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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Bon, autant le dire tout de suite puisque de toute façon ça va se voir : je ne connais pas grand chose à l'univers de Batman (et des super-héros en général), mais j'ai toujours eu un intérêt douteux pour les vilains, qu'importe le support culturel. Parce que, honnêtement, de Diana à Folcoche en passant par Skeletor, force est de reconnaître que ce sont souvent les personnages les plus captivants, et il paraîtrait que du côté de Gotham City on en trouve à foison, des gros affreux. Affreux dont Oswald Cobblepot, dit le Pingouin, semble n'être pas des moindres. Pour le coup, j'ai eu envie de me pencher sur son cas et La Splendeur du Pingouin, outre son titre classieux semblait pouvoir répondre à cette un peu glauque, soit, mais irrésistible fascination.

Espérance largement comblée ! Je n'ai pas simplement découvert l'histoire d'un anti-héros fictif parce qu'il faut bien un côté pile à la face du gentil protagoniste, non, je me suis embarquée pour une lugubre et désespérante balade dans les dessous bien crades de Gotham en compagnie de l'oiseau de malheur et des trois histoires qui composent ce recueil (la première, la plus longue et la plus dense, étant largement au dessus des deux autres segments)

Comics sombre dans tous les sens du terme, du Pingouin (qui préfère la nuit et les ambiances ténébreuses, on le comprend) à l'atmosphère crépusculaire de la ville, on suit un personnage pour lequel on n'aurait sûrement jamais imaginé éprouver la moindre affinité (le Joker remportant largement la mise de ce côté-là). Oswald Cobblepot, de par son physique, sa roublardise et sa cruauté inspirant plutôt dégoût et antipathie mais après l'ouvrage de Gregg Hurwitz, les cartes sont rebattues et on ressent une certaine tristesse, j'ose à peine dire de la compassion (il détesterait savoir ça) pour ce bonhomme difforme et magouilleur. Ouais à la fin, Oswald, on l'aime carrément.
Mais quoi de plus normal, après tout c'est un super vilain !

Très envie de m'intéresser à l'Épouvantail maintenant...
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Ce tome sur le Pinguoin est très reussi. Nous découvrons son passé tumultueux fait de moqueries dû à son physique ingrat et de sa complicité avec les volatiles de toutes sortes. Nous voyons a quel degré il est sociopathe a part avec sa mère avec qui il noue des liens intenses. Les dessins sont en plus superbes et l'ambiance tres bien retranscrit. Un comics a lire pour tous fans de Batman
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C'est bien connu dans le monde des comics « mainstream » que dans les récits Batman, la plupart des antagonistes sont tout aussi intéressants que le Chevalier Noir lui-même, ce qui explique la place qu'iels peuvent prendre dans les différentes histoires ayant lieu à Gotham, ou même qu'iels aient leurs propres récits.

Comme le titre l'indique, ce livre-ci est consacré à Oswald Cobblepot, plus connu sous le nom du Pingouin (petite mention du titre original, Pain and Prejudice, qui en dit plus que sa traduction). En nous faisant suivre ce qui semble être un jour lambda de son quotidien, on en apprend beaucoup sur lui. Contrairement à d'autres antagonistes comme l'Épouvantail, Harley Queen ou Edward Nigma qui sont à la marge de la société, Oswald est présenté ici comme en faisant partie intégrante, et même d'une frange élevée et respectée de cette société. de son club, La Banquise, il mène diverses affaires et manigance divers plans pour obtenir ce qu'il veut, ici des bijoux.

Mais le récit ne tourne pas autour de ces vols de bijoux. L'intrigue porte principalement sur le comportement d'Oswald, qui n'accepte aucun semblant de manque de respect envers sa personne. La moindre remarque, le moindre rire, devient prétexte à tout faire brûler (métaphoriquement ou littéralement d'ailleurs) autour de la personne qui s'est permis un tel écart : cette dernière verra son monde détruit, ses proches six pieds sous terre, le tout en quelques minutes, le temps que le Pingouin explique tout ce qu'il a mis en oeuvre.

Quelques flashbacks permettent de mieux comprendre l'homme qu'est devenu Oswald, mais aussi de prendre la mesure de son instabilité – et ce depuis l'enfance – bien qu'il donne tout à fait le change au premier coup d'oeil. Suite aux nombreuses moqueries sur son physique, s'il ne réagissait pas et ne disait rien sur le moment, c'était pour mieux préparer, orchestrer et mettre en oeuvre ses vengeances (qui finissent bien en meurtres, ne nous le cachons pas).

Les illustrations sont assez sombres, ce qui correspond tout à fait à l'histoire, et j'ai beaucoup apprécié le trait, qui a un rendu un peu « brut », acéré et violent. En revanche, par moment le style rend les cases assez illisibles, j'ai dû m'arrêter sur plusieurs d'entre elles pour comprendre ce qui s'y passait, ou bien revenir à des cases précédentes parce que je ne comprenais pas la transition.

J'ai beaucoup apprécié que le récit laisse toute la place au Pingouin, bien sûr Batman y fait quelques apparitions puisque si ce n'était pas le cas, nous ne serions pas à Gotham, mais il fait partie du récit du Pingouin et pas l'inverse. J'ai passé un très bon moment de lecture, si vous êtes intéressé·e par les antagonistes de manière générale, ou ceux de Batman en particulier, La Splendeur du Pingouin vous plaira certainement !
Lien : https://deslivresetlesmots.w..
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Tout simplement le meilleur comics Batman que j'ai pu lire jusqu'à présent. le pingouin est un personnage assez peu utilisé par les auteurs lorsqu'il parle de l'homme chauve-sourie mais au finale l'auteur nous montre que c'est peut être le plus fascinant. Sombre et sobre à la fois sur la forme et sur le fond, cette BD est à lire absolument
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