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4

sur 237 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Je sors de cette lecture avec un véritable sentiment de déception… L'intrigue proposée par Jack Jakoli est certes intéressante, conforme aux tendances actuelles du thriller : du sang, de la torture, du Dark web, mais pas trop de « gore » tout de même (histoire de toucher le lectorat le plus large possible).
Par curiosité, j'ai cherché l'origine du titre : le mot « catabase » vient du grec et il signifie « descente » ; vous comprenez donc que là où nous allons descendre, ce sera dans les souterrains obscurs de l'Enfer. De toute manière, l'Homme est devenu tellement mauvais que c'est là que nous allons probablement tous nous retrouver : « Les êtres que nous sommes ne sont heureux que lorsqu'ils se détruisent. Entre eux ou seuls. Tout est toujours prétexte à la querelle, à la guerre, à la jalousie, à l'envie, à la domination. Je ne peux pas croire en une humanité qui chercherait avant tout le bien- être de son voisin. Nous sommes tous égoïstes. »
Nous voici donc en compagnie de Matt Leymans, un policier qui vient d'être muté (on ne saura pas exactement pourquoi, dommage). Il se voit confier sa première enquête : un cadavre de femme atrocement mutilé vient d'être retrouvé dans le canal Nimy-Blaton à Ghlin, Belgique. Il découvre rapidement la vidéo de la torture et du meurtre chez le suspect numéro un, qui n'est autre que l'amant rejeté de la victime. Du sang, de l'ADN, et le coupable est bouclé à perpétuité.
Sauf que… quinze ans plus tard, le voilà libéré du fait d'une Grâce royale mystérieusement accordée. Et il est prêt à tout pour clamer de nouveau son innocence. Matt va se remettre sur l'enquête, et cette fois, faire preuve d'impartialité…
Il y a de bonnes idées, des rebondissements inattendus, mais certaines relations sont passées sous silence, comme si l'auteur les avait, lui, en tête, mais sans se rendre compte qu'il avait oublié de les expliquer à son lecteur. Des clichés aussi auraient pu être évités comme la scène avec le maton aux airs de John Coffey, tellement prévisible… Certaines révélations aussi sont annoncées et puis ne viennent jamais, c'est dommage. Mais le pire a été pour moi le nombre de maladresses lexicales, de non – sens, en plus des fautes d'orthographe.

Bref, un roman qui pourrait être plaisant à condition d'un gros travail de relecture et de correction, tant sur la structure en elle-même du roman que sur le langage ; et cela réalisé par un professionnel digne de ce nom.
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Un bon gros thriller, très très mal écrit.

Jack Jakoli ne maîtrise manifestement pas la syntaxe, ni la concordance des temps, utilise souvent un mot pour un autre.

Le texte est empli d'expressions maladroites et je suis convaincu que les origines belges de l'auteur n'y sont pour rien.

Il est difficile de parler de style tant il est insurmontable de dépasser le problème de forme.

Un récit plein de clichés, avec quelques vagues références à des affaires criminelles célèbres (l'affaire Dutroux, Richard Cottingham un tueur en série qu'il ne faut pas confondre avec le « Cleveland Torso Murderer »).

Des personnages, dotés d'une psychologie à deux balles, tous plus « bêtes » les uns que les autres.
Fort heureusement, on ne s'y attache pas !
D'ailleurs ils disparaissent tous plus ou moins sans trop de vagues !

Une intrigue pleine d'incohérences qui n'a pour finalité que de mettre en exergue une société où ceux qui ont de l'argent peuvent faire tout ce qu'ils veulent sans rien craindre, parce qu'ils dirigent dans l'ombre la Loi et la Justice.

Un bandeau attrape gogo sur la couverture.

Je me suis demandé ce qui relevait véritablement des faits réels et ce qui était du fantasme.

Ca parle un peu du Darknet… Sans plus.

Bref, un livre qui n'aurait pas du être publié en l'état car n'ayant bénéficié d'aucune direction littéraire, d'aucune relecture, et d'aucune correction.

Je n'en veux même pas à l'auteur.
J'en veux aux soi-disants professionnels qui l'ont pris sous son aile, aux lecteurs qui, par sympathie pour Jack Jakoli, « vendent » son livre (sur les groupes de lectures Facebook, Babelio et autres) pour ce qu'il n'est pas.

On peut aimer les mauvais livres, mais inutile de nous les présenter comme des chefs d'oeuvres incontournables pour conforter votre partenariat avec la maison d'édition ou votre statut de fans.

Une suite ? Je pense qu'il faudrait commencer par remanier et réécrire entièrement ce premier tome.
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J'avais décidé de m'abstenir de faire un retour sur ce livre, du fait qu'il s'agissait là d'un auteur débutant. Je n'ai pas été convaincue par la forme, ce qui m'a empêché de rentrer totalement dans l'histoire je dois dire. La fin m'a là aussi laissé perplexe. Mais bon je ne compte pas faire le procès de l'auteur, en revanche je ne comprends pas que l'on attaque systématiquement ceux qui osent critiquer. Ce dont je vais parler plus bas est donc d'ordre général:
Systématiquement est remis en cause notre jugement! Qui est on pour juger? a t on les compétences? je renvoie ces personnes au Bescherelle et au cours de syntaxe et d'orthographe. Ca ne semble pas les gêner d'accord mais nous avons le droit nous d'en être dérangés, quand on lit un roman. Si certains n'attachent que peu d'importance au style grand bien leur fasse, mais ce n'est pas le cas de tous!
Aux éditeurs aussi de faire un travail de relecture et de corrections, je ne lis pas pour me faire des amis mais parce que je suis née dedans et que c'est une vraie passion et que lire un récit en mauvais français me dérange.
Avis à la fan base vous ne rendez pas service à un auteur en attaquant quiconque ne pense pas comme vous, bien au contraire!!!
Que juge t'on aujourd'hui? une oeuvre ou le capital sympathie de l'auteur en général? Est ce à dire que si vous ne rentrez pas dans ce moule, votre travail ne vaut rien?
Bref ce livre a été un échec pour moi et je n'ai pas pour habitude de pratiquer la langue de bois ou d'aller dans le sens du vent pour flatter les égos!
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Après un premier chapitre introductif particulièrement violent et éprouvant, on plonge -effectivement- dans un polar différent.
Or, « différent » ne veut en aucun cas dire « meilleur » !
L'auteur dit s'être inspiré de faits réels mais j'ose espérer que les enquêteurs belges n'ont pas l'habitude de bâcler une enquête comme c'est le cas dans ce récit... qui nous amène par la suite à vivre un viol pervers en prison, à assister à l'organisation d'un « Red Room » via le Dark Net, et à détourner notre attention du suspect initial (subterfuge que j'avais flairé rapidement).
J'ai terminé ce roman (en soupirant) parce que je voulais connaître le fin mot de l'histoire.

Je n'ai pas aimé ce polar, mettant en scène des personnages malfaisants pour lesquels il est impossible de ressentir de l'empathie (sentiment qu'il m'est nécessaire pour apprécier un roman).
Phrases courtes, écriture (très) fluide, beaucoup de dialogues (éléments que je ne déteste pas dans un texte), mais aussi... quantité de fautes de langage et (surtout) un style d'une grande platitude.
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