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Critique de rosulien


Je suis perplexe devant ce livre désormais célèbre paru aux USA en 1937
Je ne sais pas si je dois parler du récit lui-même, du choix de l' écriture ou de la valeur de la traduction
Je m'explique
Zora Neale Hurston , d' origine afro-américaine, née en 1891,était anthropologue et surtout, une grande écrivaine
Pour se en convaincre , il suffit de lire l'incipit de ce livre au titre un peu étrange. En anglais,Their eyes we're watching God , en français, Une femme noire ou dans une traduction plus récente Mais leurs yeux dardaient sur Dieu, titre qui dénote déjà un choix lexical particulier
Car le problème se situe à ce niveau. À côté de pages remarquablement écrites , nous trouvons des dialogues en langage populaire
Exemples:
« Tu parles c'est juste pour te consolater toi-même par les mots de la bouche »
« Un plein tas d'hommes y ont vu les mêmes choses que toi t'as vues mais y ont plusse de bon sens »
Moi, je veux bien quelques pages de ce style mais tout le roman est comme cela.La lecture en devient tout à fait fastidieuse , on bute sur les phrases et les mots(les tizenfants à longueur de pages)
Harassant , d' autant plus que ce récit est passionnant.Celui de l'errance d'une jeune femme noire, élevée par sa grand-mère, puis mariée très jeune , qui aura la force de se battre pour échapper à la vie pas bien glorieuse promise à toutes les femmes de sa couleur et de sa condition
J' aimerais bien savoir ce que les lecteurs et lectrices anglophones peuvent penser de ce livre en texte original
Pour moi, le choix de ce style «  langage parlé transcrit à l' identique «  a été rédhibitoire et m'a empêché d'aller au bout du livre
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