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Citations sur Les nuits de Reykjavik (68)

Les gens allaient et venaient sans trop s'intéresser au passé. Ils bâtissaient une vie nouvelle, s'inventaient un avenir. C'était le cours normal des choses. Le temps n'attendait personne.
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Il m’a parlé de sa détresse et m’a dit que ça ne changeait rien qu’on vive ou qu’on meure. Je me suis demandé ce qui pouvait conduire quelqu’un à tenir de tels propos.
(Métaillé, p.122)
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…On avait accès au jardin en passant par la petite buanderie derrière la porte de laquelle il conservait de la graisse de baleine, des abats surets et du boudin dans un seau rempli de petit lait.
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- Je...j'avais moi aussi un frère, s'écria-t-il.
Elle s'arrêta net et fit volte-face.
- Un frère?
- Il a disparu, poursuivit Erlendur. Dans les montagnes des fjords de l'est où nous vivions. On était ensemble, on a été surpris par une tempête de neige et on s'est perdus. On m'a retrouvé. Mais pas lui...
Et quand Hannibal évoquait sa détresse, je comprenais parfaitement ce qu'il voulait dire.
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Sentant le sommeil le gagner, il reposa son livre. Il pensait aux nuits de Reykjavik, si étrangement limpides, si étrangement claires, si étrangement sombres et glaciales. nuit après nuit, ils sillonnaient la ville à bord d'une voiture de police et voyaient ce qui était caché aux autres: ils voyaient ceux que la nuit agitait et attirait, ceux qu'elle blessait et terrifiait. Lui-même n'était pas un oiseau nocturne, il lui avait fallu du temps pour consentir à quitter le jour et à entrer dans la nuit, mais maintenant qu'il avait franchi cette frontière, il ne s'en trouvait pas plus mal. C'était plutôt la nuit que la ville lui plaisait. Quand, dans les rues enfin désertes et silencieuses, on n'entendait plus que le vent et le moteur de leur voiture.
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[Il avait guidé] un grand groupe de marcheurs jusqu’aux sources chaudes de Landmannalaugar. Il avait alors compris qu’il détestait voyager avec des gens qui manifestaient en permanence de la gaîté. Toute cette joie avait quelque chose d’oppressant.
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Il pensa à cette maison du quartier Ouest devant laquelle il lui arrivait de passer quand revenait l'obséder l'histoire de la jeune fille disparue sans laisser de traces alors qu'elle se rendait à l'Ecole ménagère.
Il était évident qu'il s'intéressait aux disparitions. Au phénomène en soi, mais aussi au sort de ceux qu'on ne revoyait jamais et à ceux qui restaient.
Il avait conscience que cette obsession plongeait ses racines dans le drame qu'il avait vécu dans sa chair sur les hautes landes des fjords de l'Est et dans ses lectures sur les gens qui se perdaient dans la nature et les épreuves qu'ils enduraient en sillonnant ce pays âpre et impitoyable.
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Etait-ce le remords qui poussait ainsi Erlendur à vouloir exhumer cette histoire ? Aurait-il pu faire plus pour cet homme même s'il refusait toute forme d'aide et de compassion ? Personne ne s'était alarmé de voir un vagabond au bout du rouleau rendre son dernier souffle. Finalement, ça faisait un clochard de moins en ville. Seul Erlendur s'intéressait au sort de cet homme, mort noyé comme un chien errant.
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Vous savez qu'une bouteille de vodka coûte presque deux mille couronnes ?
Je me demande si les gens qui gouvernent ce pays n'ont pas perdu la tête.
A mon avis, ils sont complètement givrés.
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...Le détenu dissertait sans relâche sur la vie à Litla-Hraum et les prisonniers avec lesquels il avait lié connaissance, le club de foot dont il était supporter et qui n'avait pas remporté assez de victoires à son goût ces derniers temps, son équipe préférée de football anglais, qui ne remportait pas, elle non plus, assez de victoires, un mauvais film qu'il avait vu pendant qu'il se planquait, un coffee shop qu'il avait visité à Amsterdam, les repas de la prison de Litla-Hraum, un steak house hollandais.
En résumé, rien de ce qui touchait à l'être humain ne lui était étranger.
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