, symbolisé par la crise financière de 2008. de l'oligarque russe qui profite bassement de l'écroulement de l'empire soviétique, au sportif américain déchu spéculant sur l'immobilier en passant par de jeunes traders opportunistes français, l'auteur moralise sur les échecs de cette course effrénée à l'argent, l'avidité et la vilité des individus, mais aussi sur les tentatives de rédemption. On comprend vite que la fortune des uns n'est pas celle des autres. Point d'orgue de cette réflexion, le personnage central du roman : Sila. Sa fortune se trouve dans la pureté et l'innocence de ses actes. A la fois candide et déterminé, il ne s'apitoie jamais sur son sort et parvient à creuser sa voie, et s'il apparaît d'abord comme une victime, il va laisser une trace chez chacun des personnages.
Mieux vaut ne pas révéler la 1ère scène du roman, celle qui unit les personnages et symbolise la lâcheté des uns face à la bienveillance des autres, et l'ambivalence de la société actuelle.
L'écriture est aussi prenante par la richesse des analyses des effets nocifs du capitalisme, que par les histoires des personnages qui vont eux-mêmes connaître des moments forts, mais aussi des douleurs et des ruptures. La qualité de l'écriture est également rendue par l'étude fine de la psychologie des personnages. Un roman puissant, sans pathos, et d'une extrême justesse.
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N°557 – Mars 2012

La fortune de SilaFabrice Humbert – Éditions le PASSAGE.

Le roman s'ouvre sur une scène un peu particulière, si on peut le dire ainsi. Dans un grand restaurant parisien, un soir de juin 1995, un client frappe violemment un serveur noir venu d'Afrique, Sila, pour une raison futile, mais, dans l'assistance, personne ne bouge. Il y a là celui qui a frappé, un Américain accompagné de sa femme et de son fils, deux jeunes Français, Simon et Mathieu, colocataires du même appartement mais à la personnalité diamétralement opposée, un Russe richissime et son épouse. Chacun a sa propre histoire et l'épisode qu'ils viennent de vivre les laisse apparemment complètement froids. C'est que, même s'il ne se croisent pas, ces personnages ont au moins un point commun : ils sont corrompus par l'argent. L'Américain, Marc Ruffle, est un fils de famille parfaitement inculte, inintéressant et répugnant qui a la particularité d'avoir été lancé par son père et qui a marché dans le jeu de l'immobilier de type « suprimes ». le Russe, Lev Kravchenko, qui a l'origine était un brillant universitaire est devenu un oligarque opportuniste qui a profité de l'effondrement de l'ancienne URSS pour s'enrichir dans le domaine du pétrole. Simon, l'un de deux jeunes Français, vient de lâcher les mathématiques pour se lancer dans la finance internationale. Ils fêtent ensemble la récente promotion de Simon dans une grande banque internationale.

D'emblée, on voit bien les camps s'opposer. Il s'agit des riches contre le pauvre prolétaire, émigré de surcroît, qui ne peut même pas répliquer ni se défendre. C'est une sorte de fresque manichéenne presque ordinaire sur fond de société en pleine déliquescence où pourtant, et ce pendant longtemps, on nous a fait croire à la grandeur de l'homme, à son altruisme... Certes, l'auteur nous fait pénétrer dans le monde inhumain de la finance et du profit à tout prix, certes il nous rappelle que ce monde est fait de violences, d'hypocrisies et d'injustices, oppose les riches contre les pauvres et ne laisse plus plus la moindre place à la charité, à la simple humanité. A la violence de nos sociétés dites modernes, répondent l'indifférence et la lâcheté. La scène du début est presque ordinaire et personne ne pense plus à ce pauvre Sila...

