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Le droit d'asile, c'est fuir.
Fuir, c'est se déraciner, la douleur de perdre ce qui nous appartient de droit, notre vie. C'est accomplir un grand saut dans le vide, tu sais d'où tu pars, mais tu ne sais pas où tu vas atterrir. Tu dois partir, autrement tu vas venir grossir la liste des disparus.
Fuir, c'est l'espoir, ce sont les rêves de vie. C'est la quête d'un lieu où pouvoir vivre.
Trop souvent l'asile est emprisonné, on n'accueille pas les personnes, on les transforme en prisonniers. Quand tu débarques ailleurs, tu regardes autour de toi et tu te rends compte que tu n'es personne. Tu as réussi à fuir la tyrannie, mais tu vis et tu rêves dans la peur.
Le plus important dans l'asile, c'est la chaleur humaine, l'accueil, les bras qui te serrent.
L'asile c'est le navire de l'Espoir.
Rigoberto Jara, Asile: le droit à l'espoir, Comision de Ayuda al Refugiado de EUSKADI, 2007

Asile égal pays de l'Exil
Chili, Afrique ou Brésil
Echange cordon ombilical
contre patrie carcérale
ils ont rêvé Espoir
on les prend pour des poires....
Bien loin d'une illusion fantasque
une Réelle Espérance accrochée à nos Basques.

Cet Exil vers les terres hispaniques vous emmène vers la chaleur humaine, vous ne pourrez pas échapper à une certaine Emotion versée, au bien fait des bras autour de vous retrouvés .

Pour soutenir Euskadi , ma petite contribution :
aMIGO bABELIO, Bibliothèque, aux gens que je connais,...
j'en ferai une large Promotion. :-) 5* ++++
Vous Devez le lire. Vous devez le Dire . Merci à Amatxi (mamie en Basque), Merci pour eux...


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Voila une BD que j' ai pris complètement au hasard à la bibliothèque et ce fut un beau hasard. C'est l'histoire d'une vieille dame qui se retrouve dans une maison de retraite, un asile selon elle sa fille et sa petite fille lui rendent visite. La vieille dame est en colère mais ce sera l'occasion de raconter sa vie, son parcours. Et à travers son histoire, c'est celle des espagnols ou plutôt des Basques qui ont dû fuir Franco et la guerre civile, de leur détention dans des camps en France (conditions dignes d'un crime contre l'humanité), mais c'est aussi l'histoire de réfugiés cherchant l'asile. Les histoires sont toutes plus terrifiantes les unes des autres. Une scène me hantera pendant longtemps.
Je referme cette belle bande-dessinée et ces histoires avec un sentiment d'injustice et d'inutilité face à ces terribles histoires.
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Asylum est un roman graphique émouvant qui nous présente Marina, une rescapée de la guerre civile espagnole, qui a fuit en France d'abord et ensuite, au Vénézuela. Marina, qui est dans une résidence pour personne âgée, livre ses souvenirs à sa petite-fille Maialen.
« Tu sais pourquoi je suis si furieuse que ta tante m'ait enfermée dans cet asile?
Parce que j'ai passé une grande partie de ma vie à demander ça, justement, un asile. »

Les épisodes de vie de cette dame qui a vécu le plus grand exode de l'histoire de l'Espagne sont prétextes à la présentation de gens qui ont fuit l'oppression dont ils sont victimes et exposent leurs destins. On rencontre Aina qui a fuit le Nigéria, Christopher, l'Ouganda, Sanza, le Congo, Imelda, le Mexique et les autres à qui l'auteur donne un nom, un visage et une histoire. Ces victimes qui fuient l'homophobie, les violences sexuelles, la mort en somme, doivent vivre en exil pour survivre, souvent dans des conditions inhumaines.

Javier de Isusi propose un livre essentiel, avec des dessins vivants, pastels, souvent sombres, parfois lumineux. Quelle lecture bouleversante!

Asylum en latin : asile
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Maialen rend visite à sa grand-mère Marina, octogénaire en maison de retraite, pour lui demander de vendre son appartement, ce qui obligerait les locataires actuels à en déménager. Pour expliquer son refus, Marina va remonter le temps, et raconter à sa petite-fille son histoire, celle de son départ de l'Espagne franquiste pour le camp de rétention d'Argèles-sur-Mer, avant l'arrivée au Venezuela, puis le retour en terre natale avec la fin du régime.

Au fil de son histoire, sont aussi racontées celles d'autres exilés : Aina, nigériane, Christopher, ougandais, Sanza, congolaise, Imelda, mexicaine... qui ont eu, eux aussi, comme Marina, besoin d'un asile, dans un autre pays, à un moment de leur vie. Et le lien entre eux, plus encore que celui de l'exil et de l'asile, se fera en un dénouement touchant, bien que finalement attendu.

Histoires dures, racontées sans fard, particulièrement bien mises en valeur graphiquement, plus que nécessaires pour prendre conscience de la réalité, et de la violence, d'un exil, quel qu'il soit.

