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Critique de urbanbike


J'avais directement précommandé sur iBooks la version française de la bio de Steve Jobs traduite de l'anglais par Dominique Defert et Carole Delporte.

J'ai passé deux nuits à lire les 1105 pages affichées en Nicolas Cochin sur l'iPad et à surligner quelques passages (merci de ne pas permettre l'export ou la copie de ces passages dans iBooks, c'est super pratique…!).

J'avais terminé Vendredi matin et me suis dit que cela n'avait pas trop d'intérêt d'écrire un petit billet tant on a pu lire ci et là les mêmes extraits de cette bio…!

Pourtant ma lecture est un poil atypique. J'ai d'abord ressenti dans ces pages une certaine familiarité avec mon quotidien en relevant/comparant certaines attitudes de Jobs avant de me poser une question toute bête : Mais ce gars, il n'était pas tout simplement asperger…? Bon, n'étant pas spécialiste, je me garde de développer… Et pourtant. C'est d'ailleurs une question que je pose là à mon ami Joël Seguin, nettement plus impliqué.

Par contre, j'ai été très intéressé par le milieu dans lequel il a été baigné gamin… Des parents nourriciers adorables mais aussi, suite à un déménagement, l'arrivée dans un logement construit alors par Joseph Eichler dans les années 50 dans la droite ligne de Wright. Une sorte de Fernand Pouillon californien…

C'est ce que Jobs explique à Walter Isaacson

Ce que faisait Eichler était remarquable. Ses maisons étaient bien conçues, pas chères et de bonne qualité. Il a donné aux gens à bas revenus le goût de l'épure et de la simplicité. Il y avait une multitude d'équipement incroyables, comme le chauffage par le sol.

Et pour vous rendre compte tout simplement de ce type de maison, un petit passage sur ce site qui s'occupe de vendre ces maisons désormais anciennes à l'échelle de la Californie. Ou encore dans celui-ci. Onze mille habitations de ce type ont été construites entre 1950 et 1974.

J'aime quand on peut proposer quelque chose de beau et d'utile pour un coût modique, disait-il en désignant les maisons d'Eichler aux lignes épurées. Cela a été ma vision originale pour Apple. C'est cela qu'on a tenté de faire avec le premier Mac.

Et cet amour de l'architecture, on la retrouve tout au long de son parcours jusqu'au prochain campus d'Apple dessiné par Sir Norman Foster sans oublier celui de Pixar pensé pour que les équipes se retrouvent naturellement (lire la bio pour comprendre). Et, bien sûr toutes les boutiques dessinées par ce même architecte, Peter Bohlin…

Amusant, je suis tombé sur ce site qui dresse une cartographie du monde californien de Jobs…

Bref, composante à ne pas oublier…

Alors…? Alors oui, ça se lit sans problème et c'est passionant. Mais comme le sentiment que le biographe a pas mal manqué de temps et qu'il reste encore des tas de points à découvrir… Tiens, justement, ses relations avec Foster ou Bohlin… Au boulot pour une suite…!
Lien : http://www.urbanbike.com/ind..
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