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4,01

sur 238 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Bon visiblement au vu des appréciations et notes je risque d'arriver comme le chien dans un jeu de quilles. Peut-être n'ai-je pas lu le même livre.
Deux étoiles pour le premier tiers du roman qui est lisible, plantant un décor dynamique à défaut de véritable originalité, et puis rien.

Et arrive le dérapage voire l'ennui.
Avec ses variations sur un thème maintenant rabattu, à savoir meutres et tortures sur le Dark Web, objet de fantasmes quasi-ésotériques, déclinés sur une trame bien trop vaporeuse pour susciter un quelconque intérêt, le fil du roman se perd dans des limbes affligeantes auxquelles on ne peut adhérer de par leur description hors sol, voire irréelle, quand bien même elle ne serait que littéraire.
Mal fagoté, cousu de fil blanc et d'énormités, le roman se construit sur un meurtre taillé pour voyeurs puis... plus grand chose ; c'est qu'il ne faut pas effrayer le chaland qui vient gentiment s'encanailler après avoir mordu à cet appat de supposées perditions litteraires à la mode, sans présenter le moindre intérêt après l'introduction.

Et puis il faut maintenant arrêter avec ce mythe du puissant personnage égocentré et pervers, purement littéraire, cachant de facto les insuffisances du scénario, tellement puissant qu'il parle à l'oreille des dirigeants du monde au point de faire et défaire des décisions judiciaires et politiques comme il l'entend, comme faire libérer un tueur condamné pour un meutre avec preuve, dans le but, nébuleux, de reproduire un crime sur ce fameux Dark Web des années après le premier, tout en habitant en face de chez lui et que personne ne s'en aperçoit...

Bref je n'ai pas accroché à ce scénario finalement très pauvre, à peine digne d'un téléfilm d'une fin de programmation d'une chaîne du fond de la TNT.
A chacun de se faire son opinion.
Faudra m'expliquer le titre aussi...
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Bonjour mes Lecteurs


Dans le cadre du Prix des Auteurs Inconnus 2019, je viens vous chroniquer en retour de lecture le sélectionné du mois dans la catégorie Littérature Noire : "La catabase" de Jack JAKOLI chez IFS éditions.


Une jeune femme, Karen Wagner, est retrouvée dans le canal morte, assassinée. Quelqu'un a fait preuve d'acte de barbarie, pour ne pas dire de cruauté, sur le corps torturé de la jeune femme.

Les deux inspecteurs, Matt Leymans et son coéquipier, vont devoir enquêter et retrouver le meurtrier de la victime qui a été atrocement mutilée.


Des dix premières pages que j'avais lues, j'avais adoré le côté horrible et sanguinolent de la scène en question. Cette mise en bouche m'avait donné envie de lire la suite, en sachant que si ça commençait aussi puissamment, le reste du récit devait suivre cette logique de thriller "trash/gore".


Et puis finalement, après la lecture du roman entier, je dois avouer que ma déception est grande.

A part ce premier chapitre qui introduit l'histoire de manière assez compliquée à digérer, le reste du roman est tout simplement raconté comme un polar noir, sombre et, jusqu'à la fin, ne propose rien de comparable qui puisse permettre un rapprochement avec l'effusion de sang du début.


Pas d'extravagance non plus dans les actes des deux inspecteurs qui suivent à la lettre la procédure de l'enquête policière à laquelle ils sont soumise.

L'écriture semble bien formulée, voire "policée". On ne peut que confirmer que l'auteur travaille bien dans les forces de l'ordre ; son récit sent le vécu, l'expérience. On remarquera quelques bizarreries de langage, mais qui ne perturbent pas plus que cela la lecture.


Je trouve dommage que le sujet du Dark Web ait été si peu traité, vu que l'ensemble de l'action semble découler de son utilisation.

Idem pour l'enquête qui se résout trop rapidement au départ, puis continue d'être traitée en pointillés sur des années.

On saute surtout d'un personnage à un autre sans transition. J'ai cette impression que l'auteur veut être partout à la fois, sans maîtriser réellement son positionnement et les fondements de son récit.


Les personnages, justement, ne sont pas suffisamment développés avec autant de précisions que dans un thriller classique, puisque un thriller est censé développer l'intrigue du point de vue de la victime, ce qui n'est pas le cas ici.

