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Critique de ElyaEditions


Ce dernier roman du Prix Nobel de littérature 2017 est celui qui m'a fait découvrir Kazuo Ishiguro. Pour vous dire comme il m'a plu j'ai ensuite dans les 2 mois qui ont suivi acheté et lu d'une traite : le géant enfoui, Quand nous étions orphelins, Lumière pâle sur les collines, Un artiste du monde flottant et Auprès de moi toujours ! Je pense que Klara et le Soleil était le point d'entrée idéal dans l'oeuvre de Kazuo Ishiguro. L'histoire de cette « Amie Artificielle » (Klara) qui accompagne cette adolescente (Josie) dans un moment particulièrement important et éprouvant de sa vie est particulièrement émouvante. Ishiguro arrive à nous faire ressentir pour Klara presque plus d'empathie que pour Josie, comme si cette AA était un être humain à part entière. Klara est douée d'une intelligence émotionnelle particulière. J'ai beaucoup aimé ces descriptions des « ressentis » de Klara qui dénotent de l'image classique que nous avons des robots : Klara éprouve le monde au travers de « sens » particuliers, notamment quand il y a des émotions fortes où qu'elle est en manque d'énergie, la description de la vision pixelisée de Klara que donne Ishiguro est formidable. Une très belle réflexion sur le monde aujourd'hui, sur les relations sociales, sur notre lien à la nature aussi (et au soleil) qui nous nourrit. J'ai prêté Klara et le Soleil à ma fille de 18 ans qui a bien apprécié également. Je pense que c'est une lecture idéale pour redonner le goût de lire à nos ados ! Dans une histoire un peu naïve, Ishiguro aborde des réflexions profondes au coeur des relations humaines. Je ne savais pas qu'en lisant les ouvrages suivants (antérieurs dans l'oeuvre de Ishiguro) je découvrirais bien d'autres qualités de son écriture magnifique !
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