Cassandra, tome 1 : Le destin de Cassandra

Dans l'ensemble, j'ai apprécié ce roman. Peut-être parce que je l'ai lu en mode détente, sous le soleil.
Ce livre m'a un peu donné l'impression de regarder un téléfilm, comme ceux qui passaient en période de vacances d'été. Ça va de rebondissements en rebondissements... Peut-être un peu trop par moment, ça fait beaucoup pour une seule personne.
C'est typiquement le genre de roman des éditions "l'archipel ".
Ça ressemble un peu à du Tamara McKinley mais en moins bien.

J'ai passé un agréable moment en écoutant ce livre sur le trajet maison-travail et retour.

Mais ça s'arrête là. Moi qui adore les romans du même genre de Sarah Lark...ce roman n'était pas du tout à la hauteur.

Déjà, la quatrième de couverture est ratée, elle raconte la moitié du roman donc pour les surprises on repassera. J'étais plutôt dans l'attente des rebondissements qui m'avaient été spoilés dans le résumé.

Ensuite l'intrigue est à la fois trop rapide et trop facile, elle n'est donc pas crédible. Tout se déroule à la chaîne puis se résout extrêmement rapidement. Les personnages manquent également de nuance. On s'attache aux soeurs donc on les suit en poursuivant la lecture mais sans être transcendée. Je ne sais pas si j'aurais terminé ma lecture si j'avais dû lire en version papier.

En général j'aime beaucoup les sagas historiques et je ne peux pas dire que celle-là ne m'a pas plue, néanmoins il manque je trouve quelque chose d'extremement important à cette saga : de la nuance et de la difficulté. L'idée de départ concernant les 4 soeurs est très intéressante, elles sont en avances voire visionnaires sur leur manière de voir la vie et la place des femmes pour l'époque, sauf qu'à part caser de temps en temps qu'elles sont intelligentes, la vérité est qu'elles finissent toutes par se reposer sur des hommes. En fait les personnages sont trop lisses, la tante zinzin (d'ailleurs on ne comprend vraiment pas d'où ça vient, cette récurrence de la femme hystérique est vraiment trop utilisée --> tome 3), Cassandra la femme parfaite quoique moins belle que sa soeur Pandora. Reece l'homme débrouillard qui est vraiment parfait et qui accepte tout de sa femme.

Bon, l'histoire se lit quand même facilement et on en apprend sur l'émigration en Australie. Je dirais juste que les péripéties n'en sont pas vraiment, tout se résout de manière simple.

XIXe siècle, Lancashire. La crise du coton fait rage, les usines ferment, les familles perdent leur emploi. Les bons repas sont leur salut, quand le coeur est plein de honte mais que le ventre reste désespérément vide. Cassandra, l'aînée d'une grande famille, fait de son mieux pour économiser et subvenir aux besoins de son père, Edwin, qui s'affaiblit de jour en jour, et de ses quatres soeurs. Mais comme un malheur ne vient jamais seul, c'est au sein de leur propre famille que la méchanceté fait rage : leur tante, aigrie et jalouse, veille soigneusement à détruire leurs vies. La folle obsession de cette femme à leur encontre agira comme un poison lent et douloureux sur l'avenir des soeurs, et les marquera à jamais.
Rapidement, on se laisse emporter par les aventures rocambolesques de cette fresque familiale, où les rebondissements et le romanesque ne nous laissent pas de répit. Peut-être trop lisses, les personnalités de nos héroïnes sont sans nuances, le côté gentils/méchants est sans doute trop marqué pour y croire et se fondre véritablement dans l'histoire, où il faut le dire, le sort s'acharne plusieurs fois. Mais dans l'ensemble la lecture est agréable, on tourne les pages avec curiosité, transportée dans une société si différente d'aujourd'hui : on se nourrit avec avidité des informations de cette époque compliquée, tant sur le plan social et économique, que sur le statut des femmes, la lutte des classes, les valeurs, éducations, qui conditionnaient la population autrefois. La suite de cette saga étant entre mes mains, je n'ai plus qu'à poursuivre ma lecture.