Asylum est une sacrée découverte qui me donne envie de continuer de me plonger dans l'oeuvre de Javier de Isusi.
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À sa petite-fille venue lui rendre visite à la maison de retraite, Marina raconte les événements qui ont marqué à jamais sa jeunesse. le jour du coup d'État franquiste, elle fêtait ses 15 ans et dû bientôt fuir son village basque bombardé, puis la ville d'Irun assiégée, avant de se retrouver chez une tante à Barcelone puis, à partir de 1939 dans un camp de concentration sur la plage d'Argelès-sur-mer. Son père parviendra à trouver au Venezuela un nouvel asile pour la famille. Ils y sont restés 40 ans avant de rentrer en Espagne. Elle lui parle de ses amies, de sa soeur, mortes sous les bombes. (...)
Un livre à lire, à offrir, à prêter, à oublier sur un banc, à conseiller, à faire acheter par les bibliothèques,…

Article complet en suivant le lien.
Lien : http://bibliothequefahrenhei..
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Asylum a pour thème les terres d'asile (d'ailleurs c'est même dans le titre). Il s'agit de fuir les guerres et les persécutions en tout genre qui sévissent dans de nombreux pays sur le globe. Aussi, les gens fuient pour aller dans nos démocraties occidentales qui représentent tout de même un havre de paix. Certes, le chemin ne sera pas facile et plutôt semé d'embûches. C'est l'épineux problème du devoir d'accueil des réfugiés.

C'est d'abord l'évocation d'une vieille espagnole qui a quitté son pays lors de la guerre civile qui a vu la victoire d'un général dictateur. Elle a connu un camp de concentration sur les plages d'Argelès-sur-Mer avant de s'envoler vers le Venezuela où elle vécue heureuse. Elle est revenue en Espagne avec la démocratie.

Puis, on va avoir des interludes avec d'autres réfugiés plus actuels dans une sorte de récit chorale actuellement à la mode. On se rendra compte à la fin qu'il y a un point commun avec une convergence de ces récits. Point de complaisance ou de manichéisme. C'est traité avec une certaine authenticité et beaucoup d'habileté de la part de l'auteur espagnol.

Au niveau du dessin, je regrette juste que la fille Maialen qui écoute sa grand-mère Marina ressemble à un jeune homme ce qui crée de la confusion. Pour le reste, c'est tout à fait correct. C'est surtout le pays basque qui est abordé avec son identité propre.
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Née en 1921 dans un village du Pays basque espagnol, Marina est aujourd'hui une vieille dame vivant en maison de retraite. Elle raconte la guerre civile – la tentative de coup d'État de 1936, le déménagement chez une tante à Barcelone – puis l'exil en France – le passage de la frontière sous les bombardements, le camp de concentration d'Argelès-sur-Mer – et enfin l'asile au Venezuela – la reconstitution d'une communauté basque, le mouvement antifasciste durant la Seconde Guerre mondiale. Son destin s'entrecroise avec ceux d'autres protagonistes qui, de nos jours, prennent la route de l'exil : Aina, une lycéenne nigériane tentant d'échapper à un mariage arrangé, Christopher, un jeune homme fuyant les persécutions homophobes de son Ouganda natal, Sanza, une femme ayant quitté le Congo en guerre pour l'enclave espagnole de Melilla, et Imelda, une journaliste mexicaine menacée de mort après ses articles sur les féminicides. À travers ce récit choral, décliné pour chaque personnage en une nouvelle gamme de couleurs, Javier de Isusi rend hommage à tous ceux qui, par-delà les frontières et les époques, affrontent l'incertitude et la douleur du déracinement. Ce roman graphique émouvant, parsemé d'espoir, réaffirme l'importance de l'accueil et du droit d'asile.
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Un graphisme agréable et juste pour un scénario bien construit qui nous réserve des surprises . On en ressort enrichi et ému.
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Mettons à nouveau à l'honneur un dessinateur basque-espagnol. Il s'agit de sa première bande dessinée traduite en français. Extraordinaire, tant par la maîtrise du scénario, que pour ses illustrations.
On est complètement happés par cette façon de raconter ces parcours de vie qui se déroulent aux quatre coins du monde et dont le fil directeur est l'appartement loué par une dame âgée de Bilbao. L'ouverture de la bd, entre cette grand-mère et sa petite fille est formidable.

C'est une bd sur l'asile plutôt que sur l'exil. Sur le refuge, sur les gestes d'humanités qui nous attendrissent et nous réjouissent. Impossible de s'interrompre dans sa lecture, tant nous sommes captivés dès la première page par cette façon d'imbriquer des histoires de vie si différentes.

La narration est au présent, le grand nombre d'histoires et de flash-back sont peut-être le seul défaut de cet album, qui au début, découpe un peu à la serpe les croisements du récit. En revanche, l'art de la narration est totalement époustouflant.
A suivre...
Lien : https://www.mediatheque.mc/h..
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Très beau roman graphique qui traite d'un sujet important pourtant peu connu en France et dans le monde : la fuite des Espagnols sous le régime de Franco. J'ai reconnu dans ce roman l'histoire de mon grand-père et ça m'a permis d'encore mieux comprendre tout ce qu'il a traversé.
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