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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Eliana vit sur l'Île, dans la cité des méduses. Elle y est une citoyenne modèle, tisseuse au Palais des Toiles, où elle travaille avec application. Mais un jour, une jeune fille inconnue est découverte, la langue coupée, et sans moyen de faire connaître son identité ou pourquoi elle a été battue. le seul indice : le prénom « Eliana » tatouée avec une encre spéciale sur sa paume.
Eliana va avoir du mal à s'habituer à la présence de cette nouvelle venue, mais bientôt, elle va réaliser l'importance qu'elle a dans sa vie, surtout que son arrivée signe le début des ennuis... Eliana a toujours senti quelque chose de différent chez elle, mais bientôt cette impression s'étend à toute l'île et au Conseil. Eliana va se retrouver précipitée au cours des événements, et tente d'éclaircir le mystère des cauchemars et des rêves.
Je ne connaissais absolument pas Emmi Itaranta avant de commencer La cité des méduses, mais maintenant je pense que je vais m'intéresser de très près à ses écrits, étant donné que ce titre s'est révélé un petit coup de coeur !
La cité des méduses commence lentement, l'univers se présente doucement... Mais le fait d'y aller à cette vitesse permet vraiment de s'immerger en profondeur dans l'histoire, le cadre est très détaillé, très vivant, on a l'impression de vraiment tisser les toiles en compagnie d'Eliana et de ses compagnes. L'histoire se file et se tisse peu à peu, nous entraînant inexorablement. Et j'ai adoré du début à la fin !
Déjà pour l'univers, pour le moins original. le côté science-fiction n'est presque pas perceptible, j'ai eu l'impression de déambuler dans un univers qui pourrait exister, tant il est clair et détaillé. L'histoire tient debout du début à la fin, elle est très onirique, avec ces rêves qui tiennent une place importante ? Car, sur l'île, la plus grande peur des habitants est d'être surpris en train de faire des cauchemars...
(Mon avis complet sur mon blog.)
Lien : http://chezlechatducheshire...
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Avis La Cité des Méduses d'Emmi Itäranta

Beaucoup de choses à écrire, à dire en ce qui concerne ce roman. Mes notes sur mon carnet le prouvent. Mais cela pourrait donner des révélations que je ne veux pas communiquer. Personnellement, je ne savais pas à quoi m'attendre avec le deuxième roman de cet auteur. J'avais lu le premier et elle m'avait convaincu. Pour celui-ci, c'est encore le cas avec un univers différent mais dont les éléments naturels, soit l'eau, sont toujours aussi bien présents, tout comme des habitants qui n'ont le droit à rien, sous le joug du Conseil qui décide de tout. Une héroïne forte est également un des points communs aux deux romans.

Je n'ai pas l'habitude de lire ce type de romans, sans réellement d'actions. Pourtant, il y en a puisque nous suivons le destin de l'héroïne. Toutefois, ces actions se trouvent mêlées à de nombreuses descriptions, très souvent noires et aux interrogations d'Eliana.

Ce monde, pour nous, n'est pas réellement réel puisqu'il est peuplé d'humains. Avec un univers fantastique, de science-fiction, Emmi Itäranta arrive à nous le faire ressentir comme s'il était proche de nous. Mais nous n'aimerions pas y vivre. Les femmes sont analphabètes. Il existe des Palais ou chacun est assigné selon ses compétences. le passé se mêle au présent. Tous peuvent sortir de ces palais, se rencontrer et surtout assister à ces fêtes annuelles organisées par le Conseil. Personne ne doit se révolter. le Conseil donne les informations qu'il souhaite transmettre. La liberté n'a pas lieu d'être, surtout celle de penser. Ce qui relève de la pensée n'a pas droit de cité. Les gens se cachent donc de peur d'être enfermés dans des endroits qui font peur où ils travaillent comme des forçats.

Eliana est entourée de pas mal de monde. Son frère dont le lecteur fait la connaissance en milieu de roman. Il y a également La Tisseuse, celle qui règne sur le palais. Valeria qui a été agressée et qui devient très proche d'Eliana, même si leur relation, au départ, semble difficile. Alva, la guérisseuse, jouera un rôle prépondérant. Eliana est donc une jeune fille qui cache tout, la moindre de ses pensées. Elle ne montre rien et arrive à réagir selon les désirs de la personne qu'elle a en face d'elle. Tant mieux car déjà que son histoire est assez difficile à vivre, cela aurait pu être pire. Eliana dort très peu car elle a peur de ses rêves. Elle a été conditionnée par rapport à ça. Mais elle n'est pas un mouton. le sort des autres l'importe beaucoup.

