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Citations sur Le baobab de Stanley (25)

abandonner ses valises dès son arrivée, ne serait-ce pas une belle idée de voyage?
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C'est par où, l'aventure ?
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Kinshasa se détache à l'horizon, la terrible Kinshasa, que l'on surnommait "Kin la belle" et que les Kinois ont rebaptisée "Kin la poubelle".
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Je sors me doucher au fond de la cour. Le cabanon sert aussi de latrines : des dizaines d'asticots blancs se contorsionnent sur le sol, ils avancent leur petit corps avec des mouvements d'accordéon. Ils approchent furieusement de mes doigts de pieds, j'abrège ma toilette.
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Vue d'Afrique, la France me fait penser à une belle voiture avec, à son bord, des passagers pas contents, qui râlent. Tout le contraire d'ici : rien ne marche, mais on garde le moral.
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Un voisin s'approche, ses yeux sont brillants de fièvre.
- Vous qui êtes touriste, vous ne pourriez pas m'acheter des médicaments ?
Sur le retour, Fikiri s'offusque de ce comportement opportuniste et blâme avec conviction la mentalité d'assistés de ses compatriotes.
- Les Congolais n'ont pas assez confiance en eux. Ils ont toujours besoin d'un messie pour résoudre leurs problèmes.
Puis, en arrivant à la Procure :
- Au fait, j'aurais besoin d'un peu d'argent pour payer mon permis de conduire. Vous ne pourriez pas m'aider ?
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Je trouve un motel avec façade en planches et balustrade. Le registre d'inscription me demande le nom de ma tribu, j'inscris "Breton", je suis un gars du Finistère.
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Ah ! On veut faire le baroudeur ! On revendique le voyage à la dure, on réclame de l'authentique, on crache sur les spices tours. Et dès qu'il faut manger dans des assiettes un peu sales ou qu'on trouve des bestioles sous ses couverts, on fait le délicat. Il faut tout prendre en voyage, d'un bloc. Il n'y a pas d'échappatoire, excepté la lecture.
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Stanley est décidé à repartir en Afrique. Pour obtenir les financements nécessaires à une nouvelle expédition, il s’engage à résoudre les grandes énigmes du moment : localiser les origines du Niel, cartographier les rives du lac Victoria et descendre la Lualaba, cette « grande rivière » dont lui avait parlé Livingstone. Il ne sait pas où le mènera ce large cours d’eau : vers la Méditerranée ? Vers l’Atlantique ? Dans son journal, la veille du départ, il se dit prêt à devenir « le prochain martyr de la géographie ». Le téméraire explorateur a 33 ans quand il débarque à Zanzibar pour cette extraordinaire traversée, le 21 septembre 1874. Il recrute deux cent vingt-quatre porteurs et réunit sept tonnes de bagages, des verroteries, du tissu, des perles et du fil de laiton, qui serviront de monnaie d’échange. Et aussi : des armes, du riz, du thé, des boussoles et un sextant pour tracer sa route et dessiner la carte de cette terra incognita. Il s’est fait construire un bateau de douze mètres, en pièces détachées pour le transporter plus facilement : « Le premier navire européen que devraient recevoir les sources les plus reculées du Nil ou du Congo », écrit-il.
Avant lui, aucun autre voyageur n’est revenu vivant de la Lualaba. Le martyr de la géographie est déterminé à réussir sa traversée, quitte à piller les villages en cas de pénurie de vivres et à pendre ses déserteurs. À la fin de sa carrière, il aura gagné la réputation d’être l’explorateur le plus brutal de sa génération. Moi, j’aimerais bien rentrer vivant, mais je ne me vois pas employer la manière forte pour atteindre l’autre bout du continent.
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J’apprendrai autre chose, en chemin : sans le savoir, j’emprunte à peu près la même route que Henry Morton Stanley quand il entreprit sa grande traversée du continent, de 1874 à 1877. « L’exploration la plus périlleuse du XIXe siècle », titraient les gazettes. Journaliste hâbleur et intrépide, Stanley avait déjà gagné son quart d’heure de célébrité quelques années plus tôt, pour avoir retrouvé la trace du vieux David Livingstone – un autre exalté de la géographie, dont les Britanniques n’avaient plus de nouvelles depuis plusieurs mois. À l’époque, le cœur du continent était encore une zone blanche sur les planisphères et la grande affaire des aventuriers, c’était de trouver la source du Nil. Le docteur Livingstone (il était à la fois médecin, missionnaire et explorateur) y consacra les cinq dernières années de sa vie, obsédé par sa quête au point de préférer rester sur le sol africain, même après sa rencontre avec Stanley. Ça ne lui réussit pas : le vieil homme décède quelques mois plus tard, malade et à bout de forces. Quand il meurt, le 1er mai 1873, la source du Nil est toujours un mystère.
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