Citations sur Le chat du bibliothécaire, tome 2 : Inventaire fatal (30)
Elle m'avait un jour décrit l'avantage de son veuvage : elle n'avait plus à entendre un vieux schnoque exiger qu'elle "éteigne la lumière et pose ce fichu bouquin".
Mon chat avait le don de savoir quand quelqu'un avait besoin de réconfort. Il était sans doute monté voir le nouveau pensionnaire, tel un infirmier rendant visite à son patient.
Helen Louise a vécu un moment à Paris. Les Français sont moins regardants sur la présence d'animaux dans les boulangeries.
La soif de connaissance peut nous mener sur de nombreux chemins de traverse, reprit-il. J'en ai exploré beaucoup, au fil des ans. On pourrait dire que cette bibliothéque m'a tenu lieu d'agence de voyage.
De bons repas et un bon lit, ça fait toute la différence.
(...) , je faillis lâcher le registre en découvrant qu'il s'agissait d'une édition originale en trois volumes d'Orgueil et Préjugés de Jane Austen, publiée à Londres en 1813.
(...)
Avec des gestes soigneux, je me rendis à la première page du roman et murmurai pour moi-même la fameuse phrase d'introduction : " C'est une vérité universellement reconnue qu'un célibataiire pourvu d'une belle fortune doit avoir envie de se marier."
D'à peu près mon âge, elle était blonde avec une peau tellement tirée que le simple fait de sourire devait être douloureux.
Moi qui n'avais jamais rien volé de ma vie, je fus saisi de l'envie impérieuse de glisser ces trois volumes dans ma sacoche pour les rapporter chez moi. Seul un autre bibliophile pouvait comprendre ce genre de pulsion.
Demander à Hubert de cesser d’être ignoble avec Eloise, c’est comme demander au gouvernement d’abolir l’impôt sur le revenu.
Les gens qui n'ont pas d'animaux de compagnie ne comprennent pas le genre de lien que l'on peut développer avec eux.