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Critique de Feuillu


Me voilà arrivé à la moitié du chapitre 14 et je vais m'arrêter là. Cette histoire ne prends pas avec moi. C'est long, c'est mou, c'est ennuyeux.
Je n'ai pas trouvé la noirceur que je recherche quand je lis un polar noir. Je n'ai pas trouvé de profondeur à l'histoire. Je n'ai pas trouvé d'intérêt à l'intrigue. Je n'ai même pas trouvé de logique à tout ça.
C'est quand même l'histoire d'un policier qui sort le cadavre d'un sans-abris de l'eau et qui, 1 an plus tard, se réveille et décide d'aller vérifier si c'est bien un accident ou si c'est un meutre. Pourquoi ? Pourquoi maintenant ? Qu'a-t-il fait pendant tout ce temps ? Qui le lui a demandé ? N'a-t-il pas d'autres affaires à traiter dans l'immédiat ? le travail qu'il est censé avoir en tant que policier de Reykjavik, qui le fait pendant qu'il se promène tranquillement pour aller questionner des sans-abris et des anciens voisins pour satisfaire sa curiosité sur une affaire clôturée il y a 1 an ?
Toutes ces questions et tant d'autres auxquelles j'aurais aimé trouver une réponse sont toujours en suspend au 14ème chapitre. Alors peut-être que l'auteur y répond plus tard, mais je n'ai plus la patience d'attendre. Je n'attendrai pas la fin du roman pour me dire que j'aurais vraiment dû m'arrêter au 14ème chapitre. Je m'arrête maintenant.

J'avais déjà lu "Les fils de la poussière" et "Les fantômes de Reykjavik" du même auteur, qui m'avaient fait passer un bon moment sans non plus être transcendants. Avec tout le respect qui lui ai dû, je comprends de moins en moins tout le battage fait autour d'Arnaldur Indriðason et son statut de maître du polar. J'ai trouvé bien plus d'intérêt chez Bernard Minier, Nicolas Beuglet ou encore Camilla Grebe pour rester dans le nordique.
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