Cette société doit vivre, au mépris de tous et des éléments naturels. D'ailleurs, puisque l'eau est bien présente à cause de l'océan qui entoure l'île, la Nature reprendra ses droits. Avec ce message, Emmi Itäranta lance un signal d'alarme.

Je remercie les Editions Presses de la Cité pour l'envoi de ce roman

Résumé La Cité des Méduses d'Emmi Itäranta

Eliana a entre 20 et 25 ans. Elle vit sur une île dans un Palais où elle tisse depuis son plus jeune âge.

Lors de son tour de garde, elle découvre une jeune fille en sang qu'elle croît morte.

Mais Valeria est bien vivante et porte sur sa paume un tatouage qui mentionne le prénom d'Eliana.

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Malgré les 2 semaines passées au sein de la Cité des méduses et une lecture laborieuse, je ne regrette pas mon voyage au sein de cette cité si singulière.

Ce livre n'est pas à prendre pour son intrigue ou son action mais bien pour la douceur onirique qu'il dégage.

A l'image d'un conte ou d'un songe dont nous n'arriverions pas à sortir. Personnellement, j'ai eu beaucoup de mal à appréhender les contours flous de l'univers mais heureusement, on s'y laisse prendre tout de même. Porté par son côté agréable.

Un roman qui nous raconte une tranche de vie au monde des rêves interdits où l'héroïne, Eliana, va être contrainte malgré elle de prendre part. En effet, il s'agit du sujet principal de ce livre et non les méduses comme je l'ai cru de prime abord. Je crois que c'est l'une des raisons pour lesquelles je n'ai pas tout de suite accroché à l'histoire.

Déjà, nous débarquons sans préambule sur cette île si particulière hors du temps. Nous suivons Eliana, tisseuse - ne me demandez pas ce que c'est car encore maintenant, je n'ai toujours pas compris son travail - au sein du palais des Toiles au moment où une étrangère débarque sans pouvoir expliquer ce qui lui est arrivé.

Comme je l'ai dit, ce livre n'est pas à lire pour son intrigue car il y a peu d'action et de rebondissements. En revanche, la façon dont le thème des rêves est abordé est pour le moins originale dès lors qu'on se laisse porter.

Le mystère plane tout au long de la lecture, au fur et à mesure que l'on découvre un peu plus l'île et sa régence à travers les yeux d'Eliana. Ce personnage auquel je ne me suis pas spécialement attaché mais dont j'ai suivi avidement, telle une spectatrice, l'avancée. D'ailleurs, elle est remarquable par bien des points puisqu'elle recèle plus de capacités que ses semblables. Ainsi, les questions se posent en trouvant réponse ou pas au fil des pages.

De plus, j'ai été conquise par la plume poétique de l'auteure qui nous emporte au fil des pages.

En résumé, même si j'ai eu du mal avec cette lecture, je suis contente d'avoir pu passer un moment dans cet univers.
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Eliana vit sur l'Ile, dans le Palais des Toiles. Jeune tisseuse, elle suit les ordres et se fond dans la masse pour protéger son secret. Jusqu'au jour où elle découvre une inconnue blessée, au bord de la plage. Une inconnue à la langue coupée, qui, au creux de la main, porte le prénom d'Eliana gravé à l'encre invisible ...


C'est le deuxième roman de cette auteure finlandaise que je lis et j'avais vraiment hâte de retrouver sa plume. Une plume reconnaissable par sa douceur et sa poésie. Emmi Itaranta nous conte ici les aventures d'une jeune tisseuse, qui va être contrainte de remettre en cause le monde dans lequel elle vit. J'ai particulièrement aimé découvrir les petits mystères de l'Ile. On découvre petit à petit de quelle façon elle s'organise autour des différents Palais des Talents et du Conseil. Mais c'est la grande peur de ses habitants qui interpelle le plus : la peste onirique. Sur cette île, toute personne sujette aux cauchemars est considérée comme Impur. Mais en quoi les Songeurs sont-ils une menace?


