J'ai commencé ce roman plutôt enchantée et je commençais déjà à écrire mentalement une bonne critique sur cette histoire plutôt bien menée et sans trop de clichés... jusqu'à la page 182 où Cassandra se fait violer.
J'ai refermé le livre illico, complètement dégoûtée. Je déteste ce genre de scène et plus particulièrement quand elle est là uniquement pour servir "d'obstacle" dans l'intrigue. Est-ce qu'il n'y a pas d'autre ressort narratif pour faire souffrir un personnage, surtout dans les romances historiques où on dégaine cette carte à tort et à travers ? Il faudrait vraiment arrêter avec ce ressort éculé !
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Il y a des débats récurrents chez les lecteurs, et « doit-on lire le résumé d'un livre en entier, au risque de se faire spoiler », revient régulièrement parmi ces débats. Ici, clairement, je vous déconseille de dépasser les deux premières phrases du résumé. A la page 150 du roman, sur un total de 400, certains des faits évoqués dans le résumé n'ont pas encore eu lieu et sont même générateurs de suspense (enfin ils pourraient l'être si la conclusion n'était pas donnée sur la 4ème de couverture). du coup, pour moi ce roman a peiné à me surprendre et à tenir ses promesses.
La plume de l'auteur est très agréable. Elle « se lit toute seule » et c'est pour moi le vrai point fort de ce roman. Malgré cela, certains personnages manquent de profondeur, notamment du côté des « méchants » de l'histoire. La tante des quatre héroïnes est pour moi le personnage le plus incompréhensible, il m'a vraiment manqué des explications sur ses motivations et les raisons de sa méchanceté (la folie n'excuse pas tout, ou en tous cas pas amenée de cette manière). Les quatre soeurs sont attachantes, mais de manière « groupée » car individuellement leurs caractères sont à peine effleurés. Je m'attendais à lire l'histoire de Cassandra, mais j'ai davantage lu une histoire familiale. L'auteur dépeint très bien son ambiance et son contexte historique, j'ai appris des choses très intéressante sur cette époque, malheureusement il m'a manqué des personnages plus fouillés auxquels m'attacher pour porter le récit.
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