Les femmes semblent jouer une autre partition dans ce drame ordinaire, Soshana, l'épouse de Marc fait amende honorable auprès de Sila non seulement parce qu'elle croit qu'il est venu en Floride, quelques mois plus tard, pour se venger mais surtout parce qu'elle a honte du geste de son mari. Elle restera cependant avec lui profitant de son argent. Eléna, l'épouse de Lev parvient à fuir cet environnement dont pourtant elle jouissait jusque là. Zeda, la banquière, même si elle joue à fond la carte de son métier tout entier dédié à l'argent peut être regardée comme moralisatrice en ce sens qu'elle ruine Lev et même le réduit à néant.
Certes l'empire pétrolier de Lev patiemment échafaudé s'effondre et la crise mondiale s'amplifie, chacun devient de plus en plus mafieux parce que l'argent est roi, corrompt tout et devient la seule référence qui vaille [« A partir de quelle somme d'argent annuel existe-t-on? »] certes chacun a vendu son âme au pouvoir du « toujours plus » au point d'être ruiné en un instant. Eléna qui obtient le divorce d'avec Lev prétend que son mari a perdu son âme du jour où il n'est pas intervenu pour défendre Sila...Et Pourtant le roman n'a pas la naïveté de nous faire croire à une sorte de « happy end » . le pauvre Sila semble, dans tout cela, jouer le rôle de figurant pourtant châtié injustement.

J'avoue que, dans l'histoire de chacun des protagonistes, déclinée par le menu, je me suis un peu ennuyé et j'ai même un peu perdu le fil du roman, mais, j'ai fini quand même par me laisser happé par l'histoire. Elle m'a quand même un peu déçu. Je ne connaissais pas cet auteur, découvert un peu par hasard.



© Hervé GAUTIER - Mars 2012.
http://hervegautier.e-monsite.com 
Lien : http://hervegautier.e-monsit..
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Il est assez amusant que dans le précédent livre que j'ai chroniqué, l'histoire soit enclenchée par une gifle, car dans La fortune de Sila, c'est à un coup de poing que l'on doit l'intrigue.

Tout commence dans un luxueux restaurant parisien. Alors que Sila, un serveur d'origine africaine, tente de remettre un enfant turbulent sur sa chaise, il se fait violemment frappé par le père de ce dernier. Sila, à terre, a le nez brisé. Des personnes présentes, que ce soit le polytechnicien venu pour fêter son premier emploi ou l'oligarqhe russe, personne ne réagit. Indifférence de tous face à cet acte de violence injustifiée.

Pendant une grosse décennie, jusqu'à la crise financière de 2008, nous allons suivre le destin des personnages témoins de cette scène.

Lev, un ancien universitaire, profitera de l'écroulement de l'URSS pour construire une des plus grandes puissances pétrolières de son pays.

Ruffle, l'agresseur de Sila, est un espoir déchu du football américain suite à une blessure au genou, et tire sa réussite de la pauvreté en proposant des crédits immobiliers à tous (les fameux subprimes...).

Simon, brillant chercheur en mathématique mais timide et effacé, trouvera un poste d'analyste à La city, poussé par son colloc et ami Matthieu, jeune homme séduisant et avide de pouvoir et d'argent.

Tous ont lié leur destinée à l'argent, et seront touchés d'une façon ou d'une autre par l'effondrement de sa suprématie en 2008.

La fortune de Sila est un roman brillant. Bien que ses personnages soient des archétypes permettant de lancer une profonde réflexion sur la financiarisation du monde, il sont assez incarnés et fouillés pour se rendre attachants. C'est dans l'ingénieux enchevêtrements de ces destinées humaines que l'auteur parvient à nous montrer ce qui a pu déclencher la crise de 2008 : la déresponsablisation des individus face à leurs actes, l'indifférence face à la violence physique ou morale, le désengagement des êtres dans leurs vies et celle des autres, en somme, le désir de profit et de puissance totalement dénué de toute notion de moralité. Un crise finalement plus humaine et éthique que financière...

"Le monde entier était sous perfusion de crédit, sans rien pour payer d'ailleurs, mais cela ne changeait rien. Il fallait que la roue tourne et tourne encore, jusqu'à ce que tout explose."

Céline
Lien : http://enlivrezvous.typepad...
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