Les Carnets de l'apothicaire, tome 4

- À quoi tu penses ?
- À rien... [...] Je me demandais juste quel poison je choisirais si je devais me suicider...

Cette pratique repose sur la croyance que plus les pieds sont petits, plus ils sont charmants...

Elle consiste à les maintenir pliés à l'aide des bandelettes dans de minuscules chaussons...

Elle n'est pas généralisée, mais même à la cour intérieure...

On croise souvent des femmes à la démarche caractéristique.

Au premier abord, on peut avoir l'impression que les courtisanes sont emprisonnées...

Mais paradoxalement...

Cette captivité les protège du danger...

Quand elle s'apercevra que je l'ai retenue contre son gré. Comment elle le prendra ? Ça ne ferait que creuser le gouffre qui nous sépare. Je n'ai pas envie d'en arriver là.

Je ne suis pas quelqu'un d'important. A la moindre erreur, on n'hésitera pas à se débarrasser de moi...

La différence entre le petit peuple et les aristocrates... C'est que les premières obéissent, même si ça ne leurs plaît pas ... Mais imaginons... Qu'elle ne souhaite pas rester...

Même les plus belles fleurs finissent par faner... Et celles de la cour intérieure ont le devoir de porter des fruits!

À cet instant, j’ai eu l’impression que le visage presque masculin de l’ancienne concubine prenait une expression maternelle…

Gaoshun : « à chaque fois qu’il perd son jouet préféré, ce n’est pas une mince affaire pour le remplacer…
Cela dit, je ne devrais pas comparer cette jeune fille à un hochet…
Puisque la seule raison pour laquelle Jinshi ne l’a pas retenue, c’est justement parce qu’il ne voulait pas la traiter comme un objet. »

Même les plus belles fleurs finissent par faner... et celles de la cour intérieure ont le devoir de porter des fruits !