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Critique de Bazart


Tout le monde ou presque est désormais au courant mais c'est parfois bon de rappeller les évidences: Philippe Jaenada a enchanté la rentrée littéraire en 2015 avec « La petite femelle ». le romancier, alors peu connu du grand public avant ce coup de maitre est pourtant depuis de longues années l'auteur d'une série de romans particulièrement enlevés et enthousiastes.

Par ailleurs lors de ses interventions médiatiques, notamment chez Ruquier, où il vient fréquemment défendre ses livres, il nous montre tout l'humour et la distance de son personnalité qu'il laissait entrevoir.

Dans ses livres, il adore se raconter à l'aide de doubles littéraires dans des déambulations sociologiques, philosophiques et très souvent éthyliques,
C'est sous la plume d'un autre roman Jean-Luc Seigle avec son roman je vous écris dans le noir récemment récompensé par les lectrices du journal elle,que j'ai fait connaissance avec cette Pauline Dubuisson qui a vraiment connu une destinée incroyable, échappant par deux fois à la peine de mort pour deux chefs d'accusations différentes, à quelques années d'intervalle.

Philippe Jaenada avec son roman la petite femelle qui a comme je vous le disais en préambule fait l'unanimité chez tous les lecteurs et les critiques reprend le même point de départ du livre en tenant à partir comme Jean Luc Seigle de ce le portrait sans nuance, accablant de la jeune femme dessiné au moment du fait divers la concernant (le meurtre de son ancien petit ami en 1950).

Sauf que contrairement à Seigle qui imaginait pas mal d'éléments fictionnels autour de cette incroyable destinée, Jaenada ne s'attache qu'à l'authenticité des faits qu'il reprend un à un, relisant tous les témoignages, tous les rapports, toutes les archives, tous les documents la concernant.

La petite femelle se lit ainsi comme une formidable enquête policière tant l'auteur réussit avec brio à distille dans son récit un suspense des scènes précédant le meurtre aux derniers moments de la vie de Pauline Dubuisson en passant par le procès, qui m'a tenu en haleine.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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