J’ai envie de voir une lumière dans l’avenir.
Les morts ne reviennent pas.
Épouser ce qui circule en moi, éviter que le corps ne l'encombre, le vide qui grandit en moi, qui s'amplifie au-dedans et au dehors…
Sans doute la force peut-elle soumettre les hommes, mais il n'en va pas de même avec les fruits de la nature.
Cet arbre est ce qu'il est, et cet autre aussi, lui aussi, et lui encore. Le fait que je sois ce que je suis, je dois l'assumer, c'est tout. Dans chacun de nous, à l'intérieur, il y a un tout sans fin. Le vide et le plein s'y confondent.
Pente inclinée, lit étroit, courant vif, forme du terrain, des forces extérieures déterminent complètement le courant de l'eau. Elle ne fait que suivre. Les forces extérieures lui dictent sa conduite. Pour autant elle reste de l'eau. De l'eau et rien d'autre, totalement libre.
Je connais un homme qui ressemble à cette eau : insaisissable, la liberté incarnée. Le combattre est perdu d'avance.