Journal d'une fille chien

Cette dystopie est une réécriture pertinente des terribles heures sombres de la Seconde guerre mondiale et notamment du sort réservé aux personnes handicapées et juives. En 2038, le fascisme est à nouveau à notre porte et un gouvernement totalitaire décide d'instaurer la ségrégation génétique. Josépha, déclarée non conforme car atteinte d'hypertrichose (forte pilosité sur tout le corps) raconte dans son journal intime comment sa vie se trouve bouleversée et comment elle devient malgré elle l'héroïne d'une émission de télé-réalité à sensation…
Le roman est court mais très efficace. Tous les éléments pour mettre en scène ce fascisme sont là. Une lecture percutante, terrifiante et glaçante, très bien construite et écrite.
Lien : http://www.lirado.fr/journal..

Le journal d'une fille chien parle d'une fille appelé Josépha qui est atteinte d'une maladie nommé hypertrichose(maladie qui fait qu'on a des poiles partout dans le corps). Les gens se moquent d'elle à cause de son apparence. Après s'être fait exclure de son collège elle est expédié dans un centre où elle est forcé de faire une émission de télé-réalité avec d'autres enfants handicapés comme elle de plus ils n'ont pas le droit de sortir de ce centre.
J'ai moyennement aimé ce livre car il y avait des moments un peu agaçants.
mais il y avait du suspens est des moments d'intrigue.
Paul 4e3

Je dois avouer que le début m'a un peu déstabilisée : l'héroïne, une jeune fille pourvue d'une pilosité hyper développée, se compare à Anne Frank, racontant qu'au moins la jeune juive attire la pitié grâce à son joli minois.... j'ai failli arrêter là... je trouvais ça très étrange et déplacé de se comparer ainsi.
La comparaison se comprend mieux en poursuivant puisque ce livre présente le destin réservé aux anormaux (handicapés et autres...) dans un monde imaginaire gouverné par le Parti Unique du Progrès. Dans lequel ces anormaux finiront malheureusement euthanasiés.
Certains passages du livres sont étranges : par exemple, quand les trois amies mettent le feu à la maison d'un idiot.
Mais l'ensemble du roman est plutôt bien conçu. La fin notamment qui rappelle le sort des handicapés en Allemagne durant la Seconde Guerre Mondiale.

Un récit court mais qui bouscule.
Josépha est une jeune fille qui souffre d'hypertrichose : une maladie qui l'amène à être recouverte de poils longs sur tout le corps. La société dans laquelle évolue est régie par un parti politique qui a fermé les frontières pour ne plus accueillir les indésirables de l'extérieur et qui souhaite à présenter "régler le cas des indésirables de l'intérieur". Prochainement, les personnes portant une anomalie seront pris en charge par des centres de soins. Josepha va donc faire partie de ces personnes mises à l'écart et rencontrer d'autres adolescents souffrant de leur différence.
Un récit court dont le rythme est rapide. Il est difficile d'arrêter la lecture tant l'histoire se déroule facilement et avec de nombreux rebondissements.
En terme de thématique, on se retrouve un peu dans le même genre que Matin brun ou encore le Monophone avec en arrière plan l'idée des discriminations et ségrégations propres au nazisme. On revient aussi aux freaks Shows, les foires aux monstres, où Josepha va également devenir une bête de foire aux côtés de ses camarades d'infortune.
Ce qui est également intéressant, c'est le parallèle avec Anne Franck dont Josépha se sent un peu proche même si elle n'imagine pas que son histoire puisse devenir célèbre.
Bref, un chouette roman sur la thématique du nazisme, de la différence, de l'eugénisme à mettre dans les mains de nos élèves à partir de la 3e.

Fiction futuriste, ce roman nous plonge dans une société où le handicap n'a plus sa place et dont les personnes porteuses de handicap sont mis à l'écart pour être progressivement tuées. Texte fort qui n'est pas sans rappeler les atrocités commises par les nazis sous le IIIe Reich.

Un roman que j'ai reçu en cadeau il y a presque un an. Il est très court et je ne savais plus à quoi m'attendre ! J'avais totalement zappé la quatrième de couverture. Je me suis donc lancé à l'aveugle.

Roman d'anticipation, il nous dépeint un futur où un régime totalitaire a pris le pouvoir. Entre la dystopie et le journal intime, c'est un roman bien particulier et unique. Les personnages sont hauts en couleurs et attachants.

C'est le genre de livre qui sert le coeur parce qu'il nous fait peur, il nous paraît un peu trop réaliste. On se dit que ce genre de chose pourrait arriver très vite sans que personne ne puisse rien faire. Il a un ton léger mais il arrive à être touchant et émouvant.

Le genre de roman moderne qui pourrait être intéressant de lire à l'école, en même temps que le journal d'Anne Franck par exemple !

En bref, un roman court mais percutant. Intéressant à lire.
Lien : https://madamepointvirgule.f..

C'est avec une certaine naïveté, par la voix de Josépha, que l'autrice raconte cette histoire perturbante inspirée du passé, mais projetée dans le futur, comme un rappel que c'est encore possible. À travers le journal intime de celle qui se décrit elle-même comme une fille-chien, on retrace les différents changements qui surviennent dans son quotidien : du rejet initial à une période plus heureuse jusqu'au basculement, de l'arrivée au Centre et des premiers privilèges à la téléréalité et la compréhension de ce qui se produit au rez-de-chaussée pour les enfants en bleu et à son désir de ne pas seulement se sauver elle-même, mais de révéler ce qui se passe aux autres. Bien que cette technique aurait pu confiner le lecteur au point de vue de Josépha, l'autrice a su trouver le moyen de permettre une vision plus large notamment grâce au compte rendu d'une ambulancière et, à la fin, d'un article de journal.
Le rythme rapide de ce roman, tout tient en 104 pages, rend cette descente aux enfers encore plus glaçante. On n'a pas le temps de s'habituer, chaque fois ce qui se produit va plus loin, déstabilisant le lecteur tout comme les personnages. C'est un récit marquant et nécessaire en cette ère où de plus en plus de peuples sont tentés de se refermer sur eux-mêmes et de fermer leurs portes aux « autres » et à la différence.
Le petit plus? le roman est complété par quelques pages explicatives qui révèlent certains faits réels de la période nazie, notamment des expériences menées sur les personnes handicapées par le docteur Mengele et aux lois mises en place permettant les meurtres de masse.
Lien : http://sophielit.ca/critique..