En terminant ma lecture j'ai eu l'impression de refermer un roman-feuilleton où de nouvelles péripéties arrivent de manière régulière afin de tenir le lecteur en haleine. Mais cela n'a pas fonctionné avec moi car je n'y ai pas cru. le fait que tant de "coups du sort" surviennent aux mêmes personnages dans un laps de temps réduit ne m'a pas convaincue. Pareil pour les personnages, les quatre soeurs sont des parangons de vertu (ce qui rend leurs mésaventures encore plus injustes) quand la méchante est vraiment odieuse sans qu'on nous donne des raisons crédibles pour expliquer sa rancoeur. Non, ici on se contente de répéter qu'elle est folle et que sa "folie" explique ses actes impardonnables. Là encore, je ne suis pas convaincue et, quitte à avancer ce prétexte, autant en profiter pour aborder convenablement cette maladie mais, non, ce n'est pas le sujet du roman. Au final, le personnage de la tante est juste exploité pour motiver le voyage en Australie et créer des émotions chez le lecteur quant à ses actes affreux. Mais voilà, je n'accroche pas à ce type de personnages sans nuance. Et c'est l'impression que j'ai eu avec tout le roman : une histoire qui en fait trop et qui m'a empêchée de véritablement apprécier ma lecture.

Cassandra a trois soeurs, Maia, Xanthe et Pandora. Leur mère étant morte, elles vivent seules avec leur père à Outhan, dans le Lancashire.
Cette région de l'Angleterre est durement touchée par la misère à cause de la guerre de Sécession, car l'industrie souffre de la pénurie de coton liée aux blocus.
Le père meurt, Cassandra est kidnappée, son fiancé est parti, ses soeurs sont obligées d'émigrer...
Ce roman se lit facilement, toutefois ce n'est pas un livre marquant.

Alors que le conflit entre le Nord et le Sud règne aux Etats-Unis, les répercussions se font sentir jusqu'en Angleterre, dans le Lancashire où vivent Edwin Blake et ses quatre filles Cassandra, Xanthe, Maïa et Pandora. Obligés de se serrer la ceinture, ils ne s'en montrent pas moins généreux avec leur voisinage parfois plus démuni qu'eux.

Contraintes de s'inscrire à la soupe populaire parce qu'elles n'ont plus assez pour vivre, trois des soeurs tombent nez à nez avec la femme de leur oncle, Isabel Blake, qui feint de ne pas les reconnaître. Elles la retrouvent à nouveau lors d'ateliers de couture, et le moins que l'on puisse dire, c'est que leur tante leur en fait baver. C'est surtout Cassandra qui en prend pour son grade, allez savoir pourquoi. Elles acquièrent vite une réputation de traînées, aux antipodes de ce qu'elles sont en réalité, et on leur fait chaque fois comprendre qu'elles ne sont absolument pas les bienvenues. Jusqu'au jour où arrive Livia Southerham, qui, bien loin de se préoccuper des rumeurs, décide de protéger Cassandra et de la prendre sous son aile. En parallèle, la jeune femme fait la connaissance de Reece Gregory et ne tarde pas à tomber sous le charme du jeune homme. Malheureusement, tout cela ne dure qu'un temps. Effondrée par le départ de Reece et Livia pour l'Australie, Cassandra enchaîne les difficultés et les embûches que son horrible tante ne manque pas de semer sur son passage.

La chronique complète sur Songe d'une nuit d'été !
Lien : https://songedunenuitdete.co..

J'ai été très déçue
L'histoire pourrait être bien mais cela traine en longueur, beaucoup de redondance.
L'histoire ne termine pas en queue de poussions donc je vais me permettre de m'arrêter là
Bref je ne lirai pas la saga.