Après une lente introduction, on commence peu à peu à imaginer à quoi peut bien ressembler cette île. L'auteure a pris soin des descriptions et de son cadre à la fois enchanteur et obscur. Elle tisse peu à peu son univers et ne se précipite pas. Il faut un temps pour se familiariser avec son monde et pendant plusieurs chapitres on avance dans la brume. C'est un peu comme déambuler dans le Palais des Toiles, aux cotés d'Eliana et d'écarter doucement les toiles sur notre passage. On ne sait pas où on va, mais on y va de bon coeur pour le plaisir de la découverte. Et c'est là que se cache le talent de l'auteure. Même avec ce rythme lent, elle nous entraîne.


Eliana, quant à elle, apparaît d'abord comme une tisseuse parmi tant d'autres. Elle est discrète et attentive au monde qui l'entoure. Elle fait sagement ce qu'on lui demande, sans se faire remarquer. Mais l'arrivée de Valéria, l'inconnue blessée, lui permet de remettre en cause la parole du Conseil, et tout ce en quoi elle croyait jusqu'à présent. De nombreuses épreuves l'attendent et les silences de Valéria cachent tant de choses. J'avais hâte de découvrir de quoi il s'agissait exactement. La deuxième partie est alors riche en révélations et en découvertes passionnantes, entre autres sur les origines de l'Ile.


Ce roman aurait pu être parfait mais les personnages secondaires ne sont pas tellement développés. le potentiel est énorme avec la jeune Valéria, le frère d'Eliana, puis plus tard avec ses différents alliés. Pourtant, l'auteure met l'accent sur les aventures de la tisseuse. On a déjà un beau contenu mais c'est à mon avis un petit peu dommage. Puis, lorsque j'ai refermé ce roman, j'ai réalisé que j'avais encore quelques questions en tête, avec certains éléments qui restent indéchiffrables et assez obscurs. Mais dans l'ensemble, j'ai vraiment passé un très bon moment. La Cité des Méduses est un roman bien mystérieux et singulier. Et c'est vérifié, la plume de l'auteure fait partie de celles qui me parlent et me touchent. Je me tournerai vers ces futurs romans sans problème.
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Nous plongeons dans un univers bien construit. Les descriptifs sont tellement précis qu'il est facile de s'imaginer ce monde particulier dans lequel évoluent les personnages. J'ai véritablement adorée l'intrigue de ce livre qui est, au fil des pages, de plus en plus mystique. La dimension politique y est également bien établie et allégorique. Je me suis laissée porter tout du long par cette écriture magique. Malheureusement, je n'ai pas adhéré à la fin, et j'en ai encore moins compris le choix de l'auteure. Tout compte fait, je crois même ne pas avoir compris la fin.
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Un résumé envoûtant qui pourrait presque faire penser à une dystopie, une couverture magnifique qui pose déjà l'ambiance : ce livre m'a tout de suite intrigué et même si le début est laborieux et la fin trop mystérieuse, j'ai beaucoup apprécié ma lecture. Merci à Netgalley et aux éditions Presses de la Cité de m'avoir permis de lire ce livre.

L'auteure nous lâche sans préambule au milieu de cette société que l'on ne connait pas et qui est très différente de la nôtre. de ce fait, le lecteur ne comprend pas tout au début, les chapitres s'enchaînent, on suit le quotidien d'Eliana, tisseuse au Palais des Toiles, en étant complètement perdu. Cela peut paraître agaçant, mais l'auteure nous donne heureusement petit à petit les clés de son univers.

Ce mystère nourrit aussi l'ambiance du livre. Une ambiance que j'ai adoré, à la fois très calme devant la routine des journées d'Eliana, et inquiétante car, si on ne comprend pas tout tout de suite, on se rend pourtant bien compte que certaines choses clochent dans cette société.

L'histoire fait définitivement penser à une dystopie. Au fur et à mesure, on comprend qu'il existe plusieurs autres Palais qui servent plus ou moins à faire rentrer le peuple de l'île dans des cases. Rêver est considéré comme une maladie contagieuse, et ceux qui rêvent sont enfermés au Palais des Impurs. Les origines de l'île sont mystérieuses. Tous les habitants doivent aussi participer régulièrement à un étrange rituel où ils se font tatouer. Et c'est l'intruse, Valeria, qui entre soudainement dans la vie d'Eliana, qui va chambouler toutes ses croyances et ses habitudes et lui faire ouvrir les yeux.