Quant au point de vue du "bourreau" sur la longueur du récit par rapport à l'enquête, il est carrément occulté.

Tout porte à croire que l'auteur a voulu nous forcer à regarder à droite pour être mieux surpris quand les événements arrivent par la gauche. Je dirai que l'effet de surprise est à revoir...


Jusqu'à la fin, je découvre avec stupeur que certaines relations entre les protagonistes ont été comme passées sous silence (d'où se connaissent-ils, ces deux là ? Pourquoi sont-ils encore en relation durant toutes ces années ? )

Une fin qui pour moi n'en est pas une, je reste perplexe, j'attends toujours que les histoires commencées ici et là soient complètement fermées et "classées sans suite".


Finalement, c'était un livre dont j'attendais beaucoup et qui, après lecture complète, m'a tellement insatisfaite...

Lien : https://lecture-chronique.bl..
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En bref, âmes sensibles s'abstenir pour ce thriller qui reste finalement très en surface du Darkweb...
Cette lecture a été de vraies montagnes russes émotionnelles pour moi : entre curiosité de lire un thriller inspiré de faits réels, enthousiasme de voir que l'auteur a travaillé dans le monde judiciaire puis dégoût de ce premier chapitre et frustration de ne pas approfondir certains passages, certains personnages. Ce roman ne laissera certainement pas indifférent. [...]
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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La Catabase ou le rencard manqué.
Ce polar noir fait partie du Prix des Auteurs Inconnus dont j'ai la chance d'être un des chroniqueurs et à ce titre, je dois avouer mettre laisser aller à une lecture attentive.
La couverture est belle. Très bien travaillée. Tous les éléments du noir sont présents. Aucun doute, je vais nager dans le thriller à défaut dans un vrai polar. Elle est sombre et efficace. le bandeau avec la citation de Ghislain m'attire. Sur un linéaire de libraire. Il est clair que je prends ce livre et le retourne pour en savoir plus. Là, débuter par un extrait c'est offrir plus qu'une promesse. Nous sommes dans un roman noir. C'est clair. La bio est courte et elle fait sens. Elle donne de la maitrise à l'auteur. Toutefois, la mention tiré de faits réels m'interpelle. C'est agaçant comme on peut être curieux voire voyeur durant ces moments.
Aucune fioriture. On entre dans le vif du sujet de manière brutale. Sur le fond, l'auteur ne se limite pas. Il frôle le gore parfois, y plonge souvent. Il ne s'embarrasse pas de faux semblant. Dans la forme, j'ai pu relever quelques incongruités, mais franchement ce n'est pas le débat.
L'écriture de Jakoli épouse le fond. Elle est saccadée, bardée de phrases courtes et riche de dialogues.
Débuter par un supplice est un pari. Soit le lecteur arrive à y survivre, soit il abandonne. Je suis passé au second chapitre. La relation familiale est tendue à souhait. Je suis bien dans un roman noir. Un truc violent, qui si je le continue va sans aucun doute secouer. Je dois être un peu maso. Je continue.
Pourtant un truc me gêne. le poids du 1er chapitre versus les autres.
Le poids de l'horreur. L'assassinat de Karen Wagner. Une tendance à virer vers le malsain. A mon sens, l'horreur n'est jamais aussi puissante que lorsqu'elle est suggérée. L'écrire est un exercice. le lire également. Avec La Catabase, il me manque une respiration, une once de subtilité. Si les chapitres sont courts, il semble me manquer un liant. A mesure que j'avance, chapitre après chapitre, la mécanique se découvre, les déviances et les errances. le mouvement devrait se créer, mais je passe à côté. Il me manque du fond pour ne pas uniquement me focaliser sur les déformations des personnages. Qu'il s'agisse de Matt Leymans ou de Gabriel Dumas, de la caste ou des élus, tous me semblent un peu caricaturaux.
Avoir de la matière est un des fondements du polar. Jakoli comme un certain nombre de flics en bénéficient. Mais raconter une histoire ou l'écrire c'est avant tout savoir emporter le lecteur avec soi. Ma lecture de la Catabase est assurément l'idée ce que l'on peut se faire d'une rencontre qui n'a pas eu lieu. Enfin, si, mais sans le déclic.

Lien : https://nigrafolia.fr
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