La liberté, mon fils, la liberté. Celle de partir ou de rester. Celle de bâtir ou de détruire. Celle de s’envoler ou de s’enterrer. Celle d’aimer ou de haïr… .
C'est la statue de la liberté, Michel. Si tu savais comme elle est belle ! Et des millions de fois plus grande que celle-ci. La liberté, mon fils, la liberté.
Celle de partir ou de rester. Celle de bâtir ou de détruire. Celle de s'envoler ou de s'enterrer. Celle d'aimer ou de haïr...
On ne refait jamais l'histoire, mais tous les doutes sont permis.
Zélie imaginait ce que devait ressentir son père aujourd'hui.. Le désordre évidemment. Un immense chaos probablement. Des regrets, du ressentiment, de la colère, beaucoup d'amertume. Mais également, elle l'espérait, du soulagement, de la miséricorde, de la compassion. Un pas de plus vers la reconnaissance et la paix.
Elle s’approcha un peu plus et observa un long moment les yeux d’opaline qui la fixaient avec une intensité presque gênante. Et elle comprit. Elle sourit alors à celui qui venait de lui prendre doucement les mains.
Tu sais, mes filles ne me disent pas tout non plus. Et heureusement ! Cinq femmes à la maison, je ne suis pas sûr que je pourrais tout enregistrer. (Page 150)
La liberté, mon fils, la liberté. Celle de partir ou de rester. Celle de bâtir ou de détruire. Celle de s’envoler ou de s’enterrer. Celle d’aimer ou de haïr...
La seule chose dont Michel était sûr, c’est que, le temps passant, il avait posé un couvercle hermétique sur sa mémoire. Il savait que son père vivait quelque part mais il avait adopté la méthode infaillible de Mado : ce dont on ne parle pas n’existe pas. Alors il s’était tu. Et avait presque fini par ne presque plus y penser. (Page 158)
Tu crois possible que des souvenirs remontent à la surface de ta conscience au travers d’un rêve ? Oui c’est possible. Ce dont on rêve ne vient jamais de nulle part, tu sais. Il y a toujours une expérience cachée derrière un rêve. (Page 153)
De temps à autre, Tine regardait Michel de biais. Elle avait noté sa mâchoire serrée, le bleu de ses yeux devenu marine, presque noir, signe de tempête. (Page 138)