J'ai beaucoup aimé les personnages, même si j'ai parfois eu du mal à croire qu'Eliana avait 24 ans. J'ai adoré sa relation avec Valeria, la médecin Alva et son frère. La narration à la première personne est pourtant étonnement en retrait, presque pudique, mais reflète de ce fait tellement bien Eliana qu'on lui pardonne le manque de descriptions. La plume de l'auteure est très poétique, très imagée et certaines scènes vont longtemps me hanter.

Je n'arrive cependant pas vraiment à savoir si j'ai aimé ce livre ou non. Trop de mystères demeurent, trop de choses restent très vague une fois le livre terminé. C'est au lecteur de réfléchir, de trouver des raisons à certaines choses, et c'est ce qui m'a un peu déçue. J'ai l'impression d'être passée à côté de certains éléments. Pourtant, j'ai été vraiment transportée durant ma lecture. J'ai aimé découvrir l'univers d'Eliana, son quotidien sur cette île. J'ai eu envie de me battre avec elle, de me rebeller et le style très imagé de l'auteure m'a vraiment marqué. Dans tous les cas, La Cité des Méduses est un livre vraiment spécial et, surtout, une dystopie très différente des autres par sa forme.
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Eliana est tisseuse au palais des Toiles. Mais un jour, une jeune fille arrive, incapable de dire ce qui lui est arrivé, blessée, choquée, mais avec tatoué dans la main, le prénom d'Eliana, très rare. La jeune fille va se prendre d'affection pour la muette et fera tout pour comprendre qui elle est, d'où elle vient et pour quelle raison elle a ce tatouage.

Ce roman est assez particulier et pas évident à lire. En effet, l'univers présenté est complexe et relativement peu expliqué. Certaines choses sont dites, d'autres suggérées, d'autres encore restent fort mystérieuse. Mais dans cette cité sur les eaux, une chose est sûre, le Conseil règne en maître et la peste onirique fait des ravages. Mais quelle est la vrai nature des songes et des cauchemars ? de nombreuses réflexions sont intéressantes, on se laisse finalement porter par l'histoire, l'amitié grandissante entre les deux jeunes filles. Si parfois ma curiosité aurait aimé avoir plus de détails pratiques sur cette cité, ses traditions, etc, la poésie qui s'en dégage nous porte d'un bout à l'autre de ce roman d'ailleurs peu long.

J'ai donc apprécié l'histoire, les personnages et le style, et je vous conseille vivement de donner sa chance à ce roman, malgré le début qui peut paraître un peu obscur !
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Une histoire intéressante, bien menée et plutôt captivante. La Cité des méduses telle que décrite ressemble à un monde fantastique et presque féérique dans son architecture, que l'on imagine aisément, et dans laquelle on se plaît à explorer, quitte à se perdre. Mais qu'on ne s'y trompe pas, c'est aussi un endroit tyrannique, sans scrupule et plutôt horrifiant, une fois qu'on sort de ses parfaits rouages. C'est une critique plutôt acerbe de la société uniformisée qui rejette la diversité, exempte d'humanité et d'empathie, où l'on retrouve le racisme sous sa forme la plus abjecte. le contact physique y est d'ailleurs presque interdit, à tel point que la fusion qui s'opère entre les deux jeunes héroïnes en ressort de façon ultra-lumineuse, splendide, et très intime.

J'ai trouvé à ce livre beaucoup de points communs avec Les Messagers des Vents, tant dans le style que certains éléments du récit. Une lecture qui convient bien aux adultes férus d'imaginaire comme aux plus jeunes - le niveau de violence n'excède pas la lecture d'un Harry Potter, lequel a aussi quelques points en communs, bien qu'il soit difficile d'atteindre le même niveau en un seul roman. J'ai également trouvé plaisant de rencontrer une population très féminine, avec une relation homosexuelle en premier plan (très soft), et une union des forces pour se retourner contre un système oppresseur. le livre se lit assez vite, mais l'univers est plutôt riche. Bref, une chouette découverte.

(voir la critique intégrale sur le blog)
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