Citations sur Les Récits d'Adrien Zograffi : Domnitza de Snagov (25)
On a beau vouloir le bien du pauvre monde, l’homme n’en a jamais assez !
Il est plus facile de tuer un homme que de le convaincre. Les peuples ont toujours mis moins de temps à se soumettre aux ordres des chefs qui les envoyaient au massacre, qu’ils n’en ont mis à se persuader de la justesse d’une parole sage.
N’oublions jamais que les domestiques qui défendent un maître ne le font pas toujours avec enthousiasme.
Pour l’homme simple, le pouvoir de l’autorité établie est une chose occulte, divine ou diabolique, il ne sait pas très bien, mais devant laquelle on ne peut que s’incliner.
La faim dévore l’esprit et c’est alors que l’être humain tombe au-dessous de la bête.
On est esclave ou esclavagiste, voilà les deux aspects de la chose pour la plupart des hommes. Le milieu entre ces deux atroces extrémités de la vie, l’homme juste, est aussi rare que le diamant parmi les cailloux.
Les végétaux nutritifs et les fleurs sont étouffés par les herbes inutiles.
Seule la bonté nous distingue de l’animalité : elle est l’unique distinction de la vie humaine.
On ne meurt qu’une fois !
C’est l’imprévu, cause de la plupart des malheurs dans la vie.