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Critique de ladesiderienne


Sur quelle planète pouvais-je être en cet hiver 2011 pour ne pas me rappeler ce drame ? Rien, pas le moindre souvenir d'une photo exposée dans un journal télévisé, ni de la polémique déclenchée par Mr Sarkozy entraînant la grève des magistrats. Ce livre aurait été un roman, j'aurais pu dire que l'auteur en faisait trop dans le sordide et le misérabilisme. Malheureusement, rien n'est plus vrai que ce fait divers dont Ivan Jablonka se fait l'historien.

Me voilà totalement partagée à la fin de cette lecture. Si j'ai compris dans un premier temps, l'hommage que voulait rendre l'auteur à Laëtitia, cette jeune fille victime tout au long de sa courte vie de la loi des hommes et morte en femme libre parce qu'elle avait dit non, si j'ai été totalement émue par son destin et par celui de sa soeur, j'ai moins aimé la façon dont il a été fait. Devant l'étalage de tous ces détails sordides et redondants, j'ai eu l'impression de me complaire dans une espèce de voyeurisme vis à vis du malheur d'autrui, comme si je lisais cette "fameuse" presse spécialisée dans le fait divers glauque. J'ai déploré le manque de chronologie qui entraîne toutes les répétitions. Je n'ai pas aimé non plus l'impression laissée, malgré lui sans doute, par l'auteur parisien et cultivé qui parle d'une province "barbare".
J'accorde un 12/20 à ce livre dont le plus réussi est, à mes yeux, la couverture noire avec "Laëtitia" écrit en rouge, comme une épitaphe sur une stèle funéraire.
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