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Critique de Ginie81
Il y a 20 ans j'étais une grande passionnée par l'Égypte pharaonique. Christian Jacq avec son doctorat en égyptologie était par excellence l'un des auteurs spécialisés de cette civilisation, j'ai lu bon nombre de ses oeuvres romancées toutes plus exaltantes les unes que les autres à l'image de "l'affaire Toutankhamon", "Champollion l'égyptien" ou encore "Barrage sur le Nil". S'en sont suivi une foultitude d'autres romans sur les personnages phares de cette civilisation.
Dans "La femme d'or", l'auteur nous emmène en -1500 avant JC sous le règne d'une reine pas comme les autres. Hatchepsout.
A la mort de son père le Pharaon Thoutmosis 1er, succédera Thoutmosis II (qui a déjà une épouse et un fils) qui prendra Hatchepsout comme grande épouse royale, un choix judicieux car l'épouse de pharaon a une grande responsabilité dans les affaires d'état et elle s'avèrera très intelligente et particulièrement douée. Pharaon meurt d'une maladie après quelques années laissant l'Etat indécis quant au prochain pharaon, soit son fils Thoutmosis III qui n'est qu'un enfant (issu de sa 1ere union) soit Hatchepsout qui en connaît déjà les rouages. Il sera décidé de les présenter conjointement sur le trône avec un rôle de régente évident pour Hatchepsout au vu du jeune âge de l'héritier.
Elle prendra son rôle très au sérieux, s'interdisant de fait selon la tradition de se marier et d'avoir d'autres enfants, malgré son amour d'enfance pour Senenmout. Elle vivra de nombreuses victoires face à divers attentats à son encontre, saura bien s'entourer, l'économie sera florissante, nombreux monuments (encore debout) seront érigé durant son règne le peuple sera fier de son pharaon.
Un récit bien entendu romancé et teinté du mysticisme polythéiste de la civilisation pharaonique. Ce roman n'a pas la prétention de nous présenter un travail de recherche poussé mais plutôt une sorte d'initiation pour néophyte dont l'écriture est très fluide.
Ayant eu la chance de marcher sur les traces de Hatchepsout dans son temple de Deir-El-Bahari * "temple des millions d'années" j'ai trouvé que l'auteur mettait bien en exergue la grandeur de cette femme qui arborait le postiche de pharaon. En refermant ce livre, on ne peut que se demander comment nos civilisations, qui combattent encore pour l'égalité homme-femme, n'ont pas été mieux inspirées sur certains points par la leur...
* temple qui a malheureusement fait la une de l'actualité en 1997 suite à l'attentat ayant fait 62 morts. L'année suivante je la visitais sous haute garde militaire.
Dans "La femme d'or", l'auteur nous emmène en -1500 avant JC sous le règne d'une reine pas comme les autres. Hatchepsout.
A la mort de son père le Pharaon Thoutmosis 1er, succédera Thoutmosis II (qui a déjà une épouse et un fils) qui prendra Hatchepsout comme grande épouse royale, un choix judicieux car l'épouse de pharaon a une grande responsabilité dans les affaires d'état et elle s'avèrera très intelligente et particulièrement douée. Pharaon meurt d'une maladie après quelques années laissant l'Etat indécis quant au prochain pharaon, soit son fils Thoutmosis III qui n'est qu'un enfant (issu de sa 1ere union) soit Hatchepsout qui en connaît déjà les rouages. Il sera décidé de les présenter conjointement sur le trône avec un rôle de régente évident pour Hatchepsout au vu du jeune âge de l'héritier.
Elle prendra son rôle très au sérieux, s'interdisant de fait selon la tradition de se marier et d'avoir d'autres enfants, malgré son amour d'enfance pour Senenmout. Elle vivra de nombreuses victoires face à divers attentats à son encontre, saura bien s'entourer, l'économie sera florissante, nombreux monuments (encore debout) seront érigé durant son règne le peuple sera fier de son pharaon.
Un récit bien entendu romancé et teinté du mysticisme polythéiste de la civilisation pharaonique. Ce roman n'a pas la prétention de nous présenter un travail de recherche poussé mais plutôt une sorte d'initiation pour néophyte dont l'écriture est très fluide.
Ayant eu la chance de marcher sur les traces de Hatchepsout dans son temple de Deir-El-Bahari * "temple des millions d'années" j'ai trouvé que l'auteur mettait bien en exergue la grandeur de cette femme qui arborait le postiche de pharaon. En refermant ce livre, on ne peut que se demander comment nos civilisations, qui combattent encore pour l'égalité homme-femme, n'ont pas été mieux inspirées sur certains points par la leur...
* temple qui a malheureusement fait la une de l'actualité en 1997 suite à l'attentat ayant fait 62 morts. L'année suivante je la visitais sous haute garde militaire.
