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Citations sur Les 4 vies de Steve Jobs (9)

« À trente ans je me suis retrouvé sur le pavé. Viré avec perte et fracas. La raison d’être de ma vie n’existait plus. J’étais en miettes. Je ne m’en suis pas rendu compte tout de suite, mais mon départ forcé d’Apple fut salutaire… »

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Tout comme Dylan, Jobs n’a que faire qu’on l’aime ou non. Authentique jusqu’à
la moelle, il n’a de comptes à rendre à personne. Il s’exprime comme il respire, énonce ce qu’il a à dire comme il l’entend.
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Vous voyez une super-voiture dans une exposition et vous trouvez qu’elle est vraiment cool. Quatre ans plus tard, cette voiture est commercialisée et elle ne vaut plus rien. Vous vous demandez alors : qu’est-ce qui s’est passé au juste ? Ils avaient le succès au creux de leur main. Au lieu de cela, ils ont arraché la défaite des mâchoires de la victoire !
Ce qui s’est passé, c’est que les designers sont arrivés avec une super-idée. Et puis, ils l’ont montré aux ingénieurs et les ingénieurs ont dit : “Non, nous ne pouvons pas faire cela. C’est impossible.” Et donc cela a empiré. Par la suite, ils l’ont montrée aux gens de la fabrication qui ont dit : “Nous ne pouvons pas construire cela !” Et cela a continué d’empirer. »
Jobs, pour sa part, dit encourager un processus appelé la « pollinisation croisée », la « collaboration à un niveau profond ». Chez Apple, les réunions de discussion sont très nombreuses, mêlant les divers protagonistes d’un projet dans une même optique incontournable : atteindre l’excellence.
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Think different !
A tous les fous
A tous les marginaux
Aux rebelles
Aux fauteurs de troubles
A tous ceux qui ne se sentent pas à leur place
Ceux qui voient les choses différemment......
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« Ce que j’ai découvert, c’est qu’Apple avait des millions et des millions de produits. C’était stupéfiant, a raconté Jobs. Et j’ai commencé à demander aux gens : “Pourquoi devrais-je recommander un 3400 plutôt qu’un 4400 ? Quand est-ce que quelqu’un devrait être intéressé par un 6500, et non pas par un 7300 ?” Au bout de plusieurs semaines, je n’arrivais toujours pas à y voir clair. Et je me suis dit : si moi, qui travaille chez Apple avec tous ces experts qui me racontent leur salade, j’y perds mon latin, qu’est-ce que cela doit être pour nos clients ? »

Dans les semaines qui suivent, de nombreux cadres vont se plaindre d’être harcelés au téléphone à tout moment par Jobs, lorsqu’il ne vient pas directement les importuner à leur domicile !

Jobs livre assez rapidement son verdict. Son premier constat est simple : la ligne de produits d’Apple – 600 références – est devenue bien trop complexe. Gilbert Amelio avait déjà commencé à la restreindre. Steve Jobs la réduit à 10 produits en tout et pour tout. Trop vaste, la gamme des PowerMac est ramenée à un seul modèle : le G3.
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En 1979, Ross Perot aurait pu acquérir Microsoft, une édition de logiciels qui ne comptait alors que 28 employés. À cette époque, Bill Gates, son fondateur, avait été si impressionné à l’idée de rencontrer Perot qu’il était immédiatement allé chez le coiffeur. Perot était responsable d’une société pesant 1 milliard de dollars.
Gates a rencontré Perot au dernier étage de son immeuble de Dallas, planté d’un drapeau américain. Pendant la discussion, le fondateur de Microsoft s’est montré désinvolte et a demandé plus de 40 millions de dollars, ce qui a découragé le milliardaire.
Or, au printemps 1986, Microsoft est entré en Bourse avec panache. Au bout de quelques semaines, sa valeur boursière a dépassé les 661 millions de dollars. Avec ses 11 millions de parts, Bill Gates est entré dans la liste des 100 Américains les plus fortunés. En mars 1987, l’action Microsoft se situe à un cours quatre fois plus élevé que celui de l’introduction initiale.
« Je considère que c’est une des plus grandes erreurs que j’aie jamais faites en matière de business », déplore alors Perot.
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Une chose est sûre, l’iMac sera produit dans le plus grand secret. Jobs est bien décidé à en finir avec les fuites. La presse spécialisée est généralement informée des nouveaux produits d’Apple plusieurs mois à l’avance.
Pour que la nouvelle ligne de conduite soit bien claire pour tous, Jobs accroche un poster de la Seconde Guerre mondiale dans son bureau : “Loose lips might sink ship” (Ceux qui ne savent pas tenir leur langue font couler des bateaux). À présent, toute personne qui laissera s’échapper des informations sur les projets en cours sera renvoyée sans autre forme de procès. Apple entre dans l’ère du culte du silence.
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Vers la fin des années quatre-vingt, deux ingénieurs de NeXTSTEP avaient travaillé comme des esclaves, soirs et week-ends durant quinze mois afin de tenir un délai quasi impossible sur une puce d’avant-garde. Personne n’avait jamais conçu une telle puce auparavant et la tension était incroyable. Lors d’une réunion en dehors des bureaux durant un week-end, Steve Jobs a publiquement et vicieusement réprimandé ces deux ingénieurs devant le reste du personnel, leur reprochant de ne pas travailler assez vite, ne tenant aucunement compte des efforts qu’ils avaient déjà fournis. Par pure fierté, ils ont terminé le projet mais l’un d’eux a quitté l’entreprise peu après.
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L’individualisme de Jobs se retourne parfois contre lui. Un soir, il doit dîner avec les représentants de diverses universités pour leur présenter sa machine NeXT. Des milliers de commandes dépendent du bon déroulement de cette soirée. Peu avant le dîner, Jobs apprend que le personnel a oublié de lui préparer un plat végétarien. Au lieu de s’en accomoder ou de trouver une solution plus raisonnable, il décrète l’annulation pure et simple du plat principal pour tous les convives. Ses proches collaborateurs ne parviennent pas à le faire changer d’avis.
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