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Critique de Alfaric


Ah ça, le Japon est vraiment une terre de prédilection pour la culture horrifique. Dans ce manga, Ken Kaneki était un jeune étudiant amoureux de la belle bibliophile Lise, une cliente du café L'Antique, et il est le plus heureux des hommes quand la belle gosse littéraire accepte un rendez-vous amoureux, mais celui-ci tourne au cauchemar… Tous les deux sont victimes d'un tragique accident de chantier : Lise meurt, et ses organes sont transplantés à Ken qui obtient la vie sauve pour basculer dans un autre monde, celui des goules anthropophages… Et le voici bientôt pris entre les guerres de territoires entre créatures de la nuit et les purges effectuées par les inquisiteurs-chasseurs du gouvernement ! (à moins que sa situation particulière de sang-mêlé n'en fasse le parfait médiateur pour réconcilier humains et créatures de la nuit ?)


Ce tome 3 est clairement dédié à l'action avec les colombes qui après avoir exécuté Ryoko Fueguchi, continuent de traquer sa fille Hinami qui s'est réfugiée au café L'Antique.
Toka emmène de force Ken infiltrer le Centre de Contrôle des Goules pour savoir où en est l'enquête, mais ils sont pris en défaut par ce diable de Kureo Mado qui est bien obligé de lâcher l'affaire quand Ken passe sans encontre le détecteur de goule grâce à sa nature hybride…
La suite n'est que baston et pathos, avec Toka et Hinami aux prises avec l'inspecteur sorcier plus dément que jamais en mode serial killer fétichiste, et Ken et Amon se battant l'un contre l'autre tous les deux persuadés de la justice de leur cause malgré leurs tourments intérieurs… (pourquoi le monde est-il aussi injuste ?) Cette série démarre décidément très fort !


L'ambiance sombre et malsaine est bien rendue par les dessins. Les charadesign est simple mais soigné, les arrière-plans qu'il soit détaillés ou épurés sont travaillés et pour ne rien gâcher le découpage est globalement bien réussi. Personnellement je trouve que le travaille de Sui Ishida n'est pas très soin de celui Takeshi Obata, mais en mode dark attitude ! ^^

Tout cela rappelle quand même tous trucs urban fantasy des années 1980/1990, notamment ce bon vieux "World of Darkness" pour ceux qui ont un peu roulé leur bosse dans le jeu de rôle, mais quand c'est bien fait on se souvient pourquoi tout c'était des bonnes idées à la base, en sachant que les bonnes idées sont faites pour être reprises (surtout quand Ken marche dans les pas du Shin'ichi de "Parasite" / "Kiseiju"). Tout n'est parfait pour autant :


Sinon, carton jaune à Glénat qui a classé en shonen un manga d'horreur truffé de scènes gores dont le thème principal est l'anthropophagie ! C'est n'importe quoi…
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