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Critique de PinkCatReading
À la fin du 18è siècle, niché au creux du "Val Dormant", au bord de l'Hudson, une communauté puritaine d'origine hollandaise coule des jours paisibles dans un climat enchanteur. Nous suivons un instituteur itinérant, Ichabod Crane, qui s'y installe et tombe amoureux d'une riche héritière, Katrina van Tessel. Mais ce grand échalas a pour rival Brom van Blunt aussi fort que frustre.
Ne vous attendez pas à retrouver la trame du film de Tim Burton, d'éléments fantastiques ou horrifiques purs, ou même les traits de caractère des personnages. Ichabod Crane est décrit comme un homme instruit certes mais à qui le vent dans les arbres file une pétoche monstre! Katrina van Tessel, quant à elle, est une riche coquette qui papillonne de l'oeil mais qui semble aussi insipide que des salsifis à la vapeur. Il n'y a de fantastique que ce que la tradition orale a transmis, à savoir : des mythes et des légendes qui font frissonner les habitants de peur et de plaisir aussi car c'est bien connu, s'imaginer un soldat ayant pris un boulet de canon en pleine tête et qui la nuit, cherche la partie manquante de son anatomie et effraye les habitants par d'incessantes cavalcades à la sortie du cimetière en plein brouillard c'est chouette sympa.
Irving a donné à ce village un côté très vieille Europe, féérique à la Andersen ou Grimm. Il nous ballade dans ce conte à la limite du monde civilisé où ce vallon représente la frontière entre le rationnel et le merveilleux , les colons et les indiens, l'établi et l'inconnu. Rien de tel pour exacerber les sens et l'imagination, pour taquiner le bon sens et nous forcer à démêler le vrai du faux...
En fait, Washington Irving ne tenait pas tant que ça à une intrigue bien ficelée (on en a discuté, il est d'accord). L'intérêt littéraire de ce Sleepy Hollow réside pour moi dans la qualité de l'écriture et dans les nuances et la richesse apportées à l'atmosphère, à la description des décors, du paysage, des coutumes, des traditions, des moeurs et du folklore et bien sur au traitement burlesque de l'horreur.
J'ai tout de même fermé un oeil parfois, la magie apaisante du Val Dormant m'aurait elle atteinte?
Ne vous attendez pas à retrouver la trame du film de Tim Burton, d'éléments fantastiques ou horrifiques purs, ou même les traits de caractère des personnages. Ichabod Crane est décrit comme un homme instruit certes mais à qui le vent dans les arbres file une pétoche monstre! Katrina van Tessel, quant à elle, est une riche coquette qui papillonne de l'oeil mais qui semble aussi insipide que des salsifis à la vapeur. Il n'y a de fantastique que ce que la tradition orale a transmis, à savoir : des mythes et des légendes qui font frissonner les habitants de peur et de plaisir aussi car c'est bien connu, s'imaginer un soldat ayant pris un boulet de canon en pleine tête et qui la nuit, cherche la partie manquante de son anatomie et effraye les habitants par d'incessantes cavalcades à la sortie du cimetière en plein brouillard c'est chouette sympa.
Irving a donné à ce village un côté très vieille Europe, féérique à la Andersen ou Grimm. Il nous ballade dans ce conte à la limite du monde civilisé où ce vallon représente la frontière entre le rationnel et le merveilleux , les colons et les indiens, l'établi et l'inconnu. Rien de tel pour exacerber les sens et l'imagination, pour taquiner le bon sens et nous forcer à démêler le vrai du faux...
En fait, Washington Irving ne tenait pas tant que ça à une intrigue bien ficelée (on en a discuté, il est d'accord). L'intérêt littéraire de ce Sleepy Hollow réside pour moi dans la qualité de l'écriture et dans les nuances et la richesse apportées à l'atmosphère, à la description des décors, du paysage, des coutumes, des traditions, des moeurs et du folklore et bien sur au traitement burlesque de l'horreur.
J'ai tout de même fermé un oeil parfois, la magie apaisante du Val Dormant m'aurait elle atteinte?
