Le bonheur appartient à ceux qui se racontent de succulentes histoires et qui ont la ressource - ou le courage - d’y croire !
Celui qui se perd dans sa passion a moins perdu que celui qui perd sa passion.
Je désirais moins de frénésie pénétrante que d’ardeur sentimentale, plus d’émoi que de peau.
Cette culpabilité de petit-fils de vichyste, je n'ai pas cessé de la porter ; elle est sans doute la cause directe de tous mes engagements associatifs actuels, publics et invisibles. Activités hélas rédemptoires...Comme si je devais quelque chose au genre humain, m'acquitter d'une dette immense contractée au-dessus de moi. Ce passif moral, cesserai-je jamais de le payer ?
Dois-je avouer que,soudain,j'en ai eu assez de me cacher publiquement en écrivant des romans de bon garçon?Que mes petites épopées sur l'extase conjugale m'ont paru,la quarantaine venue,bien palichonnes au regard des folies de ma famille?
Devenir normal? Une déchéance...
Le bonheur appartient à ceux qui se racontent de succulentes histoires et qui ont la ressource - ou le courage - d’y croire !
Froisser une attente me crucifie, décevoir un désir me désespère.
Entre la légende et la vérité, choisis toujours la légende.
Tandis que mon père s'endort peu à peu contre moi, je lui parle une dernière fois : Plus tard, tu ne pourras pas vivre avec le secret des Jardin. Il te tuera... Tu feras un livre, Le Nain Jaune, pour le camoufler. Au même âge que toi, j'en ferai un, Des gens très bien,...