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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Alors qu'elle se promène dans Tokyo, un peu perdue dans ses pensée, Ayako, étudiante dans une école de mode, découvre un restaurant turc de manière très étrange - du moins atypique. C'est le début pour elle d'une ouverture d'esprit vers une culture (culinaire, architecturale, artistique...) qui lui était totalement étrangère et la fascine.
A cela s'ajoute une intrigue, plus ou moins secondaire (sans doute amenée à être plus amplement développée dans les deux tomes suivants) : quelques temps avant cette rencontre qui bouleverse son quotidien et ses perspectives, Ayako avait revu une ancienne copine du collège qui lui avait offert un nazar boncuk (cet oeil bleu qui protège du mauvais oeil qu'on trouve partout en Turquie et en Grèce) avant de se suicider.

Je suis partagée sur cette lecture. J'ai voulu découvrir cette petite série car il y a longtemps que je n'ai pas lu de roman turc, et ce manga aurait pu être une transition intéressante. La mangaka a certes mis un grand soin à reproduire les objets et les plats turcs qu'elle représente et les met en scène de telle façon qu'on voit que sa rencontre avec cette culture l'a passionnée. En ce qui concerne les personnages, les traits sont plutôt minimalistes, entre manga classiques et dessins animés. Mais l'intrigue, que j'ai trouvé assez fade et l'exploration de la culture turque par l'unique biais du folklore touristique m'a laissé un peu sur ma faim.
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Contrairement à ce qu'on pourrait penser, les japonais sont des gens très curieux sur les autres civilisations. Il y a en effet des mangas pour chaque thème : la renaissance italienne ou les thermes romains, les vins ou les steppes asiatiques. J'aime beaucoup cette ouverture d'esprit de ce peuple qui tranche par exemple avec la bd nord-coréenne ou biélorusse.

Là, on va s'intéresser à la Turquie qui nous est présentée comme un beau pays entre modernité et tradition. Néanmoins, certaines affirmations peuvent nous laisser pantois comme par exemple le fait d'annoncer fièrement que la cuisine turque se classe à la troisième position des meilleures cuisines au monde !!! On ne sait pas lesquels sont les deux premières dans ce classement. La gastronomie française doit être sans doute en 20ème position ? Il est vrai que je ne connais que les döner kebab que j'adore déguster avec un champagne mais va-t-on placer la cuisine américaine première avec son Mac Do ? Excusez-moi de m'insurger un peu mais il y a quand même des limites ! Question crédibilité, ce manga a de grands progrès à réaliser.

Pour autant, la lecture n'a pas été désagréable malgré un dessin très fade et plutôt très dénué dans les décors. La partie qui s'intéresse à la danse orientale sera sans doute la plus intéressante. C'est également mêlé à un travail de mode que doit réaliser l'héroïne qui découvre cette nouvelle culture sans aucun préjugés et nous avec à travers ses yeux. Là encore, on voit la femme assez libérée et presque dominatrice ce qui ne reflète pas vraiment la Turquie d'aujourd'hui sans vouloir offusquer qui que ce soit.

Bref, c'est trop léger. le mangaka aurait dû vivre au moins deux ans en Turquie avant de nous livrer sa vision d'une oeuvre qui demeure trop fantasmée. Il est vrai qu'on arrête actuellement des artistes et des journalistes très vite accusé de complot terroriste avec une intelligence vivant reclus dans une forêt montagneuse de Pennsylvanie. Je ne saurais lui conseiller de se rendre sur place mais bon, il faut bien rendre compte d'une certaine réalité si on veut demeurer crédible.

Malgré tout, je vais laisser 3 étoiles car tout n'est pas à jeter. On apprend tout de même des choses intéressantes et il y a une intrigue. La thématique principale serait l'islam et la volonté de l'auteure serait de briser certains tabous. Il n'y aura pas de politique, ni de mention aux actes terroristes commis au nom de cette religion. C'est clair que cela risque d'en refreiner plus d'un. Il faut sans doute aller au-delà.
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C'est mon premier manga ! Au départ, cela semble déconcertant mais on s'y fait vite et cela se lit très vite. Celui-ci a un intérêt documentaire évident : on découvre la cuisine turque et la danse ou plutôt les danses orientales en détail. L'intrigue, elle, me parait plus faible et improbable : cela commence par l'enlèvement à Tokyo de Yako une jeune étudiante en école de mode. Le kidnapper est un vieillard, un restaurateur turc qui en est à son troisième enlèvement ! Or, contre toute attente, Yako accepte de devenir serveuse au restaurant, L'akşehir. Le vieil homme l'avait remarquée car elle avait au cou un nazar boncuk , amulette turque destinée à écarter le mauvais oeil. Yako devient alors l'amie de Zakuro, japonaise mais danseuse orientale au restaurant. L'intrigue ainsi lancée marque une pause, jusqu'à ce qu'à la fin, au cours d'une intrigue sentimentale naissante, elle se relance et s'achève sur une énigme : quel est le sens de cette amulette offerte à Yako par une ancienne amie soudain revenue pour la lui offrir avant de se suicider ?
J'ai demandé leur avis à trois collégiennes habituées aux mangas. Toutes trois apprécient la dimension documentaire mais chacune formule un ou deux bémols : il y a trop peu de rebondissements ; les dessins, en particulier de danse, seraient mieux animés ; le contexte japonais n'est pas assez mis en valeur ; enfin l'héroïne est un peu fade par rapport aux personnages secondaires.
Lien : http://www.lirelire.net/2017..
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Un bon premier tome qui m'a plu. J'ai trouvé le sujet de la Turquie très intéressant et bien amené. Les personnages sont bien et on les découvre peu à peu au fil de l'histoire. Je suis curieuse de voir où l'auteur va nous transporter.
Pour ce qui est des dessins cependant, je les trouve un peu grossier par moment, puis la page qui suit contient beaucoup de jolis détails. J'imagine que c'est un style voulu. C'est pour l'instant ce qui me plaît le moins de ce manga.
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Aksehir est le nom d'une ville turque, et le nom du restaurant dans lequel Ayaka, jeune japonaise étudiant la mode, se fait embaucher sans avoir rien demandé. On va découvrir petit à petit quelques points de son quotidien en dehors du restaurant et sur son passé, le tout sème vraisemblablement des graines pour les tomes suivants. Elle se familiarise avec le travail au restaurant et leurs tenanciers, le cuisinier et la serveuse / gérante / danseuse. La découverte de la cuisine turque et de la danse orientale est assez bien faite sur le fond et sur le scénario, sur le dessin aussi globalement pour la danse, mais en ce qui concerne les décors du restaurant (censés pourtant, je suppose, montrer leur richesse) et les plats cuisinés, j'ai trouvé le dessin peu détaillé (rien à voir avec ceux de Kaoru Mori dans la série "Bride Stories"). de manière générale, j'ai trouvé le scénario et le dessin un peu creux, manquant de matière, les cases un peu vides. L'histoire d'Ayaka et l'épanouissement qu'elle trouve dans ce lieu ne m'ont pas particulièrement entraînée. Dommage.
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