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Critique de bdelhausse
Angela Huth s'inscrit (à mon avis) dans la grande veine des auteurs anglais qui associent classicisme, don d'observation et humour caustique. Les comédies de moeurs à l'anglaise sont généralement savoureuses et finement observées, effectivement. le mélange des 3 éléments varie d'un auteur à l'autre. de McEwan à Amis, en passant par beaucoup d'autres, on aura tour à tour du contenu social, ou de l'humour ravageur, comme chez Sharpe... Huth reste, quant à elle, sérieuse. Parfois un peu trop à mon goût.
Son roman est une variation sur un même thème: le couple. Ici, ce n'est pas chacun cherche son chat, mais chacun cherche sa chacune, et vice versa. J'avoue m'être un peu perdu dans les prénoms et les couples au début du roman. Puis la mise en place se fait et cela roule. On attend un climax, et il ne vient pas vraiment. On se dit que c'est dommage, mais la qualité de l'ecriture et de l'étude des moeurs est très élevée. C'est fin, ça se mange sans faim... comme dirait le personnage d'Anémone dans le Père Noël est une Ordure.
Huth montre que le couple n'est pas réellement une sinécure, mais qu'il est possible de le faire durer, de le faire prospérer en sacrifiant quelques éléments de confort personnel. Elle nous emmène dans les méandres des relations personnelles où affleure parfois l'amour. Oui, Huth dépeint des choix dépourvus d'amour, des petits arrangements avec les moeurs, des compromis et des compromissions où "on fait avec" comme on dit. Ce n'est pas très gai, mais c'est ça la vie, after all. A ne pas faire lire à de jeunes mariés...
Et tout ce "beau monde" va se rencontrer au gré des hasards de l'existence... et notamment lors d'une garden-party très chic donné par une bourgeoise qui s'ennuie. La description de la soirée, les actes manqués, les espoirs, les "presque", les "peut-être"... tout cela crystallise le comportement anglais, le savoir-vivre "so British", ampoulé et guindé, que Huth décrit à merveille.
Si j'ai apprécié, je ne sais pas si je rééditerai l'expérience de si tôt, cela dit. Il m'a vraiment manqué une trame plus solide, une tension, un cheminement vers quelque chose... le lecteur reste spectateur. Il est dehors. C'est sans doute ce qui me gêne le plus. L'absence d'immersion. Mais cest clairement voulu par l'autrice.
Son roman est une variation sur un même thème: le couple. Ici, ce n'est pas chacun cherche son chat, mais chacun cherche sa chacune, et vice versa. J'avoue m'être un peu perdu dans les prénoms et les couples au début du roman. Puis la mise en place se fait et cela roule. On attend un climax, et il ne vient pas vraiment. On se dit que c'est dommage, mais la qualité de l'ecriture et de l'étude des moeurs est très élevée. C'est fin, ça se mange sans faim... comme dirait le personnage d'Anémone dans le Père Noël est une Ordure.
Huth montre que le couple n'est pas réellement une sinécure, mais qu'il est possible de le faire durer, de le faire prospérer en sacrifiant quelques éléments de confort personnel. Elle nous emmène dans les méandres des relations personnelles où affleure parfois l'amour. Oui, Huth dépeint des choix dépourvus d'amour, des petits arrangements avec les moeurs, des compromis et des compromissions où "on fait avec" comme on dit. Ce n'est pas très gai, mais c'est ça la vie, after all. A ne pas faire lire à de jeunes mariés...
Et tout ce "beau monde" va se rencontrer au gré des hasards de l'existence... et notamment lors d'une garden-party très chic donné par une bourgeoise qui s'ennuie. La description de la soirée, les actes manqués, les espoirs, les "presque", les "peut-être"... tout cela crystallise le comportement anglais, le savoir-vivre "so British", ampoulé et guindé, que Huth décrit à merveille.
Si j'ai apprécié, je ne sais pas si je rééditerai l'expérience de si tôt, cela dit. Il m'a vraiment manqué une trame plus solide, une tension, un cheminement vers quelque chose... le lecteur reste spectateur. Il est dehors. C'est sans doute ce qui me gêne le plus. L'absence d'immersion. Mais cest clairement voulu par l'autrice.
